
La Commission de la construction du Québec (CCQ) mène jusqu’au 7 juillet une consultation en ligne concernant la juridiction de métiers dans l’industrie de la construction. Cet exercice se concentre sur neuf sujets touchant plusieurs métiers et occupations de l’industrie. Les lecteurs d’Électricité Plus seront davantage intéressés par les volets Distinction entre le métier d’électricien et la spécialité d’installateur de systèmes de sécurité et Opération des ascenseurs sur les chantiers de construction.
Les organisations, les organismes et les individus intéressés à participer peuvent le faire en déposant un mémoire ou en soumettant un commentaire. Il suffit de consulter la section « Consultation métiers 2015 », en cliquant ici.
« Cette consultation nous permettra d’évaluer les activités comprises dans certains métiers de la construction afin qu’elles reflètent la réalité et les besoins changeants de l’industrie. C’est une démarche qui inclut les joueurs de l’industrie, mais aussi ceux qui œuvrent tout autour du monde de la construction. L’idée est de permettre à tous ceux qui se sentent interpellés par ces questions de nous faire part de leurs commentaires et recommandations afin d’inspirer des changements concrets », explique Diane Lemieux, présidente-directrice générale de la CCQ.
Les règles régissant la juridiction de métiers ont un impact majeur non seulement sur les acteurs de l’industrie de la construction, mais également sur l’économie du Québec en entier. Pour la CCQ, la mise en place de mesures favorisant davantage la polyvalence et la mobilité professionnelle des travailleurs, tout en tenant compte des besoins de spécialisation pour certains aspects du travail, constitue la voie à privilégier pour atténuer ou régler certaines situations observées sur les chantiers de construction.
Les fruits de cette consultation permettront de nourrir le processus décisionnel du Conseil d’administration de la CCQ et de faire des recommandations en vue d’éventuels projets de changements règlementaires. Il s’agit de l’amorce d’un processus de consultation périodique, puisque la CCQ a l’obligation de produire un rapport tous les cinq ans sur la juridiction de métiers (Règlement sur la formation professionnelle de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction (RLRQ, chap. R-20, r. 8)).
Pour participer
Les organisations, les organismes ou les individus souhaitant participer à cette consultation doivent le faire en déposant un mémoire ou encore en exprimant leurs commentaires par écrit. Tous les renseignements pertinents concernant la consultation et les neuf sujets sont disponibles dans la section « Consultation métiers 2015 » http://www.ccq.org/fr-CA/Medias/H_Metiers/H06_ConsultationMetier2015.
Je crois que les entreprises en alarme incendie devraient avoir une licence CMEQ, avec une sous-catégorie spécifique puisque, pour avoir travaillé pour une compagnie en alarme incendie, elle s’improvise entrepreneur électricien; les gestionnaires ou qualifiants n’ont aucunes connaissance en électricité, pourtant ils se permettent de réaliser certains travaux, ce qui ne devrait pas être permis. De plus, souvent ce sont les techniciens en alarme qui font ces dits travaux puisqu’un électricien classe C coute trop cher…
Donc, tout ce qui touche conduit, câblages, devrait être réalisé par des entreprises électriques qualifiées en électricité, avec des ouvriers qualifiés , et non pas par un ouvrier qui a réussi à accumuler 8 000 heures en raccordant des détecteurs de fumée et passé son examen de classe C parce qu’il est allé voir un certain Monsieur (chinois) ou autre, qui donnent les cours sur l’examen. Ce n’est pas parce que tu réussis un examen théorique que cela te qualifie de compétent.
Donc, les compétences en électricité sont obligatoires pour réaliser les travaux d’alarme incendie et non le contraire, ce qui me fait dire qu’une entreprise d’alarme incendie même si elle détient la licence A de la CMEQ ne devrait pas, à moins d’avoir un gestionnaire avec des VRAIES compétences électriques, exécuter des ouvrages de conduits et de câblage.
Bonjour Monsieur Éthier,
Merci de prendre le temps d’exposer votre point de vue.
Vous parlez du « chinois », dont plusieurs personnes parlent, mais que personne n’ose identifier. Il serait important de nettoyer le milieu de l’électricité, avant qu’une commission d’enquête comme la Commission Charbonneau vienne bouleverser l’ensemble du monde québécois de l’électricité. Si vous avez des indications sur l’identité du « chinois » et de la route pour se rendre à lui, laissez-le nous savoir et nous informerons les personnes qui peuvent agir. Il est important que le métier d’électricien soit au-dessus de tout soupçon.
Normand Gosselin, éditeur
Mr Gosselin , même si je voulais je ne pourrais pas car je n’ai pas fait affaire avec… par contre je ne dis pas que cette personne soit inutile puisque, de ce que je comprends, c’est qu’elle fait les exercices en fonction de l’examen Classe C ou A. Je dis simplement qu’une licence X dans la poche ne donne pas obligatoirement la compétence d’exécution. Les gestionnaires d’entreprise électrique devraient avoir un minimum d’heures en chantier ou être sur les chantiers…
ps: le Mr dit le Chinois est né à cause des examens requis qui ne reflètent pas vraiment la réalité d’un ouvrier en électricité, exemple le bobinage d’un moteur,
Bonjour Monsieur Éthier,
Merci de vous exprimer ainsi, clairement.
Heureux de vous compter parmi nos abonnés,
Normand Gosselin