
À l’opposé des grands centres de données énergivores, des microcentres de données d’à peine quelques mètres carrés se taillent tranquillement une place pour répondre aux besoins des objets connectés et des voitures autonomes, rapporte le site Filière 3e, spécialisé en écoefficacité énergétique.
Appelé « edge-computing » ou informatique en périphérie de réseau, le microcentre de données détient une puissance de traitement décentralisée au service de l’informatique mobile et de l’Internet des objets (IdO). Le traitement des données se fait de façon efficace et sécuritaire sur un nuage informatique local qui s’adonne à des tâches spécialisées.
« Le besoin exponentiel de traitement des données et plus près de l’utilisateur pour certaines applications qui nécessitent une haute qualité de transmission ainsi qu’une latence très réduite (temps de transmission des données entre deux points du réseau) a entraîné un développement des microdata centers », analyse Séverine Hanauer, directrice des ventes de Vertiv.
Quant aux usages des microcentres de données, Damien Giroud, directeur Datacenters chez Schneider Electric, cite : « l’Internet des objets impliquant la connexion sans fil de dispositifs, les systèmes et services au réseau Internet, la réalité augmentée, la connection “machine-to-machine” pour des matériels se parlant entre ateliers sans passer par un nuage en Irlande, ni encombrer les autoroutes de l’information ».
Ces infrastructures sous forme d’enveloppes préfabriquées, intégrées et sécurisées, ont été testées en usine. De plus, elles ont été équipées pour recevoir des serveurs, une climatisation adaptée, un onduleur ainsi que des options de surveillance et des prises d’alimentation. Le domaine des centres de données évolue très rapidement, et ceux-ci commencent maintenant à se miniaturiser.
Pour lire l’article complet de Filière 3e, cliquer ici.
Laisser un commentaire