WOW! C’est avec ce terme que s’est exprimé Denis Brault lorsqu’on lui a demandé son appréciation de la formation sur le dégel des conduites d’eau à l’électricité. M. Brault a été tout simplement ébloui par la qualité du contenu de la formation, tant du côté du survol des notions essentielles en électricité, que du côté des techniques de dégel des conduites d’eau à l’électricité elles-mêmes. « Ça fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de toucher à la théorie avec autant de profondeur. J’ai quitté l’école il y a maintenant plus de 30 ans. C’est tout simplement merveilleux la façon dont tout a été expliqué aujourd’hui. »
Brault est bien placé pour parler ; il fait partie du comité de perfectionnement du maitre électricien et de la formation de la main-d’œuvre – formation continue, de la CMEQ, en plus d’être deuxième vice-président provincial, représentant la section Longueuil-Sorel.
Quant aux techniques de dégel des conduites d’eau à l’électricité, l’opinion de M. Brault est qu’elles sont très complètes et on ne peut plus sécuritaires. Par le passé, certains clients lui ayant demandé de procéder à un tel dégel, M. Brault a dû avoir recours à de l’aide extérieure pour arriver à accomplir la tâche avec la perfection qu’il exige de lui-même. Maintenant, les éléments qui lui manquaient sont couverts à son gout. M. Brault voit dans le dégel des conduites d’eau à l’électricité un autre domaine d’activité intéressant pour les entrepreneurs électriciens.
Dans l’ensemble, plus de 130 personnes ont assisté à ces formations qui ont débuté le 11 novembre dernier. Il y aura encore salle pleine à Montréal, le 15 décembre prochain, alors que les sessions de Québec et de Sherbrooke sont en période d’inscription. Quelques sessions privées à des petits groupes d’employés municipaux ont aussi eu ou auront lieu. L’hiver étant à nos portes, les municipalités s’organisent pour pouvoir répondre adéquatement à la demande.
L’APSAM (l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail, secteur affaires municipales) recommande cette formation, de même que la formation sur la sécurité en matière d’électricité au travail, basée sur la Norme Z462-15. D’ailleurs, un long article sur le sujet sera affiché sur son site internet au cours des prochains jours. Il fait suite aux travaux d’un comité de travail formé de représentants de plusieurs municipalités, de la CMEQ, de la CMMTQ, de la CSST et de syndicats, qui s’est réuni en séances de travail à plusieurs reprises depuis le printemps dernier. Faut-il rappeler l’hiver difficile que nous avons connu au Québec en 2015…
De son côté, la Ville de Montréal est à préparer une procédure détaillée qui permettra à ses employés de pouvoir passer à l’action en toute sécurité, tant pour eux-mêmes que pour les biens des citoyens. D’autres municipalités ont aussi apporté leur savoir, leur expérience, et le produit final sera mis à la disposition de toutes les municipalités du Québec au cours des prochaines semaines. Le projet est sous la direction de M. Patrick Larochelle, ingénieur, conseiller principal SST, à la division de la prévention, Direction santé et mieux-être du service des ressources humaines de la Ville de Montréal. M. Larochelle a formé un comité à cet effet et s’est adjoint des services externes de consultation pour réaliser cette procédure.
Salles bien remplies à chaque occasion, les formations sur le dégel des conduites d’eau à l’électricité obtiennent l’attention des employés des villes (électriciens, plombiers, ouvriers, patrons, etc.), de plusieurs entrepreneurs électriciens et d’ingénieurs.
L’Institut Électricité Plus a choisi d’amener les participants dans un milieu différent de leurs habitudes pour cette formation, de dépaysement même, ce qui augmente considérablement le niveau d’attention et d’apprentissage; les repas de qualité en font partie.
Le très expressif Gilbert Montminy, ingénieur en électricité, capte fortement l’attention des participants; il n’hésite pas, entre autres, à mimer certaines de ses explications.
Le groupe à Québec comptait 28 participants, venus de plusieurs régions, d’aussi loin que Fermont.
Les groupes ont réuni entre 12 et 51 participants depuis le début de la série de sessions. Les prochaines sessions sont tout aussi prometteuses.
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