Prêchant pour sa paroisse, le député de Saint-Jérôme Marc Bourcier, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’électrification des transports, a présenté les engagements électoraux du Parti Québécois qui promet de favoriser le transport scolaire électrique s’il est porté au pouvoir en octobre prochain. Cette prise de position n’étonne pas, puisque l’entreprise qui a fait sa niche dans les autobus scolaires électriques, La Compagnie électrique Lion, est justement établie dans son district électoral, à Saint-Jérôme.
Le Parti Québécois (PQ) propose donc cinq mesures afin d’électrifier l’ensemble des autobus scolaires du Québec d’ici 2030. Comme mesures concrètes, M. Bourcier a proposé, au début mars :
- de bonifier le programme de soutien financier au déploiement des autobus scolaires par le maintien du rabais unique à l’achat de 125 000 $, qui est actuellement de 105 000 $, depuis avril ;
- de réserver la prolongation des contrats de transport d’élèves de 5 à 8 ans aux autobus scolaires électriques uniquement, et non à l’ensemble des catégories d’autobus ;
- de mettre en place un crédit énergétique d’Hydro-Québec pour réduire la facture d’électricité des opérateurs d’autobus scolaires électriques ;
- de mettre en œuvre la technologie du véhicule vers le réseau – connue sous vehicule-to-grid ou V2G – pour réinjecter l’électricité stockée dans les batteries vers le réseau électrique lorsque le véhicule n’est pas en utilisation ou lors de périodes de pointe ;
- de mettre en place des conditions favorisant l’émergence de « champions industriels québécois » dans le secteur du transport scolaire électrique.
« Notre vision, c’est de voir une première génération d’élèves québécois ne rouler qu’à l’électricité! Nous faisons le choix du virage vers les autobus scolaires électriques québécois. C’est le seul choix économique et environnemental logique », a résumé Marc Bourcier.
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