Selon La Presse, le déficit d’entretien cumulé à la Maison de Radio-Canada dépasse les 170 millions; pour lire l’article qui le mentionne, cliquer ici. L’urgence de rénover de nombreuses écoles relève également d’un entretien déficient. De nombreux administrateurs coupent dans ce secteur afin de réduire leurs budgets d’exploitation, ce qui, en fait, est du pelletage par en avant : on remet l’entretien à plus tard, quand ce n’est pas tout simplement entreposé dans le département des oubliettes, et un jour l’édifice n’est plus utilisable ou l’entretien coute aussi cher que de construire à nouveau.
Les électriciens rencontrés lors de formations en parlent régulièrement : la maintenance est souvent négligée, particulièrement dans les bâtiments des municipalités, des gouvernements, dans les écoles et dans les hôpitaux. Plusieurs administrateurs ont même aboli leurs départements internes d’électricité pour confier leurs travaux à des entrepreneurs, appelés en renfort uniquement après qu’un bris est signalé, d’où des couts de beaucoup supérieurs à l’entretien régulier.
Qu’on se le dise : la maintenance n’est surtout pas une option; c’est de la bonne gestion. Les entreprises manufacturières, pour la plupart, évitent les interruptions de production grâce à une maintenance soutenue, grâce à la détermination régulière des priorités de maintenance.
Maintenance Québec affiche de nombreux textes sur son site internet et propose plusieurs formations pour bien informer les responsables de maintenance, de production et les responsable qui fournissent des services, de la nécessité de travailler en collaboration afin que les opérations soient continues et que les équipements soient entretenus selon un ordre de priorités bien établi. Pour avoir accès à ce site internet, cliquer ici.
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