Le Complexe La Romaine produit déjà 58% de sa capacité totale, selon les chiffres fournis par Hydro-Québec. Rappelons que la première centrale du complexe, Romaine 2, laquelle a une puissance installée de 640 MW, a été mise en service à la fin de 2014. À la Romaine 1, la centrale a commencé à produire ses premiers mégawatts le 25 novembre dernier avec la mise en service du premier groupe turbine-alternateur, suivi du deuxième groupe le dimanche 13 décembre, ajoutant un autre 270 MW.
Ceci amène donc la production de ces deux centrales à 910 MW, sur un total projeté de 1 550 MW pour l’ensemble du Complexe. Les travaux se poursuivent sur le chantier de la Romaine-3 en vue d’une mise en service à la fin de 2017. Par ailleurs, l’année 2016 marque le début des travaux sur le quatrième et dernier chantier du Complexe, soit l’aménagement de la Romaine-4, dont la mise en exploitation est prévue pour 2020.
Lancé en avril 2012, le chantier de la Romaine 1 a été l’objet d’une première mondiale avec le montage du premier groupe turbine-alternateur en moins de douze mois. De plus, la construction de l’ensemble des ouvrages a été complétée huit mois d’avance sur l’échéancier. Plus de 2 000 travailleurs étaient à l’œuvre sur les chantiers du complexe hydroélectrique de la Romaine à la pointe des travaux en 2015, pour une quatrième année de suite. Depuis le début du projet, environ 45 % des travailleurs proviennent de la Côte-Nord.
« La mise en service du deuxième groupe arrive à point nommé pour Hydro-Québec. Au cours des prochaines semaines, la centrale sera mise à l’épreuve alors qu’elle sera sollicitée pour répondre à la demande québécoise lors des périodes de pointe hivernales », a précisé M. Éric Martel, président-directeur général d’Hydro-Québec. Cependant, cette déclaration de M. Martel fut faite lors de la mise en exploitation des deux groupes turbine-alternateur de La Romaine 1 en décembre. Depuis, dame température a plutôt décidé d’offrir les six premières semaines de 2016 en mode quasi-printemps, avec des températures de beaucoup au-dessus de la normale, avec plusieurs redoux qui sont en train de faire damner les responsables de patinoires extérieures, de glissoires, des centres de ski, et des sites de sentiers de ski de fond et raquette.
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