
Toronto paie 50 M$ pour 30 bus électriques
La Ville de Toronto a décidé d’embarquer dans le mouvement du transport électrique en consacrant un budget de 50 M$ à l’achat de 30 autobus électriques, rapporte Radio-Canada.
À l’instar de Montréal, la Ville Reine entend tester différents modèles pour en évaluer les performances et le rendement des batteries. Elle achètera ainsi dix véhicules fabriqués par trois entreprises distinctes afin de les mettre à l’épreuve. Si les essais s’avèrent concluants, la Commission des transports de Toronto pourrait doubler sa commande. Les bus entreront en circulation à partir de mars 2019.
(Pour l’article de Radio-Canada, cliquer ici)
Rappelons que Montréal souhaite électrifier sa flotte de 1800 bus dès 2025. (Pour voir le reportage vidéo consacré par Radio-Canada à ce sujet, cliquer ici.) Moins optimiste, Toronto estime qu’elle électrifiera sa flotte d’ici 2040.
L’électrification des transports sous les projecteurs à Saint-Hyacinthe
Près de 12 000 visiteurs et environ 800 essais routiers pilotés par l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ), voilà un aperçu en chiffres du premier Salon du véhicule électrique de Saint-Hyacinthe, qui se tenait du 24 au 26 novembre.
À l’issue de cette première édition, Daniel Breton, consultant en électrification des transports et coorganisateur de l’évènement, faisait le constat que les Québécois ont soif de connaitre et découvrir les véhicules hybrides et électriques. « Le bilan est positif, on ne s’attendait pas à autant de monde ! » a lancé d’emblée M. Breton, à Électricité Plus. Les essais de véhicules électriques ont été particulièrement courus, alors que l’AVÉQ peinait à répondre à la demande. À l’essai, le Mitsubishi Outlander PHEV électrique hybride, l’eGolf de Volkswagen et le Chevrolet Bolt ont été fort populaires.
Lors du Salon, les participants ont été mis en contact avec l’industrie québécoise de l’électrification des transports. « Les gens ont été particulièrement étonnés par ce que les entreprises d’ici avaient à proposer en électrification des transports », a indiqué M. Breton. Entre autres, Sylvain Castonguay a présenté Nordresa, entreprise spécialisée dans les systèmes de propulsion électrique pour camions de livraison, Andy Ta, derrière l’entreprise EcoTuned, a montré ses camionnettes à essence converties en véhicules électriques et Jean Gariépy a fait connaitre Bectrol, distributeur de bornes de recharge électriques.
Fruit de la concertation entre les concessionnaires automobiles de la région, du Technopôle et de la Chambre de commerce, le Salon du véhicule électrique de Saint-Hyacinthe considère que l’évènement a été un succès et a déjà annoncé sa seconde édition. « On va peut-être créer quelque chose, et faire en sorte que Saint-Hyacinthe devienne l’endroit où acheter une voiture électrique », a conclu Daniel Breton.
Nordresa, le Québec dans la mire
Nordresa, une PME de Laval ayant conçu un groupe propulseur électrique pour camions-cube, se spécialise dans la niche des camions de livraison, mais sa technologie pourrait tout aussi bien convenir à d’autres types de véhicules commerciaux, navettes, fourgons et même véhicules d’urgence.
Maintenant que le gouvernement du Québec a annoncé le retour du programme Écocamionnage au Salon du véhicule électrique de Saint-Hyacinthe, Nordresa relancera les discussions avec plusieurs joueurs québécois de l’industrie du camionnage. « Avec le Programme, nos clients pourront bénéficier d’un remboursement de 50 % sur la motorisation électrique. Les couts des batteries et de notre technologie diminuent – ce qui nous permettra d’augmenter la production, à cout désormais attrayant pour les entreprises », s’est réjoui Patrice Desrochers, vice-président.
Pour les mois de janvier et février, Nordresa livrera sept camions-cube à des joueurs américains du secteur de la livraison, tant dans l’état de New York qu’en Californie. L’autonomie de sa technologie avoisine les 120 à 150 km et sa durée de vie est de 12 ans. M. Desrochers assure que les entreprises qui optent pour le moteur électrique pourront réaliser des économies allant de 50 000 à 100 000 $ après trois à quatre ans d’utilisation, selon le kilométrage parcouru annuellement.
(Pour revoir l’entrevue d’Électricité Plus avec Sylvain Castonguay, président de Nordresa, paru au mois d’aout, cliquer ici)
Plus de stations à hydrogène en Californie
Le manque de stations de ravitaillement en hydrogène ne ralentira plus la progression du véhicule à pile à combustible, en Californie. L’état américain vient en effet d’attribuer une subvention de 26,6 M$ à True Zero, qui y installera 12 nouvelles stations d’hydrogène, ce qui portera le total à 31.
L’entreprise a ainsi été sélectionnée par la California Energy Commission dans le cadre de la dernière ronde de distribution d’une subvention visant à développer le réseau de ravitaillement à l’hydrogène en Californie. « Nous ne pourrions pas être plus fiers. C’est une immense responsabilité d’être en première ligne des efforts pour réaliser les objectifs de réduire la soif en carburant de la Californie et, nous l’espérons, de faire un pas vers la disparition du moteur à combustion interne », a souligné Joel Ewanick, président-directeur général de True Zero.
L’insuffisance des stations d’hydrogène représente un défi au développement de la voiture à l’hydrogène, avait confié à Électricité Plus, en novembre, le chercheur Jean-Pol Dodelet, qui a consacré sa carrière aux piles à combustible à membre d’échange de protons (PEM) et aux catalyseurs moléculaires à base de fer pour leur fabrication. (Pour revoir cette entrevue, cliquer ici)
Après quatre ans d’existence, True Zero, qui reçoit du financement de Honda et Toyota, est aujourd’hui le plus grand détaillant d’hydrogène aux États-Unis. Depuis la mise en marché, il y a un an et demi, des Toyota Mirai et Honda Clarity, deux voitures à pile à combustible, l’entreprise californienne a vendu plus de 260 000 kilogrammes d’hydrogène.
Le semi-remorque de Tesla (enfin) dévoilé
Combinant aérodynamisme et design futuristique, le dévoilement du camion-remorque électrique de Tesla a attiré la curiosité des médias et des fans d’Elon Musk, à la mi-novembre.
Ce dévoilement était fort attendu, et avait été reporté à deux reprises déjà. Musk, président-directeur général de Tesla, n’a pas déçu en présentant en grande pompe le Tesla Semi aux quatre roues indépendantes et à l’autonomie de 800 km, avec une pleine cargaison sur l’autoroute. Dans La Presse, on peut lire que le camion dispose également de quatre moteurs et peut accélérer de 0 à 100 km/h en cinq secondes.
Son museau évoque les trains à grande vitesse, et il se décline en couleurs mates ou métallisées. Le prix du Semi, avec 483 km d’autonomie, se chiffrera à 150 000 $US, alors qu’en version 800 km d’autonomie, il coutera 180 000 $US. Sa production devrait commencer à la fin 2019.
Pour lire l’article complet de La Presse, cliquer ici.
La recharge sans branchement, la réalité de demain
Le transfert d’énergie par induction pour les voitures électriques pourrait devenir réalité très prochainement, si on en croit l’avancée des travaux de recherche et de développement chez Nissan, rapporte TVA Nouvelles.
Au Japon, l’équipe d’ingénierie de Nissan menée par Yuya Yamauchi a démontré que leur système pouvait bel et bien recharger une Leaf sans aucun branchement requis. Le véhicule doit simplement se stationner au-dessus de la plaque installée au sol pour que les batteries puissent faire le plein d’énergie. La technologie n’est pas tout à fait au point, car l’efficacité de la recharge par induction avoisine les 80 % à 90 %. Il reste encore une grande perte d’énergie à récupérer.
Cette innovation technologique s’inscrit dans le contexte où les véhicules autonomes pourront éventuellement se conduire seuls jusqu’à la station de recharge par induction. L’intervention humaine, qui requiert de brancher un câble dans l’alimentation, ne sera ainsi plus nécessaire dans le futur.
D’autres constructeurs automobiles travaillent également à la recharge par induction, dont Volkswagen, BMW et Honda. Cette technologie est présentement utilisée pour la recharge de brosses à dents électriques ainsi que d’appareils cellulaires. À New York, des plaques d’égout encastrées dans la chaussée permettent déjà la recharge de véhicules électriques par induction, une invention de l’entreprise en démarrage Hevo Power.
(Pour lire l’article complet de TVA Nouvelles, cliquer ici)
Les VÉ bientôt compatibles avec les chargeurs sans fil
Bien que la technologie des chargeurs sans fil – avec la recharge par induction – commence à s’installer dans le monde, les véhicules électriques (VÉ) n’ont pas encore été adaptés en conséquence. Selon La Presse, les constructeurs automobiles promettent de travailler à rendre compatible le VÉ avec les chargeurs sans fil.
Cette intégration au véhicule permettrait d’accélérer l’adoption du VÉ, dans le contexte où Nissan poursuit ses recherches sur la recharge par induction (voir article plus haut) et où Qualcomm et Renault visent à démontrer la faisabilité d’une autoroute électrique capable de recharger un véhicule qui roule à une vitesse de 110 km/h. Également, en Angleterre, le gouvernement a mis en branle un projet-pilote afin de tester des autoroutes électriques munies d’un système de recharge par induction.
Des constructeurs comme Audi, BMW et Mercedes-Benz ont chacun sur la planche à dessin des solutions de chargement sans fil tandis que le fabricant spécialisé Evatran a déjà commercialisé des ensembles de recharge sans fil pour les BMW i3, Chevrolet Volt, Nissan Leaf et Tesla Model S.
(Pour lire l’article complet dans La Presse, cliquer ici)
Lancement de la Smart Fortwo électrique couronné d’un record Guinness
La Smart Fortwo, version électrique, règne désormais au Canada et aux États-Unis, comme le seul modèle de Smart offert en Amérique du Nord. Pour souligner le coup, lors du lancement du nouveau modèle au Canada, Mercedes-Benz a relevé un record Guinness de façon originale.
La filiale du Groupe Daimler a établi un nouveau record pour le « plus de ballons suspendus par l’électricité statique », soit 415 ballons à un seul mur, le 29 septembre, à Toronto. « Pour lancer le nouveau modèle de la smart fortwo electric drive au Canada, nous voulions nous amuser un peu et prouver que les grandes idées peuvent venir sous forme de petits formats au moyen d’une initiative aussi moderne, aussi amusante et aussi originale que le véhicule même », a dit Virginie Aubert, vice-présidente du marketing chez Mercedes-Benz Canada.
La Smart fortwo électrique se décline en deux modèles, le cabriolet et le coupé. Le véhicule, d’une autonomie de 93 km, est équipé d’une batterie lithium-ion d’une puissance de 17,6 kWh ainsi que d’un chargeur embarqué de type 1 de 7 kW. Sa vitesse maximale est de 130 km/h.
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