Les professionnels de l’électricité ont été plus de 800 en 2016 à assister à l’une ou l’autre des formations organisées par L’Institut Électricité Plus. Et 2017 commence sur le bon pied, avec plusieurs centaines d’inscrits aux diverses formations présentées depuis le début de l’année et jusqu’au 4 mai prochain.
Les employeurs tiennent de plus en plus à bien protéger leurs employés et à se conformer aux règlements et suggestions de la CNESST en matière de sécurité. Quant aux formations axées vers le technique et l’entretien, elles obtiennent aussi la faveur des employeurs désireux de voir leurs professionnels de l’électricité être à la fine pointe de l’évolution dans leur domaine respectif.
Pour consulter la liste des formations qui auront lieu d’ici le 4 mai, cliquer ici. Les sujets sont variés, allant du dégel des conduites d’eau à l’électricité à la sécurité en matière d’électricité au travail, en passant par la procédure de cadenassage et la sécurité des machines, ainsi que l’électricité dans les hôpitaux et autres établissements de santé.
Ces formations ont été organisées parce que la demande des employeurs et des professionnels de l’électricité était suffisante. C’est ainsi que les formations à venir seront présentées en dehors des grands centres, dont St-Jean-sur-Richelieu, Drummondville et Rimouski. Lorsque L’Institut peut compter sur un nombre minimal de participants, les formations sont organisées. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle L’Institut présentera même une formation à Edmundston, au Nouveau-Brunswick, à la fin-mars.
Dans chaque cas, L’Institut fait appel aux formateurs reconnus comme étant les plus compétents de leur secteur. Ils sont des formateurs-experts travaillant pour Schneider Electric, Hewitt Énergie, l’Association sectorielle de fabrication d’équipement de transport et de machinerie (ASFETM), souvent aussi des retraités de la CNESST et autres organismes reconnus.
Description de la photo principale : Sur la photo #1, Patrice Lacombe transmet une fois de plus ses connaissances en sécurité en matière d’électricité au travail, formation qu’il a présentée une dizaine de fois en 2016 et ici le 14 février 2017. Sur la photo # 2, Patricia Vega, ing., parle de sécurité machines, formation qu’elle a aussi présentée de nombreuses fois en 2016 et se prépare à en faire autant en 2017. La photo # 3 nous montre un passionné de groupes électrogènes, Michel Guindon, de Hewitt Énergie, lors d’une formation à Candiac. Puis André Turcot, ing., sur la photo # 4, alors qu’il explique le cadenassage pour toutes les formes possibles d’énergie.
Claude Pelletier, csss-iugs, Sherbrooke. dit
Bonjour, parlant de formation , j’ai entendu dire que le code électrique 2o17 serait sur le point d’être adopté et/ou édité et qu’il serait en vigueur d’ici la fin de l’année. Y a-t-il une date de sortie précise et avez-vous déjà des dates de formation en vue pour les principaux changements (et il semble qu’il y en aura plusieurs…)?
Normand Gosselin dit
Bonjour, Monsieur Pelletier,
Lorsque le comité du code de la Régie du bâtiment a complété les changements qu’il veut apporter au code, il soumet le tout au Ministère du travail. Celui-ci fait réviser le tout par ses avocats avant de remettre le dossier au Conseil des Ministres. Le Conseil des Ministres publie l’information dans La Gazette officielle et toute personne ou organisme qui s’oppose à une ou des changements a 30 jours pour signifier son opposition. La Régie du bâtiment a alors 60 jours pour y répondre. Le nouveau Code de construction du Québec, Chapitre V – Électricité entre en vigueur six mois plus tard.
Dans le cas présent, la 23e édition du code a été soumise au Ministère du Travail en septembre dernier, mais les juristes sont en grève depuis octobre dernier. Ils pourront le réviser à leur retour au travail. Puisque nous ne savons pas quand la grève prendra fin, nous ne savons pas quand le code entrera en vigueur.
De notre côté, lorsque les délais d’opposition seront écoulés et que le code sera accepté (six mois avant son entrée en vigueur), nous organiserons des formations un peu partout au Québec, dont au moins une à Sherbrooke. Tout destinataire inscrit à notre liste d’envoi recevra une invitation et nous publierons l’information également dans le Magazine.
Au plaisir de vous rencontrer de nouveau,
Normand Gosselin
Claude Pelletier, csss-iugs, Sherbrooke. dit
Merci beaucoup Monsieur Gosselin pour ces détails très éclairants.