La Québécoise Saeedeh Barghi-Nia, de l’École Polytechnique Montréal, et les Québécois Étienne Allaire, Adriel Munger et Michel Gémieux, aussi de l’École Polytechnique de Montréal, de même que Paul Cuerrier de l’université de Sherbrooke et Karim Bouzid, de l’université Laval de Québec, ont obtenu l’une des 57 bourses offertes par les entreprises membres d’Électro-Fédération Canada pour l’année scolaire 2017-2018.
Électricité Plus a pu joindre deux d’entre eux afin d’obtenir leurs commentaires et en apprendre un peu plus sur ces jeunes très prometteurs.
Interviewé pour connaitre ses réactions face à cette entrée de fonds, Karim Bouzid a déclaré : Je suis immensément reconnaissant d’avoir obtenu cette bourse car elle va me permettre de financer certains projets personnels reliés à mon domaine. Également, l’obtention d’une bourse est une excellente manière de reconnaître les efforts qui ont été investis dans mes études, ce qui est une source non négligeable de motivation.
Karim se dit passionné par le domaine de la Robotique Mobile, donc par la création de robots pouvant se déplacer sur de grandes distances tout en réalisant certaines tâches complexes. Ces robots réalisent des actions avec l’aide de capteurs et d’algorithmes intelligents qui leur permettent d’interagir avec leur environnement. Un bon exemple serait un robot-démineur. Il en est à sa troisième année au baccalauréat en génie électrique et souhaite poursuivre ses études vers une maîtrise dans ce domaine dans les prochaines années.
Quant à Paul Cuerrier, il a déclaré : Gagner la bourse Stelpro est une expérience hors du commun. Obtenir une bourse n’est pas juste recevoir de l’argent, mais c’est un encouragement à persévérer dans mes études, à continuer de donner mon maximum et même à investir dans des projets personnels que je n’ose pas commencer à cause du coût d’achat (hors de sa portée). Recevoir cette bourse récompense également toutes les heures mises à étudier et à travailler pour réussir mon programme universitaire. Ceci constitue une réussite que je ne croyais pas obtenir en entrant au baccalauréat. Il ajoute : Il serait étrange que je choisisse un autre domaine (comme carrière) vu mon cheminement. Je désire travailler en électronique, plus particulièrement en R&D dans une compagnie. Je souhaite participer à l’avancement de la technologie pour répondre à la demande sans cesse (croissante) de la population (afin) d’obtenir un appareil efficace autant au niveau des fonctionnalités que de la consommation énergétique, peu importe le produit.
À ce jour, Paul Cuerrier a profité de quatre stages :
1er: Siemens Ltée à Drummondville en tant qu’assistance à l’ingénierie (donc aider les ingénieurs dans leur travail et les représenter dans l’usine auprès des employés – Automne 2015).
2e: Stelpro à Saint-Bruno en tant que chargé de projet. Chargé de plusieurs petits projets et de faire la mise à jour des procédures de cadenassage de l’usine – Été 2016.
3e: Umano Medical, à l’Islet, stagiaire en R&D. Chargé de faire les tests de leur principal produit, corriger les problèmes d’interface et trouver les imprécisions des capteurs de pression pour passer une certaine norme – Hiver 2017.
4e: 3IT à Sherbrooke, stagiaire sur un projet de maîtrise. Le projet nécessite de faire l’acquisition de données de patients pour pouvoir les analyser et faire un contrôleur de pression artérielle. Mettre sur table tous les outils nécessaires pour que le projet fonctionne lorsqu’il y aura un étudiant à la maîtrise pour faire le projet – Automne 2017.
Paul a obtenu un diplôme d’étude collégiale en Électronique industrielle au Cégep du Vieux Montréal (obtenu en 2014) et complète présentement sa troisième année au Baccalauréat en génie électrique à l’Université de Sherbrooke, qu’il prévoit obtenir en 2018.
Pour ce qui est de Michel Gémieux, il en est à sa deuxième bourse ÉFC consécutive. Pour accéder à la liste complète des récipiendaires de ces bourses, cliquer ici.
Électro-Fédération Canada (ÉFC) et ses membres aident les étudiants universitaires et collégiaux canadiens à atteindre leurs objectifs scolaires en donnant 154 000 $ dans le cadre de 57 bourses d’études. Depuis la création de ce programme en 1994, plus d’un million de dollars en aide financière ont été accordés à des étudiants.
Cette initiative est primordiale pour les industries électrique et électronique, car elle fournit une occasion pour les membres d’ÉFC de participer à un programme éprouvé. Elle démontre aux étudiants universitaires et collégiaux du Canada que l’industrie électrique offre des choix de carrière valables en génie, vente, marketing, finance, gestion, opérations, technologie de l’information, logistique et ressources humaines.
« Grâce aux membres des industries électrique et électronique de partout au Canada, les bourses d’études d’ÉFC fournissent du soutien aux étudiants Canadiens prometteurs qui poursuivent des carrières dans l’industrie électrique. Ce programme attire également de jeunes talents dans l’industrie et, par conséquent, assure que le Canada consolide sa position de chef de file dans le domaine », a expliqué Joris Myny, président du Programme de bourses d’études de l’ÉFC 2017 et vice-président principal, Divisions de l’usine numérique et industries de processus, et Technologies d’entraînements, Siemens Canada.
ÉFC acceptera les demandes pour le Programme de bourses d’études 2018 à compter de février 2018.
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