
General Electric injecte 400 M$ dans la plus grande éolienne en mer au monde
Le groupe General Electric, avec sa filiale GE Énergies renouvelables, investit 400 M$ sur cinq ans en France dans la fabrication de la plus puissante éolienne en mer, d’une capacité de 12 MW.
Cette éolienne pourrait générer 67 GWh d’électricité annuellement, soit 45 % plus d’énergie que les turbines présentement sur le marché. Selon le site Internet dédié au projet, une seule Haliade-X de 12 MW dotée d’un rotor de 220 m serait capable de produire suffisamment d’électricité pour alimenter 16 000 maisonnées en Europe, selon les conditions éoliennes typiques d’un site en mer au nord de l’Allemagne. Installées dans un parc éolien de 750 MW, ces nouvelles éoliennes auraient le potentiel d’électrifier un million de foyers.
Ses pales de 107 m seront fabriquées chez LM Wind Power dans une nouvelle usine en construction à Cherbourg, en France. La production devrait débuter au mois de juin. Le rotor, aussi appelé hélice, est la partie tournante de l’éolienne. Il est composé des pales et du moyeu et permet la transformation de l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique, qui sera transmise ensuite à la génératrice éventuellement par le biais de la boite de vitesses. Le diamètre du rotor détermine la puissance éolienne qui pourra être récupérée par l’éolienne (définition tirée de Wikipédia).
General Electric anticipe que le marché de l’éolien en mer prendra de plus en plus de place au cours de deux prochaines décennies. Les projections confirment que la puissance installée actuelle de 14 GW passera à plus de 100 GW d’ici 2030, et GE entend bien se tailler une niche et jouer un rôle de premier plan dans le secteur éolien en mer.
Un autre prix en santé et sécurité pour Cartier Énergie Éolienne
L’entreprise Cartier Énergie Éolienne a raflé un autre prix en santé et sécurité, cette fois au Sommet sur l’opération et la maintenance de l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA), le Prix d’excellence en matière de santé et sécurité, après avoir remporté le prix Innovation – volet PME, au Gala national de la CNESST en 2017.
Ce prix était l’un des premiers accordés en matière de santé et sécurité par CanWEA, qui a récompensé Cartier Énergie Éolienne devant plus de 230 professionnels de l’industrie éolienne de partout au pays, à Mississauga, en Ontario. « Chez Cartier, la santé et la sécurité au travail sont importantes et nous nous efforçons de véhiculer ces valeurs à l’ensemble de nos employés. Le succès réside dans la prévention quotidienne par l’adhésion de tous nos employés à de hauts standards en matière de santé et sécurité au travail », a résumé Robert Guillemette, directeur général.
Rappelons que Cartier Énergie s’était illustré aux Grands prix santé et sécurité au travail pour son Centre de formation et de simulation pour le sauvetage en hauteur, conçu à partir d’un conteneur afin de recréer l’environnement de travail d’une éolienne. L’innovation servait à mettre en pratique des manœuvres de sauvetage dans un environnement sécuritaire, sur un simulateur, à quelques mètres du sol.
(Pour revoir l’article d’Électricité Plus sur les Grands prix santé et sécurité au travail, cliquer ici)
Parc éolien aux Îles-de-la-Madeleine : des profits anticipés dès 2020
Les deux éoliennes qui produiront 6,4 MW d’énergie électrique aux Îles-de-la-Madeleine feront des profits annuels estimés entre 350 000 $ et 400 000 $ dès l’année suivant la mise en service du parc éolien, en 2020, indique Radio-Gaspésie.
Valeco Énergie Québec et la firme de financement Plan A Capital sont chacune actionnaires à parts égales – à 50 % – du projet éolien avec la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine détient l’autre 50 %. Gilbert Scantland, directeur de la Régie, anticipe que ces profits annuels pourront être redistribués dès la première année aux municipalités de toute la région – montant qui s’ajoutera aux 3 M$ de profits générés par les trois autres parcs éoliens communautaires en fonction.
Visant à réduire le recours à la centrale thermique au mazout, le parc éolien de la Dune du Nord devrait produire son énergie à un cout en deçà de 17 cents du kWh, prix actuel de la production au mazout.
(Pour consulter le texte de Radio-Gaspésie, cliquer ici)
Des projecteurs à 1 000 W remplacés par un éclairage aux DEL à 400 W
Beaconsfield a investi dans la modernisation de l’éclairage de son parc Beacon Hill en remplaçant ses 20 projecteurs à halogénure métallique de 1 000 W et de 120-277 V par des luminaires à haute performance à diodes électroluminescentes (DEL) de 400 W.
Proposés par Concept Illumination, les produits ont une couleur neutre de 4 000K, qui procure selon la municipalité un juste équilibre entre une luminosité fonctionnelle et une apparence esthétique. « Une analyse photométrique a été réalisée pour nous assurer que nous dépassions la moyenne de 300 lux requise par la ville tout en conservant une uniformité, ce qui est très important dans l’éclairage sportif », a indiqué par communiqué Daniel Herz, responsable du projet de Concept Illumination. Les luminaires ont par ailleurs été orientés de façon à ne pas nuire par la pollution visuelle aux résidences avoisinantes.
Tout en réduisant sa consommation énergétique, Beaconsfield souhaitait améliorer la visibilité dans les aires sportives, une modernisation qui a permis d’augmenter le sentiment de sécurité des citoyens dans le parc. La ville a également entrepris de convertir aux DEL ses 2 307 luminaires de rues à l’automne dernier, un projet coordonné par Énergère, qui vise à diminuer la facture d’électricité de 76 % et à réaliser des économies d’entretien de 66 000 $ par année.
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