
La communauté de Quaqtaq, un petit village à l’extrême nord du Québec, bénéficiera dès l’an prochain de l’énergie produite par 80 panneaux solaires photovoltaïques installés il y a quelques jours à peine par Hydro-Québec, rapporte Le Devoir.
Ces panneaux livreront 21 kW d’énergie, ce qui représente seulement 2 % de la puissance installée de la centrale thermique actuelle, mais qui permettra d’économiser 5000 litres de carburant par année, selon la société d’État. Les 400 habitants de la communauté de Quaqtaq font partie de l’un des 22 villages alimentés par un réseau électrique autonome. Sur ces 22 communautés québécoises éloignées, 21 dépendent d’une centrale thermique.
« Ça va réduire la consommation de carburant, mais c’est aussi un laboratoire pour tester les panneaux solaires dans des conditions nordiques », a exprimé Marc-Antoine Pouliot, porte-parole d’Hydro-Québec, dans Le Devoir. Ce premier projet en matière de panneaux solaires d’Hydro-Québec vise éventuellement à convertir tous les réseaux autonomes aux énergies renouvelables. L’objectif est de lancer des appels de proposition en ce sens d’ici 2020.
Comparativement au 3 cents du kilowattheure que coute la production d’électricité dans le sud du Québec, la production d’électricité par les réseaux autonome coute entre 30 et 50 cents du kilowattheure. Cette production par les réseaux autonomes coute à la société d’État 190 M$ par année. Hydro-Québec semble privilégier le solaire pour rendre plus propres les réseaux autonomes, mais serait également intéressée par la biomasse, l’éolien et le stockage d’énergie.
Du côté des Îles-de-la-Madeleine, un appel de proposition pour l’achat d’électricité produite à base de biomasse forestière résiduelle est en cours à Obedjiwan tandis qu’un autre appel a également lancé à Tasiujaq où la centrale thermique a atteint sa durée de vie utile.
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