
Hydro-Québec constate que les modifications annoncées le 18 août par son partenaire américain Northern Pass Transmission (NPT), portant sur la portion de la ligne située au New Hampshire, constituent une avancée favorable à la réalisation du projet. Cette annonce s’inscrit dans les différentes démarches en cours pour réaliser ce projet d’interconnexion, qui offre des avantages tant à la Nouvelle-Angleterre qu’au Québec en améliorant l’intégration et la fiabilité des deux réseaux.
Ce projet permettrait à la Nouvelle-Angleterre de répondre aux besoins importants en approvisionnement énergétique en lui fournissant une nouvelle source d’électricité propre et peu émettrice de gaz à effet de serre. De plus, l’hydroélectricité québécoise :
- diversifie l’approvisionnement énergétique dans une région où près de 45 % de l’électricité est produite à partir du gaz naturel ;
- est une source d’énergie fiable qui exercera une pression à la baisse sur les prix de gros dans toute la région, grâce à son coût d’exploitation stable ;
- fournit une grande souplesse d’exploitation. Les centrales à réservoir offrent de grandes capacités de stockage et peuvent démarrer en quelques minutes pour répondre aux aléas de la demande d’électricité.
Pour Hydro-Québec, les ventes d’électricité aux marchés voisins sont une source de revenus intéressante et ont un impact positif sur ses résultats financiers. Il est alors facile de comprendre pourquoi Hydro-Québec continue de construire et de laisser construire des installations productrices d’électricité, alors qu’on parle d’énorme surplus d’électricité. Évidemment, la prudence exige qu’on ait une marge de manœuvre pour les périodes de pointe de demande; l’hiver 2015 passe à l’histoire pour ses froids intenses et répétitifs, mais les québécois n’ont jamais manqué d’électricité. La Nouvelle-Angleterre désire se garantir cette régularité d’approvisionnement.
Il est à noter que les changements proposés au New Hampshire n’ont pas d’impact sur le tracé à l’étude pour la portion québécoise de la ligne. Le point de traversée de la frontière entre le Québec et le New Hampshire demeurera également le même.
Les consultations publiques au Québec se poursuivront en septembre 2015. Hydro-Québec présentera à ce moment la variante du tracé retenue. Les rencontres tenues avec le milieu d’accueil de ce projet ont permis à l’entreprise de comprendre les préoccupations du public et d’optimiser les variantes de tracé à l’intérieur de la zone d’étude, qui s’étend du poste des Cantons, à Val-Joli, en Estrie, à la frontière américaine.
Ce projet de ligne de transmission vers la Nouvelle-Angleterre est d’une longueur d’environ 400 kilomètres, dont près de 100 qui traversent les montagnes blanches du New-Hampshire seraient enfouis. La ligne aurait une puissance de 1 000 mégawatts, en courant continu de 320 kV.
La Nouvelle-Angleterre compte six États : Maine, Massachusetts, New Hampshire, Vermont, Rhode Island et Connecticut et compte près de 15 millions d’habitants.
Pour en savoir davantage sur la portion québécoise du projet, cliquer ici
Pour plus d’information sur les modifications proposées au NPT (en anglais seulement), cliquer ici
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