Transition vers les énergies propres à Pékin
La Chine déploie actuellement de grands efforts pour se positionner en tant que « champion des énergies propres », alors que 160 000 panneaux solaires produisant 40 MW d’électricité ont été installés sur un lac de l’Anhui. Cette production photovoltaïque, reliée au réseau électrique, permettrait d’alimenter 15 000 foyers en électricité.
La province chinoise a en effet inauguré à la mi-mai la plus grande centrale solaire flottante au monde. Celle-ci occupe le site d’une ancienne mine de charbon qui s’est jadis effondrée. Si 62 % de la production électrique est fabriquée à partir d’usines de charbon en Chine, le pays poursuit ses efforts de transition vers les énergies renouvelables. Il fabrique déjà les deux tiers des panneaux solaires de la planète.
Depuis 2016, la Chine a doublé sa production photovoltaïque. Son objectif : doubler – soit d’augmenter de 11 % à 20 % – sa consommation provenant de sources d’énergie à faibles émissions, incluant le nucléaire, d’ici 2030.
(Pour lire un article de La Presse à ce sujet, cliquer ici)
Québec amorce un virage en mobilité durable
Une première politique en mobilité durable verra le jour au printemps 2018. Le gouvernement du Québec a annoncé, le 9 juin, le début des travaux de réflexion, en vue d’élaborer une vision et les grandes orientations qui viendront définir cette première Politique en matière de mobilité durable.
Près de 70 organisations des domaines du transport, du milieu municipal, de la société civile et du milieu des affaires ont répondu à l’appel pour faire part de leurs points de vue et de leurs priorités sur cet enjeu. Le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports ainsi que le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques piloteront cette politique à bon port.
Cette politique englobera le transport des personnes, mais aussi des marchandises dans tous les modes de transport. Rappelons que ce virage vise à atteindre les cibles ambitieuses pour réduire – de 80 % à 95 % sous le niveau de 1990 d’ici 2050 – les émissions de gaz à effet de serre et accélérer la transition énergétique. Selon les statiques les plus récentes, en 2012, le secteur du transport est le principal responsable des émissions de gaz à effet de serre au Québec, représentant à lui seul 44,7 % de ces émissions.
Ajoutons qu’en parallèle le gouvernement planche aussi sur un Plan d’action en électrification des transports et sur une Politique énergétique, dévoilée le 26 juin. Pour lire notre article sur le sujet, cliquer ici.
(Pour consulter le communiqué, cliquer ici)
Subvention de 4,25 M$ : Laval testera deux autobus électriques rechargeables
Un projet de démonstration de deux autobus électriques dotés d’un prolongateur d’autonomie se prépare en complicité avec TM4, la Société de transport de Laval (STL) et l’entreprise Cummins. Par le biais du Fonds vert et du programme Technoclimat, le gouvernement du Québec a annoncé, le 22 juin, l’octroi d’un coup de pouce financier à projet à hauteur de 4,25 M$.
L’objectif : convertir deux autobus hybrides en autobus électriques et concevoir un système de propulsion rechargeable pour véhicules lourds – soit un système électrique avec prolongateur d’autonomie. Quant à l’impact sur l’environnement, on estime que ces deux bus réduiront les émissions des gaz à effets de serre (GES) de 51 tonnes d’équivalent CO2 en cinq ans. Déployée dans le réseau québécois des autobus urbains, cette technologie permettrait de réduire les GES de 20 730 tonnes d’équivalent CO2 – ce qui représente le retrait des routes de 1 400 véhicules légers.
La STL mettra à l’essai ces deux véhicules dès l’automne. Le projet-pilote représente un investissement de 8,5 M$ sur une période de 18 mois. Le transporteur urbain espère électrifier son parc d’autobus d’ici 2023.
(Pour lire l’article à ce sujet du Courrier Laval, cliquer ici)
Zéro acquisition à l’étranger par Hydro-Québec International
Remise sur pied après avoir disparu en 2003, la division Hydro-Québec International avait reçu le mandat en 2016 de signer des projets d’acquisitions de réseaux électriques à l’étranger pour faire croître les profits de la société d’État. À l’interne, selon La Presse, on s’impatiente qu’aucun projet n’ait à ce jour été amené devant le conseil d’administration.
En 2016, le projet de mettre la main sur 49 % du Réseau de transport d’électricité mis en vente par Électricité de France a fait chou blanc, après des négociations confuses. D’autres occasions d’affaires, notamment en Nouvelle-Angleterre et en Amérique latine, ont également été échappées ou laissées tomber. Serge Abergel, chef des relations avec les médias d’Hydro-Québec, a confié à La Presse : « Nous prendrons le temps nécessaire pour faire les bonnes acquisitions, celles qui seront profitables pour les Québécois et qui respecteront nos valeurs ».
La stratégie, annoncée en grande pompe en 2016, devait permettre à Hydro-Québec de doubler ses revenus à 27 milliards $ d’ici 2030. L’initiative n’a pas engrangé un seul sou à ce jour.
Pour lire l’article complet de La Presse, cliquer ici.
Le Bas-Saint-Laurent réfléchit à offrir le transport en commun électrique
Les huit MRC de la région du Bas-Saint-Laurent contemplent sérieusement l’idée d’instaurer un service de transport collectif entièrement électrique d’ici 2019, rapporte Radio-Canada.
Le manufacturier La Compagnie électrique Lion offre déjà des bus scolaires 100 % électriques et il est sur le point de mettre en marché un minibus électrique. Afin d’évaluer la rentabilité de cette option écologique, le Conseil régional de l’environnement se penche sur une étude de faisabilité. Celle-ci examine entre autres la rentabilité d’une flotte électrique à la lumière des conditions météorologiques et des distances à parcourir importantes dans cette région.
« L’autonomie est suffisante. Il y aurait des ajouts à faire au niveau de la recharge, potentiellement d’une recharge plus puissante, mais oui, c’est faisable », a résumé à Radio-Canada Patrick Morin, agent en environnement et développement durable du Conseil régional de l’environnement. Il faut dire que la région du Bas-Saint-Laurent est particulièrement allumée aux énergies vertes puisqu’elle produit de l’énergie éolienne.
Pour consulter l’article de la SRC, cliquer ici)
Supercondensateur : performances élevées, stockage à faible cout
Des batteries sécuritaires, sans composantes chimiques et durables, des chercheurs de l’Université de technologie Swinburne en Australie y croient. Ils sont sur le point de commercialiser un produit viable, soit un condensateur à base d’oxyde de graphène aux performances élevées et au stockage d’énergie à faible cout.
La surface poreuse du graphène permet aux ions de se déplacer d’une électrode à l’autre lors du processus de charge-décharge. Le supercondensateur peut ainsi collecter, stocker et décharger efficacement l’énergie émanant d’une cellule solaire, ce que les batteries actuelles ne font pas. Cette réalité engendre un gaspillage d’énergie, en plus de limiter la durée de vie des batteries.
Cette percée technologique permettra au professeur Baohua Jia et au Dr Han Lin de commercialiser une batterie mince à base de carbone saine pour l’environnement et qui en plus se recharge en quelques secondes.
Pour lire l’article en entier, en anglais, cliquer ici.
Un avion électrique d’une autonomie de 600 miles
Eviation Aircraft, un membre du programme de mobilité sur demande de la NASA, vient de dévoiler le prototype d’un avion tout électrique pouvant parcourir dans les airs une distance de quelque 600 milles – soit 965 km – sur une seule charge. À bord, jusqu’à neuf passagers et deux membres d’équipage peuvent prendre place.
Le prototype a été présenté au 52e Salon international de l’aéronautique et de l’espace de Paris – Le Bourget. Le manufacturier israélien Eviation Aircraft a utilisé une imprimante 3-D pour développer l’un des premiers avions tout électriques, ce qui lui a permis de mener de nombreux tests quant au design de l’appareil avant d’investir dans les composantes certifiées. Le concept est basé sur une application aérienne de la batterie aluminium air développée par Phinergy combinée à une batterie à haute densité tampon rechargeable.Les tests en vol pourraient commencer d’ici la fin 2018 et l’on prévoit une commercialisation sur un horizon 2021.
Pour un aperçu du projet d’avion électrique d’Eviation Aircraft en vidéo, en anglais, cliquer ici.
Stratégie Électrisons Montréal : en route vers les énergies et la mobilité durable
Montréal veut réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre comparativement au niveau de 1990 d’ici 2020. Comment? Par le biais de sa Stratégie d’électrification des transports, Électrisons Montréal.
À la mi-juin, celle-ci lui a d’ailleurs valu le Prix Distinction 2017 au 10e Gala des Grands prix d’excellence en transport, tenu annuellement par l’Association québécoise des transports. Dans le cadre de cette stratégie 2016-2020, un institut de l’électrification des transports intelligents a ainsi été créé. De plus, la flotte du parc de véhicules montréalais sera graduellement renflouée par des véhicules électriques et la ville a amorcé l’installation progressive de 1 000 bornes de recharge.
La course de véhicules électriques en Formule E, qui se tiendra au centre-ville les 29 et 30 juillet, s’inscrit également dans la foulée des objectifs de la stratégie Électrisons Montréal.
Pour lire un texte de La Presse abordant les différentes initiatives de Montréal en lien avec sa stratégie Électrisons Montréal, cliquer ici.
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