Dans la foulée des révélations effectuées par plusieurs médias québécois entourant la surfacturation de l’électricité aux consommateurs d’Hydro-Québec, la société d’État a fait le point récemment sur la situation.
Dans un premier temps, elle a réitéré que ces écarts entre le prix facturé à ses clients et le coût réel de la production de l’électricité n’étaient pas des erreurs de facturation, mais bien des écarts de rendement, concept qu’elle a défini comme la différence entre le rendement réel et le rendement autorisé par la Régie de l’Énergie pour une année donnée. Ces écarts de rendement lui ont permis d’effectuer des gains par rapport aux prévisions d’efficience qu’elle détermine au début de chaque année.
Les tarifs de l’électricité demandés chaque année par Hydro-Québec sont fixés en fonction du cout de production identifié par la société d’État pour fournir l’électricité à ses 4,2 millions d’abonnés. Toutefois, c’est la Régie de l’énergie qui détermine officiellement le tarif de l’électricité.
Donc, les gains d’efficience réalisés par Hydro-Québec se sont traduits en des surplus. Un mécanisme visant le partage de ces excédents avec la clientèle de la société d’État avait été adopté par la Régie de l’énergie en 2014. Par contre, la mise en application de ce mécanisme a été suspendue jusqu’au retour à l’équilibre budgétaire du Québec comme le prévoit la Loi concernant la mise en œuvre de certaines dispositions du discours sur le budget du 4 juin 2014 et visant le retour à l’équilibre budgétaire en 2015-2016.
Or, maintenant que l’objectif de l’équilibre budgétaire a été atteint, les écarts de rendement seront partagés avec les clients d’Hydro-Québec par le biais de tarifs plus équitables. Selon les informations émises par Hydro-Québec, les Québécois paieront en 2017 leur électricité deux fois moins chère qu’à Toronto. Le tarif québécois sera également six fois inférieur à celui de New York.
Pour consulter le communiqué d’Hydro-Québec, cliquer ici
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