Les étudiants en ingénierie et en administration des affaires de premier cycle de certaines universités et collèges canadiens entrent en compétition chaque année, depuis cinq ans, afin de résoudre une problématique liée à la mobilité électrique. Le 5e Concours étudiant annuel de Mobilité Électrique Canada (MÉC), en marge du Symposium EVS29, a couronné pour la première fois l’Université Dalhousie de Nouvelle-Écosse, le 19 juin.
La présentation des gagnants s’est distinguée du lot par sa « vision pratique » et « rafraichissante » a mis en lumière Louis Tremblay, d’AddÉnergie, commanditaire du concours. La question posée consistait, dans un premier temps, à choisir entre deux facteurs critiques quant à l’objectif québécois d’atteindre 100 000 véhicules électriques en circulation d’ici 2020, soit une meilleure autonomie de la batterie, soit le déploiement d’infrastructures de recharge. Dans un deuxième temps, les équipes devaient concevoir un modèle d’affaires qui viendrait soutenir le déploiement rapide du réseau de bornes électriques en incluant les principaux défis à relever.
L’équipe de l’Université Dalhousie a impressionné le panel de juges composé de Benoit Boulet, doyen associé à la faculté d’ingénierie de l’Université McGill, de Charlotte Argue, directrice adjointe du Fraser Basin Council, et de Robert Dupuy, de l’AVÉQ. : « Nous avons proposé un plan d’affaires pour accélérer l’adoption des bornes électriques qui s’appuie sur l’utilisation du véhicule électrique en modulant le cout d’utilisation des infrastructures en fonction de la demande. En période de pointe, le cout de recharge serait moins élevé » a expliqué Grant Poulain, chef d’équipe de l’Université Dalhousie, gagnante du concours.
Leur concept pourrait de plus rapidement s’implanter en intégrant le nouveau protocole aux infrastructures déjà existantes, a-t-il ajouté.
Grant a expliqué que lui et ses coéquipiers entraient dans cette compétition avec confiance, mais redoutaient les solutions novatrices que pourraient apporter leurs collègues des autres universités. « Notre solution comportait plusieurs aspects, dont des normes et règlementations. Notre idée était réaliste et facile à intégrer. C’est très excitant d’avoir gagné ! » L’équipe gagnante pourra choisir entre un prix en argent de 2 016 $ ou l’installation d’une borne de recharge électrique sur le campus universitaire.
À l’occasion de cette compétition relevée s’affrontaient les étudiants de l’Université Dalhousie, de l’Université McGill, de l’Université de Colombie-Britannique, de l’école Polytechnique de Montréal, ainsi que du Cégep de Saint-Jérôme.
Saïd LOUKIL dit
Moi, je suis pour un Bilan Carbone = Zero. Celui du VAE : vélo électrique assisté par des panneaux (énergie Solaire). C’est l’avenir. Toujours est-il que l’électricité de HQ (Hydro-Québec) n’est pas une mesure d’atténuation totale. Juste à titre d’exemple:
De la même façon que le bilan carbone du vélo mécanique, celui du VAE a été calculé à partir d’une durée de vie d’au moins 8 ans et une utilisation du cycle sur une distance de 2 400 km/an.
Pour devancer les remarques sur la durée de vie des batteries, nous pouvons signaler que Monsieur Viac, conseiller E-Bike System chez Bosch, a indiqué lors des Assises du vélo électrique que ses batteries lithium-ion ont une durée de vie de 400 à 500 cycles (un cycle correspondant à une autonomie d’environ 80 km).
La durée de vie du VAE de l’étude est donc correcte. Une étude de TNO a estimé les émissions de CO2 du VAE à environ 16 g CO2e/km (7 g pour la production et la maintenance, et 9 g liés à la production de l’électricité). A cela s’ajoutent, comme pour le vélo, les émissions de GES induites par le« carburant »du cycliste qui sont de 6 g CO2e/km (4,4 kcal/km de plus qu’en voiture). Les VAE émettent donc environ 22 g CO2e/km. Soit une valeur très proche de celle du vélo mécanique
POURQUOI dois-je ‘’ Carburé @ l’énergie Solaire ‘’….?
Le VAE émettent donc environ 22 g CO2e/km. Soit une valeur très proche de celle du vélo mécanique
Véhicule au Diesel : La masse de CO2 rejetée par mole d’octane consommée est de : 44*16 = 704 g
http://www.saidloukil.org/416737963
Je Carbure @ L’énergie Solaire
سعيد الو كيل Saïd LOUKIL
Normand Gosselin dit
Merci, Monsieur Loukil, de nous partager votre opinion. Nous l’avons transmise à un expert en mobilité électrique afin d’avoir un deuxième son de cloche sur le sujet.
Voici son commentaire:
Le vélo assisté électrique utilisant des PV c’est bien si on a de la difficulté à se relier au réseau, sinon sans infrastructure additionnelle, il est vraiment plus pratique d’utiliser l’hydro-électricité disponible presque partout à faible coût.