La RBQ a pour mandat de veiller à la qualité des travaux de construction et à la sécurité du public dans 10 domaines d’intervention, dont l’électricité. Elle a été instituée le 1er février 1992, donc célèbre cette année son jubilée d’argent.
Les activités de la RBQ sont divisées en quatre grands secteurs :
- La règlementation : élaboration et mise à jour de la règlementation contenue notamment au Code de construction et au Code de sécurité, adoptés en vertu de la Loi sur le bâtiment.
- La qualification professionnelle des entrepreneurs de construction et des constructeurs-propriétaires : évaluation des compétences et de la probité des candidats, délivrance de licence appropriée.
- La surveillance : inspection, vérification et enquêtes.
- Les garanties financières : protection des acheteurs de maisons neuves en encadrant l’administration du Plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs et par le cautionnement de licence pour des travaux effectués par un entrepreneur licencié.
Au Canada, la RBQ demeure l’un des seuls organismes règlementaires regroupant sous une même autorité 10 domaines d’intervention. Une petite organisation de quelque 475 personnes qui y œuvrent et dont le travail a des répercussions fondamentales dans la vie courante de tous les citoyens du Québec. Les employés de la RBQ sont fiers du travail accompli au cours des 25 dernières années.
Gilbert Montminy, ingénieur, est le responsable du secteur « Électricité », Direction de la règlementation et du soutien technique. L’efficacité de son travail a été décorée, en juin 2013, de l’Ordre du mérite CSA. On le voit ici en compagnie de M. Bob Cook, président du Groupe CSA de l’époque, lui remettant la plaque hommage.
Et parlant de professionnalisme des ingénieurs du gouvernement du Québec, en raison des inondations qui frappent la province en ce printemps très particulier, ils/elles ont retardé leur grève d’au moins deux semaines (au 24 mai –ndlr), grève qui devait débuter le mercredi 10 mai. « On n’ira pas faire la grève pendant que les gens ont le plus besoin de nous. On prendra pas la population en otage pour améliorer nos salaires », a alors déclaré le président de l’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernent du Québec (APIGQ), M. Marc-André Martin. Rappelons également que le syndicat doit donner un avis de 10 jours ouvrables à l’employeur avant de déclencher une grève.
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