
Coopérative en Acadie : stimuler l’arrivée de projets éoliens
Le Nouveau-Brunswick souhaite attirer d’éventuels projets en énergies renouvelables et, dans ce dessein, trois municipalités francophones de la région de l’Acadie s’apprêtent à créer une coopérative en énergies vertes, rapporte Radio-Canada.
Pour être prêts et faire front commun lorsqu’Énergie Nouveau-Brunswick lancera un appel de soumissions, Grande-Anse, Paquetville et Saint-Léolin s’unissent ainsi sous cette coopérative fondée par la Commission de développement régional (CDR). Cette alliance leur permettra également de réduire les couts en matière de ressources humaines pour mieux faire progresser le dossier.
Les membres de la future coopérative sont par ailleurs déjà en discussions avec un joueur de l’industrie éolienne en Nouvelle-Écosse pour la construction d’éoliennes sur les terres de la couronne.
(Pour visionner le reportage de Radio-Canada, cliquer ici.)
Les bénéfices des parcs éoliens déferlent
Au début décembre, les huit MRC du Bas-St-Laurent, la Première Nation malécite de Viger et le Collectif régional de développement du Bas-St-Laurent ont obtenu une enveloppe de 1 M$ de la part de la Régie de l’énergie du Bas-St-Laurent, représentant une partie des profits de la production du parc éolien Roncevaux, entré en service il y a un an.
De leur côté, les municipalités de la Matanie ayant participé aux projets des parcs éoliens Roncevaux et Nicolas-Riou, qui commence sa production en décembre 2017, se partageront en 2018 la somme de 701 921 $ en redevances éoliennes, a rapporté L’Avantage gaspésien. Ce montant a été dégagé à la suite de l’exercice financier pour l’année 2018 adopté par le conseil de la MRC, en novembre.
(Pour lire l’article, cliquer ici)
Situé à L’Ascension-de-Patapédia dans la MRC d’Avignon, le parc éolien de Ronceveaux comporte 34 éoliennes d’une puissance installée de 74,8 MW. Il a été construit en partenariat avec la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Énergie éolienne Bas-Saint-Laurent et l’entreprise Invenergy Wind. Ses bénéfices nets ont été évalués à 3 M$ par année.
D’autres bénéfices éoliens, évalués à 7 M$ annuellement, suivront avec l’entrée en service du parc éolien Nicolas-Riou, d’une puissance installée de 224,25 MW, en décembre 2017. (Pour lire l’article de Radio-Canada à ce sujet, cliquer ici)
L’enfouissement de ligne réclamé dans Les Laurentides
Alors que le gouvernement du Québec a finalement accepté d’enfouir 10 km de la future ligne à haute tension Northern Pass en Estrie, des citoyens des Laurentides exigent la même courtoisie en ce qui a trait au projet de ligne haute tension Grand-Brûlé, qui doit relier une ligne à 120 V existante au poste hydroélectrique de Mont-Tremblant.
En décembre, des citoyens et politiciens mécontents ont manifesté devant le siège social d’Hydro-Québec à Montréal pour réclamer l’enfouissement de la future ligne du Grand-Brûlé-Dérivation Saint-Sauveur « afin de protéger le capital paysager de cette région à vocation récréotouristique », peut-on lire dans Le Journal de Montréal.
Rappelons que dans le cas du projet d’interconnexion Québec-New Hampshire, le gouvernement a finalement donné raison aux détracteurs en donnant son aval à la mise sous terre d’une section de la ligne à haute tension, à la hauteur de la forêt Hereford, une aire protégée de 5000 hectares. (Pour lire l’article d’Électricité Plus sur cette lutte, publié le mois dernier, cliquer ici)
De son côté, Hydro-Québec estime que l’enfouissement de la ligne dans Les Laurentides couterait 60 M$ de plus au projet, et qu’il aurait un impact sur les tarifs des clients – ce qu’elle invoquait également pour le projet en Estrie, où est récemment survenu un revirement de situation. En Estrie, le scénario de mise sous terre sera finalement financé par les revenus générés avec les exportations, avait expliqué Hydro-Québec, ce qui limitera la hausse au taux d’inflation.
Notons que la ligne à 120 kV du Grand-Brûlé s’avère nécessaire en raison de la forte croissance des besoins en électricité dans Les Laurentides.
(Pour lire l’article du Journal de Montréal, cliquer ici)
Rendez-vous de l’innovation : entreprendre le virage 4.0
Développement économique de l’agglomération de Longueuil (DEL) a convaincu plus de 300 participants issus de 150 entreprises et quelque 60 chercheurs à s’intéresser à la 4e révolution industrielle. Son 7e Rendez-vous de l’innovation, le 5 décembre, visait à faire connaitre les technologies, outils et stratégies pour entreprendre le virage 4.0.
« Le virage 4.0 est imposé à nos manufacturiers pour assurer leur compétitivité. Pour rivaliser avec la concurrence, la production de demain se doit d’être agile, flexible et personnalisée », a soulevé Julie Ethier, directrice générale de DEL. En 2015, le Boston Consulting Group avait mené une étude auprès d’entreprises allemandes parmi les plus avancées au monde dans le virage 4.0, dont les résultats prouvaient que l’industrie 4.0 améliorait de 60 % la productivité, de 42 % la qualité globale de leurs produits et réduisait de 50 % leurs couts d’exploitation.
Lors du 7e Rendez-vous de l’innovation, les démonstrations technologiques ont mis en scène la cyberattaque en direct, le robot interactif de téléprésence et le fureteur 3D spécialisé dans la commercialisation web. Il s’agissait d’offrir une perspective concrète des différentes applications que permettent les nouveaux concepts 4.0.
Fives obtient l’appui financier de deux investisseurs institutionnels
Le groupe d’ingénierie industrielle Fives, dont les activités touchent à l’énergie, l’automatisation, la robotique et les procédés industriels, vient d’acquérir un appui financier de la part des deux plus grands gestionnaires de fonds de caisses de retraite du Canada.
En effet, la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) ainsi que l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public (PSP) ont annoncé en décembre qu’ils faisaient conjointement l’acquisition de participations minoritaires dans le groupe basé en France, spécialisé dans la conception et la réalisation de machines, équipements de procédés et lignes de production.
La direction de Fives restera actionnaire majoritaire, et Ardian, société d’investissement privé en Europe, conservera également une participation minoritaire en tant que co-investisseur. Les nouveaux partenaires financiers contribueront à améliorer l’efficacité énergétique et l’empreinte environnementale des solutions industrielles de Fives et à fournir les ressources nécessaires à l’expansion du groupe à moyen et long terme.
Pour lire les détails au sujet de cette transaction, cliquer ici.
L’éolien s’impose, la production d’énergie sans émission dépasse 80%
Au Canada, il s’est ajouté 1 293 MW d’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelable en 2016, nous apprend le plus récent Panorama de l’électricité renouvelable au Canada, publié à la fin décembre, par l’Office national de l’énergie.
En dehors de la production d’énergie hydroélectrique, c’est l’éolien qui domine – à 64 % – la nouvelle capacité d’énergie renouvelable. Seulement en énergie éolienne, il s’agit de 830 MW d’énergie supplémentaire en 2016, en comparaison à un ajout de 463 MW d’énergie solaire et de biomasse. Cette nouvelle production électrique représente une augmentation de plus de 8 % des énergies renouvelables non hydroélectrique.
Au total, l’énergie renouvelable autre qu’hydroélectrique représente 11,5 % de la capacité de production canadienne. La proportion de production d’énergie propre atteint par ailleurs 66 % au pays, dont 58,8 % de source hydroélectrique et 7,2 % provenant de source éolienne, solaire ou de biomasse. Ce pourcentage d’électricité non polluante grimpe à 80,6 % si on considère la production nucléaire, sans émission, dont la capacité de production atteint 14,6 % en 2016.
Depuis 2005, l’Office constate une augmentation du gaz naturel, de 6,8 % à 9,6 %, en remplacement des centrales au charbon et une croissance de l’éolien. La production d’électricité au charbon a depuis reculé de 16,1 % à 9,3 %. Par contre, en 2016, la production totale des centrales au gaz naturel a également diminué de 5,4 %.
(Pour consulter le rapport complet, cliquer ici)
Dépistage rapide de nouvelles cellules solaires
Les recherches d’une finissante au Massachusetts Institute of Technology (MIT), Rachel Kurchin, ont permis de découvrir un nouveau procédé pour accélérer l’identification de nouvelles formules et améliorer la prédiction de la performance des cellules solaire.
Pour la remise en contexte, il s’agit d’une quête constante pour les scientifiques du monde entier que de trouver les meilleurs matériaux qui soient les plus efficaces dans la fabrication de panneaux solaires – ce qui est un processus laborieux, peut-on lire dans la nouvelle publiée par le MIT. L’article scientifique qui décrit ce nouveau procédé a fait l’objet d’un article dans la revue Joule, en décembre.
Le nouveau procédé implique une série de tests relativement simples exécutés en laboratoire combiné à la modélisation informatique des propriétés physiques du matériau en question ainsi qu’à une modélisation basée sur une méthode statistique appelée inférence bayésienne. Le système consiste en la fabrication d’un simple dispositif de test, puis à mesurer le courant de sortie sous différentes intensités de lumière et variations de voltage.
Ceci permet ainsi de quantifier précisément la façon dont varie la performance du matériau. Ces valeurs quantifiées servent ensuite à raffiner le modèle statistique. La méthode permet donc de déterminer rapidement la meilleure combinaison de matériel et d’interface, en plus de minimiser l’utilisation de couteux équipements de laboratoire.
(Pour plus de détails à lire dans l’article du MIT, cliquer ici. Pour consulter l’article scientifique complet dans la revue Joule, cliquer ici.)
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