Il n’y a pas de cachette : nous vivons la période la plus active et la plus productive en matière de recherche et d’exploitation d’énergie. L’électricité joue et est appelée à jouer un rôle de plus en plus important et diversifié, utilisant autant le courant des rivières, que le soleil, le vent, etc. L’humain commence à comprendre l’importance de cesser de polluer son atmosphère, de réduire sa consommation de pétrole. La production d’électricité par énergie fossile diminue beaucoup au Canada et le nucléaire semble bien parti pour disparaitre lui aussi. D’énormes pressions sont exercées un peu partout à travers le monde suite à l’accident de Fukushima en 2011.
On rapporte que le célèbre Nikola Tesla aurait dit un jour : Chercher l’énergie autour de nous, c’est comme si on était assis au fond de l’océan, un verre à la main, en se demandant comment pourrait-on étancher notre soif… Notre univers baigne de toutes parts dans l’énergie. Ceci vient nous dire qu’il y a effectivement plusieurs formes d’énergie que nous ne connaissons pas. Par contre, l’utilisation de biomasse et de biogaz nous démontre que l’utilisation de nos déchets peut aussi contribuer à notre bien-être tout en réduisant la pollution de toutes sortes.
La Presse publiait un texte à la fin de février, mentionnant que des chercheurs américains sont parvenus à récupérer le pétrole qui a servi à fabriquer les sacs de plastique, comme ceux qui servent à l’épicerie, et à le réutiliser. Pour lire cet article, cliquer ici. Finalement, se pourrait-il que rien ne se crée et rien ne se perd?
Les Américains ont-ils plagié les Japonais?
Curieusement, un scientifique japonais, M Akinori Ito, indique avoir mis au point un procédé unique de recyclage de nos sacs plastiques usagés qui font peser de graves menaces sur l’environnement.
Son appareil, baptisé Carbon-Negative System (système à carbone négatif) a la capacité de convertir nos sacs plastifiés, nos gobelets et nos textiles polymérisés de façon à produire du carburant pour nos appareils domestiques (chauffage, etc.)
Comme le plastique est conçu à partir de matières premières dérivées de pétrole, cette machine de 50 kg transforme les divers déchets plastiques en huile, par un procédé de cuisson. Par ailleurs, elle permet aussi le piégeage des vapeurs toxiques récupérées dans un compartiment à eau (partie transparente).
Le mécanisme de conversion produit un litre d’huile en trois heures, pour un kg de détritus plastiques, tout en utilisant un kilowattheure d’énergie (ce qui coute environ huit cents au Québec). Actuellement, l’appareil de conversion japonais est commercialisé à un prix d’environ 10 000$. Pour lire un article du magazine web Enerzine sur le sujet, cliquer ici.
On peut aussi voir depuis trois ans une démonstration de l’appareil de conversion sur YouTube, en cliquant ici.
L’appareil de M. Ito fonctionne à l’électricité.
Peut-être un jour trouverons-nous une façon de récupérer et réutiliser les gaz à effet de serre, un peu comme Noranda Mines (aujourd’hui Xstrata) a réussi il y a une dizaine d’années à transformer une partie de la très polluante fumée de sa fonderie Horne, à Rouyn-Noranda, en engrais.
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