Selon Wikipédia, la sensibilité électromagnétique ou intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques (ou IEI-CEM, ou électro-sensibilité, ou électro-hypersensibilité ou HSEM ou EHS ou syndrome EHS ou syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques, SICEM) fait référence à l’affirmation de personnes qui déclarent souffrir de symptômes qui selon elles sont causés et aggravés par des champs ou des ondes électromagnétiques. Les symptômes décrits sont reconnus comme réels, par l’OMS notamment, sans toutefois qu’un lien de causalité avec l’exposition aux champs et ondes électromagnétiques ne soit établi.
Au Québec, le phénomène préoccupe suffisamment de gens pour qu’une association ait été fondée : le Rassemblement électro sensibilité Québec (RESQ), qui affirme que l’électro-hypersensibilité (EHS) est une condition physiologique caractérisée par des symptômes neurologiques et immunologiques qui apparaissent ou s’intensifient en présence de champs électriques et magnétiques [60 Hz] et de radiations électromagnétiques de type micro-ondes [800 MHz à 5 GHz] que l’on retrouve dans notre environnement technologique.
Une rencontre, organisée en Estrie le 12 décembre 2015 par quatre femmes électrosensibles habitant Sutton et une Montréalaise, a réuni 50 personnes intéressées par le sujet; à noter qu’environ les deux tiers des personnes électrosensibles sont des femmes. Pour en savoir davantage sur cette association et sur l’électrosensibilité, cliquer ici.
Trois membres influentes du RESQ ont prononcé des conférences lors de la Foire Écosphère de Montréal, les 12 et 13 aout. Pour visionner ces conférences au complet :
- La non-reconnaissance de l’électrosensibilité : une violation des droits de la personne, avec Hélène Vadeboncoeur, présidente du RESQ, cliquer ici.
- La minimaison, solution d’avenir pour les personnes électrosensibles, avec Marie-Michelle Poisson, du RESQ, cliquer ici.
- Témoignage d’une électrosensible, entrevue avec Gaétane Boucher, cliquer ici.
Des recherches sont effectuées à plusieurs niveaux concernant ce phénomène. La science a comme habitude de suggérer que les conditions de cette nature non prouvées scientifiquement sont des troubles résultant d’un effet nocebo (du latin : « je nuirai »), donc plus imaginaires que réels. D’ailleurs, l’Académie de médecine de France rappelle de son côté que « l’innocuité des ondes de radiofréquence dans les conditions règlementaires de leur utilisation est reconnue par la communauté scientifique »; en autres mots, si on respecte les règles établies, les ondes de radiofréquence sont inoffensives. Le débat est ouvert, le RESQ travaille à démontrer ses énoncés.
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