Le développement de l’autoconsommation d’énergie individuelle, collective – qui transite par le réseau public d’électricité – ou en partage – qui réunit quelques consommateurs-producteurs dans un même immeuble – nécessite la mobilisation de l’ensemble des entreprises du secteur électrique, rapporte le magazine français Filière 3e, en mars. Regard sur ce qui se passe en France, au chapitre de la transition énergétique.
L’enjeu mondial de la transition énergétique implique toutes les entreprises en électricité qui doivent se sentir directement interpelées par ce projet. En effet, elles jouent un rôle primordial pour convaincre le consommateur qu’il peut participer et devenir un producteur d’énergie propre (solaire ou éolienne), un levier essentiel à la transition énergétique.
Ainsi, la Fédération française des entreprises de génie électrique et énergétique (FFIE) et ses entreprises d’installation électrique affiliées ont entrepris une démarche de la performance énergétique, tant dans le secteur des nouvelles constructions que de la rénovation. Pour se former et s’informer, elles ont obtenu les autorisations et les qualifications nécessaires pour être conformes aux politiques gouvernementales.
Une meilleure capacité de stockage de l’énergie non utilisée offre un nouveau souffle à la production solaire photovoltaïque, estime la FFIE, qui rappelle que l’utilisateur-producteur se place au centre de la démarche et produit d’abord et avant tout pour alimenter en énergie le bâtiment qu’il habite. Le consommateur a ainsi accès à une énergie locale et abondante, tout en réduisant sa dépendance face au réseau électrique national.
L’installateur électricien disposera d’une longueur d’avance s’il acquiert des compétences techniques et connaissances règlementaires à l’égard des installations photovoltaïques. Cette formation lui permettra de se prémunir contre les risques d’incendie, tout en jouant un rôle de conseiller auprès du client, dans la réalisation de son projet solaire photovoltaïque, mais également par la suite pour satisfaire les besoins de maintenance.
Modèle économique de l’avenir, l’électricité solaire photovoltaïque vise à mieux maîtriser sa facture d’énergie, qui tend augmente exponentiellement, et pousse le consommateur à se transformer en acteur de la transition énergétique.
(Pour lire l’article complet de Filière 3e, cliquer ici)
Plus près de nous, à Brooklyn – l’un des cinq arrondissements de New York, il n’y a pas que les jardins qui fleurissent sur les toits. Grâce à un projet, intitulé Brooklyn Microgrid, des résidents peuvent désormais revendre leurs surplus d’énergie produite par des installations solaires disposées sur leurs toits. L’initiative vise à établir un nouveau type de marché énergétique opéré par les citoyens, ce qui pourrait changer la façon dont les gens consomment l’électricité. L’article publié à cet effet par Électricité Plus est accessible en cliquant ici.
Puis à Vaughn, en banlieue de Toronto, l’entreprise PowerStream a mis sur pied ce qu’elle appelle « une centrale virtuelle ». Pour lire l’article publié par Electrical business à ce sujet, cliquer ici.
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