
Fruit de la stratégie énergétique 2006-2015, l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA) plaide pour une meilleure percée de l’énergie éolienne sur un horizon de 10 ans. Pour avoir participé à la consultation publique « Vers une nouvelle politique énergétique pour le Québec », la filière éolienne fait partie des regroupements qui attendent avec impatience le dévoilement de la prochaine politique énergétique québécoise 2016-2025, qui devrait voir le jour au début avril.
CanWEA recommande entre autres une augmentation de 15 % du taux de pénétration de l’éolien d’ici à 2025. Pour ce faire, elle veut des objectifs clairs et précis visant la mise en service idéalement de 500 MW de nouveaux projets par année, ou du moins, au minimum, de 350 MW de projets installés annuellement; mais si on suivait cette logique mathématique de CanWEA, on en arriverait plutôt à doubler la capacité éolienne au Québec d’ici 2025. En parallèle, elle réclame la mise en place de mécanismes pour intégrer l’énergie éolienne aux exportations d’électricité d’Hydro-Québec.
Enfin, elle prêche pour le développement de nouveaux marchés créateurs d’emplois et de richesse, pour un modèle flexible de participation des collectivités aux projets éoliens ainsi que pour un processus clair, transparent et compétitif dans l’octroi des futurs contrats d’approvisionnement éolien.
(Pour consulter le document de l’Association canadienne de l’énergie éolienne, cliquer ici)
Selon la filière éolienne, 10 milliards de dollars ont été injectés dans l’économie du Québec grâce à l’industrie éolienne, des investissements qui ont entrainé la création de 500 emplois. Dans la province, la puissance d’énergie éolienne atteint 3 262 mégawatts, soit l’équivalent d’une production en électricité pouvant alimenter 600 000 foyers. Selon le dernier recensement, 1 786 éoliennes érigées à l’intérieur de 42 parcs éoliens tournent au Québec.
(Pour surveiller la sortie de la politique énergétique 2016-2025, c’est ici)
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