
Cadillac Fairview se convertit à la recharge électrique
Les quatre centres commerciaux Cadillac-Fairview de la région montréalaise entrent dans l’ère de l’électromobilité en inaugurant une première série de bornes de recharge pour véhicules électriques.
Embrassant la popularité des voitures électriques au Canada, Cadillac-Fairview (CF) poursuit le déploiement de son programme national de recharge de véhicules électriques lancé en 2017, et offre désormais 45 nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques dans ses diverses propriétés au Canada. Les nouveaux sites de recharge de VÉ au Québec sont situés au Carrefour Laval, au Fairview Pointe Claire, aux Promenades St-Bruno ainsi qu’aux Galeries d’Anjou.
CF a installé au Québec huit bornes de recharge de niveau 2 et quatre bornes de recharge universelle rapides connectées au réseau public de recharge de FLO. Au cours des prochains mois, 22 autres bornes de niveau 2 et 11 bornes universelles rapides feront leur apparition dans 11 autres emplacements de Cadillac-Fairview au Canada.
Le véhicule électrique moins polluant que le conventionnel
Le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG) a tranché la question : le véhicule électrique a le moins d’impact environnemental à long terme que le véhicule conventionnel.
Dans une étude commandée par Hydro-Québec, le CIRAIG a comparé les cycles de vie du véhicule électrique (VÉ) et du véhicule à essence dans le cadre d’une analyse comparative en contexte d’utilisation au Québec. En tout, cinq impacts environnementaux potentiels ont été évalués, soit la santé humaine, la qualité des écosystèmes, les changements climatiques, l’épuisement des ressources fossiles et des ressources minérales.
Dans son analyse, le CIRAIG estime qu’« à faible distance, le véhicule conventionnel présente moins d’impacts potentiels » toutes catégories confondues, mais après deux ans de déplacement, soit à partir de 29 000 km, la tendance s’inverse ; le véhicule électrique devient plus avantageux sur presque tous les aspects. Mais peu importe la durée de vie du véhicule électrique, son impact sur l’épuisement des ressources minérales restera toujours plus grand que celui du véhicule conventionnel, en raison des composantes d’aluminium et de cuivre de la batterie et de sa production, un impact chiffré à 25 %.
Au bilan, au-delà 150 000 km, les impacts environnementaux potentiels du VÉ chutent de 29 % à 65 % par rapport à ceux du véhicule conventionnel, et de 55 % à 80 % après 300 000 km, sans considérer le facteur des ressources minérales.
(Pour consulter le rapport complet, cliquer ici)
Le VÉ trop silencieux? L’industrie brise le silence
Afin de rendre le véhicule électrique et hybride plus sécuritaire pour les piétons, le National Highway Traffic Administration (NHTA) obligera ces voitures, dès 2019, à briser le silence et à émettre un bruit lorsqu’elles roulent à basse vitesse.
Ce nouveau règlement « pro-bruit » vise à prévenir 2 400 accidents par année aux États-Unis, rapporte La Presse. L’organisme américain de règlementation du transport, le NHTA, estime que les piétons, dont les personnes aveugles, ainsi que les cyclistes dépendent du bruit ambiant pour évaluer l’approche d’un véhicule à une vitesse de moins de 30 km/h.
En Europe, une norme existe déjà pour que les constructeurs automobiles dotent leurs véhicules à moteur thermique d’un son artificiel. La Zoé de Renault, par exemple, offre un choix de trois sons qui s’enclenche automatiquement lorsqu’elle circule en deçà de 30 km/h. L’Union européenne a prévu l’entrée en vigueur de cette nouvelle loi obligeant les constructeurs automobiles à équiper leurs nouveaux modèles de véhicules électriques d’un système d’avertisseur sonore d’ici au 1er juillet 2019.
De l’autre côté de l’Atlantique, le projet eVADER (pour Electric Vehicule Alert for Detection and Emergency Response) qui a été lancé en 2011 prévoit développer un signal sonore, harmonisé à tous les véhicules, mais également de faible niveau de décibel pour éviter les nuisances sonores. Le constructeur automobile Nissan, concepteur de la LEAF, est à la tête du consortium de recherche impliqué dans ce projet.
(Pour lire l’article de La Presse, cliquer ici)
La « taxe Tesla » suscite la grogne en Norvège
À l’instar du gouvernement québécois – qui a mis la hache dans l’aide financière accordée à l’achat d’un véhicule électrique de luxe Tesla Model S ou X le 1er avril –, la Norvège veut réduire les avantages fiscaux accordés à l’achat de « lourdes berlines électriques » de plus de deux tonnes.
Immédiatement, la mesure a été surnommée « taxe Tesla » par ses détracteurs puisqu’elle vise directement ces luxueux modèles. Selon le quotidien Le Soleil, dans ce pays nordique où, depuis 2017, 20 % des nouvelles immatriculations profitent à des voitures électriques, le gouvernement propose d’imposer aux véhicules électriques « lourds » une taxe au même titre que celle imposée aux véhicules conventionnels. En déposant son projet de loi, le ministre des Finances Siv Jensen a justifié cette taxe par le fait que ces « lourdes berlines » utilisaient autant de bitume que les voitures à essence et au diésel.
La « taxe Tesla » a été vivement dénoncée par les utilisateurs et par l’industrie. D’autant plus que la Norvège vise à cesser la vente de nouvelles voitures dotées uniquement d’un moteur à combustion, d’ici 2025.
(Pour lire l’article dans Le Soleil, cliquer ici)
(Pour revoir l’article d’Électricité Plus sur la fin de la subvention accordée aux véhicules électriques de luxe au Québec, cliquer ici)
Un tracteur électrique et autonome prêt à être conçu
Le secteur québécois de l’agriculture pourrait assister dès janvier 2018 à la création d’un tout premier véhicule agricole électrique et automne, signé par l’entreprise Elmec, concepteur des bornes de recharge EVduty, en partenariat avec l’Institut du véhicule innovant (IVI).
L’objectif d’utiliser la technologie au profit de l’agriculture est de compenser la pénurie de main-d’œuvre et de contrer la résistance des cultures aux pesticides. Depuis un an, un processus de consultation a permis de tâter le pouls des agriculteurs avec la complicité du Centre d’innovation sociale en agriculture (CISA), un centre collégial de transfert technique (CCTT) affilié au Cégep de Victoriaville, dont l’expertise en agriculture s’allie avec l’expertise de l’IVI, également un CCTT, en transport avancé.
En vue de produire un cahier de charges préliminaire adéquat, les trois partenaires ont rencontré une vingtaine d’agriculteurs et d’intervenants du milieu agricole afin d’identifier les caractéristiques du véhicule agricole autonome idéal. « En restant près des besoins des utilisateurs et en tentant de mieux comprendre leur réalité, on a une perception plus réelle de ce qu’on doit prioriser et on évite de tomber dans ce qu’on peut appeler un ‘’trip d’ingénierie’’ », souligne Vincent Bordeleau, chargé de projet à l’IVI.
Les acteurs concernés ont ainsi mis de l’avant six fonctionnalités nécessaires pour équiper le véhicule en question, dont deux ont semblé faire l’unanimité, soit le désherbage et la collecte d’information sur la santé des sols. Prochaine étape : la conception et la fabrication d’un prototype.
(Pour suivre les réalisations de l’IVI, cliquer ici)
Vote de confiance de Consumer Reports envers les voitures électriques
Les voitures équipées d’un moteur électrique ont une meilleure fiabilité que les voitures avec un moteur à combustion, conclu l’association à but non lucratif Consumer Reports, après avoir collecté des données auprès 400 000 propriétaires de 640 000 véhicules.
Parmi les électriques, la Chevrolet Bolt conçue par General Motors présente une très grande fiabilité, rapporte Consumer Reports, dans un article publié dans La Presse. « Il s’agit de l’un des véhicules les plus fiables de la gamme de General Motors, a affirmé Jake Fisher, responsable des essais automobiles. Les voitures électriques sont de par leur conception moins compliquées que celles à moteur à combustion ou hybrides, ajoute M. Fisher, en raison notamment de l’absence de système d’alimentation en essence, de refroidissement ou de pièces d’usure comme les filtres et les bougies. »
Les modèles Tesla auraient également l’une des meilleures cotes de fiabilité, notamment au chapitre de la mécanique. Le Model X du constructeur américain de véhicules électriques a toutefois une mauvaise note quant à l’aménagement intérieur et au système d’infodivertissement. Consumer Reports prédit une fiabilité « moyenne » pour la nouvelle Tesla Model 3, basé sur l’amélioration des données de fiabilité de la part des propriétaires de la Model S. En effet, le Model 3 est réputé avoir été conçu à partir de la technologie des Model S.
L’enquête démontre par ailleurs que la fiabilité des véhicules fait défaut plus souvent en raison de la plus grande quantité et de la complexité des équipements électroniques à l’intérieur des voitures.
(Pour lire l’article de La Presse, cliquer ici)
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