
L’expertise québécoise de la filière des véhicules électriques et intelligents serait un sérieux avantage afin que Montréal devienne une terre d’accueil pour des projets-pilotes de voitures autonomes. Or, le Québec – contrairement à l’Ontario – interdit à ce jour la circulation sur ses routes de ce type de véhicules. Le projet de loi 165, au sujet de la refonte du Code de la sécurité routière, pourrait paver la voie à ces véhicules innovants, ce dont se réjouit la grappe industrielle des véhicules électriques et intelligents du Québec.
Le gouvernement du Québec se montrerait-il prudent pour ne pas faire les frais d’essais ratés ou serait-il en retard sur d’autres villes déjà en piste dans la course à l’électrification des transports? Dans un article publié dans La Presse en février, Sarah Houde, directrice générale de la Grappe, se disait emballée de l’ouverture du gouvernement, qui démontrerait de l’intérêt à l’égard des voitures autonomes.
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Alors que d’autres projets-pilotes de voitures autonomes prennent la route, notamment à Miami en Floride, faisant l’objet d’un reportage récent dans Le Journal de Montréal, et à Toronto, plus près de chez nous, la Ville de Montréal chercherait à attirer des concepteurs de véhicules autonomes dans la métropole. (Pour lire sur le projet-pilote de Ford implanté à Miami, cliquer ici)
Urgence d’agir, dit le Sénat
Selon un rapport du comité des transports et des communications du Sénat d’Ottawa, dévoilé à la fin janvier, « il y a urgence d’agir pour assurer la sécurité des Canadiens » avant l’arrivée des véhicules autonomes et branchés, rapportait Le Soleil. Marc Garneau, ministre fédéral des Transports, a d’ailleurs assuré qu’il agirait rapidement pour encadrer ces véhicules, l’une des recommandations du comité sénatorial, et qu’un plan d’action verrait le jour dans les prochains mois.
(Pour consulter l’article du Soleil, cliquer ici)
En effet, la recommandation 4 du rapport énonce que « Transports Canada prépare de toute urgence des lignes directrices sur la sécurité entourant la conception des véhicules automatisés et branchés ». Ces lignes […] dont l’industrie devrait tenir compte lors du développement, font mention de la mise à l’essai et du déploiement de ces véhicules sur les routes canadiennes ».
Le comité du Sénat constate de plus que le pays n’est pas prêt pour faire face à « l’évolution fulgurante » des transports, tandis que les véhicules autonomes envahiront les centres urbains d’ici 10 à 15 ans. Le rapport complet du Sénat, Paver la voie : Technologie et le futur du véhicule automatisé, est disponible en cliquant ici.
Les sénateurs impliqués concluent clairement que le Canada doit faire ses devoirs et se préparer maintenant à l’arrivée de ces technologies pour éviter d’être pris au dépourvu lorsque celles-ci débarqueront sur les routes.
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