
Les ventes de VÉ décollent
Au deuxième trimestre de 2018, il s’est vendu 62 % plus de véhicules électriques, hybrides ou hybrides rechargeables qu’à pareille période l’an dernier, selon La Presse. Transition énergétique Québec confirme la tendance à la hausse des achats de véhicules électriques (VÉ), dont les ventes ont atteint en juillet un total de 8 319 véhicules vendus pour 2018.
Le concessionnaire automobile québécois Albi Le Géant estime que ces véhicules représentent jusqu’à 25 % de ses ventes dans ses établissements où il offre des modèles électriques, notamment Nissan (Leaf), Chevrolet (Bolt et Volt) ainsi qu’Hyundai (Ioniq et Kona). Le propriétaire d’Alibi Le Géant attribue le succès des modèles électriques au deuxième Salon du véhicule électrique, tenu à la fin avril. « Ça nous encourage à continuer, a réagi Luc Saumure, principal promoteur du Salon. Nous aurons une première édition à Québec en 2019, nous regardons d’autres marchés – possiblement l’Outaouais ou Ottawa. Par ricochet, on a déjà 565 billets vendus pour le prochain Salon à Montréal. »
Si certains concessionnaires se montrent proactifs dans la vente de véhicules électriques, comme Bourgeois Chevrolet, quatre fois lauréat du prix Concessionnaire canadien de véhicules hybrides rechargeables, d’autres disent ne pas remarquer de recrudescence particulière des ventes dans la gamme électrique. « Il y a des représentants qui ne sont pas informés et des concessions qui en vendent moins parce qu’on sait que le véhicule électrique ne requiert pas d’entretien, et ce n’est pas rentable pour eux », s’explique M. Saumure.
Notons que cette forte demande pour les véhicules électriques engendre depuis plusieurs mois de longues périodes d’attente avant de réussir à obtenir son véhicule. Le peu de disponibilité des VÉ a des répercussions tant sur les consommateurs, qui voient la valeur de leur véhicule d’échange être dépréciée au fil du temps et doivent parfois se résoudre à l’achat d’un véhicule conventionnel, que du côté des vendeurs, qui doivent attendre avant de toucher leur commission sur la vente de VÉ.
Luc Saumure croit que la donne va changer maintenant que l’Ontario a aboli son avantageuse subvention de 14 000 $ à l’achat d’un véhicule électrique. « Le volume de véhicules électriques sera plus grand au Québec, parce qu’il s’en vendra moins en Ontario. L’industrie s’attend à un mouvement en ce sens d’ici les prochains mois », conclut-il.
(Pour accéder à l’article de La Presse, cliquer ici.)
L’abri solaire iSun Palm inauguré à Rawdon
L’abri solaire et chargeur de véhicule électrique iSun Palm sera officiellement inauguré chez le concessionnaire Bourgeois Chevrolet à Rawdon. La concession, reconnue comme la meilleure dans la vente de véhicules électriques, accueillera ainsi le VÉ Fest qui recevra comme invitée spéciale Julie Snyder, célébrité médiatique adepte de longue date de voitures électriques.
La cérémonie de coupure de ruban se tiendra le 15 septembre, au 3502 rue Queen à Rawdon, dès 13 h. Une semaine avant l’évènement, 36 participants s’étaient inscrits sur la page Facebook dédiée et 56 autres internautes se montraient intéressés à participer au rassemblement. Sur place, des membres d’Énergie solaire Québec, d’iSun Energy, du concessionnaire Bourgeois Chevrolet et de l’Association des véhicules électriques du Québec répondront aux questions.
Plusieurs propriétaires de véhicules électriques de toutes les marques discuteront avec les participants et mettront leur véhicule à la disposition des curieux qui voudront en faire l’essai.
(Pour plus de détails sur l’évènement, cliquer ici.
L’AVÉQ consacre un article au VÉ Fest, disponible en cliquant ici.
La vente de TM4 fait gonfler les profits d’Hydro-Québec
Vendue récemment à des intérêts américains, la filiale de motorisation électrique d’Hydro-Québec TM4 a fait gonfler de plus de 70 % les bénéfices de la société d’État, au deuxième trimestre, rapporte La Presse.
Les profits d’Hydro-Québec ont ainsi grimpé à 623 M$ entre avril et juin – soit 264 M$ de plus qu’à pareille période en 2017. Sans la vente de 55 % des actions de TM4 à Dana Incorporated offrant un gain de 277 M$ en juin, le bénéfice d’Hydro-Québec au deuxième trimestre aurait été inférieur à celui de l’année précédente.
« Ce partenariat entre Hydro-Québec et Dana permettra de renforcer les activités de TM4 au Québec et contribuera à l’atteinte de notre objectif de saisir les occasions de croissance hors Québec, que ce soit en augmentant nos exportations, en commercialisant nos innovations ou en nous associant avec des acteurs de premier plan dans les domaines de l’énergie propre et de la mobilité durable », a indiqué dans un communiqué Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière et du risque d’Hydro-Québec.
Pour les six premiers mois de 2018, le bénéfice net a atteint 2 267 M$ – soit 365 M$ de plus qu’à la même période en 2017. Cette bonne performance est attribuable à des températures près des normales à l’hiver 2017-2018 ainsi qu’à un volume record d’exportations nettes pour un premier semestre, de 18,7 TWh, ce qui a permis à Hydro-Québec Production de générer 17 M$ de plus pour dégager des revenus de 835 M$.
(Pour consulter l’article de La Presse, cliquer ici)
Deuxième tour de piste pour les navettes électriques autonome EasyMile
Le projet-pilote de navette électrique autonome autour du Parc olympique reprend du service, à partir du 10 septembre, et jusqu’au 26 octobre. Il s’agit de la seconde phase de ce projet, amorcé en 2017, qui revient avec une formule prolongée – passant de quatre jours à un mois et demi –, avec deux véhicules de « nouvelle génération » EasyMile au lieu d’un seul, ainsi qu’avec un parcours qui triple, ou presque, de distance.
Le trajet de la navette électrique passe de 250 mètres à près de 700 mètres de distance, qui relie l’entrée du Stade olympique au métro Viau, en faisant des arrêts aux nouveaux locaux du Mouvement Desjardins, au Planétarium, au Centre sportif et à la Tour de Montréal. Cette seconde phase vise à poursuivre l’évaluation de l’intégration de ce nouveau mode de transport dans les grands centres urbains.
« Depuis 2017, nous agissons comme précurseurs en matière d’automatisation des transports, en étant le premier site au Canada à avoir mis en fonction des navettes électriques autonomes en circulation mixte », a commenté par communiqué Michel Labrecque, président-directeur général du Parc olympique.
Les navettes électriques autonomes circulent du lundi au vendredi, de 6 h à 10 h et de 15 h à 18 h. Le service est offert gratuitement.
Convention sur le transport électrique dans la « capitale mondiale du VÉ »
Oslo, la capitale de la Norvège – également connue comme la « capitale mondiale du véhicule électrique » puisque plus de 50 % de ses véhicules enregistrés sont électriques – sera l’hôte du Congrès européen sur le véhicule électrique à batterie, hybride et à l’hydrogène, le 25 septembre.
Au programme : le succès du modèle norvégien, mais également un vaste aperçu des politiques et meilleures pratiques ainsi que les leçons tirées en matière de transport électrique dans différentes villes, régions et pays du monde.
L’évènement vise à ce que les participants prennent part aux discussions, et soulèvent les « pour » et les « contre » de divers modèles pour promouvoir la mobilité électrique. La plateforme permettra de trouver des partenaires, développer des synergies, construire de nouveaux projets et de joindre des forces pour stimuler le lobbying auprès des autorités compétentes afin d’obtenir le soutien d’instances politiques.
Parmi les sujets explorés, on promet d’aborder ce qui se passe dans la sphère de l’électromobilité et où ces initiatives voient le jour, d’explorer les aspects légaux et les incitatifs pour favoriser la transition vers la mobilité durable, les défis à relever et opportunités à saisir, de même que les façons d’encourager le marché entourant l’électrification des transports à prendre son envol.
La programmation complète reste toutefois à dévoiler.
Pour obtenir les tarifs d’inscription et s’inscrire au congrès, cliquer ici.
Bus électriques : Le Chinois BYD remporte l’appel d’offres de la STM
La société chinoise Build Your Dreams (BYD) livrera quatre autobus électriques à la Société de transport de Montréal (STM), contrat de 2,6 M$ qu’elle a remporté par appel d’offres, rapporte Le Journal de Montréal.
La Ville de Montréal opte ainsi pour le même fournisseur que le Réseau de transport de Longueuil qui a signé au printemps l’achat de cinq de ces véhicules au cout de 3,2 M$. Notons que le géant chinois BYD, dont l’un des principaux actionnaires est le milliardaire américain Warren Buffet, serait soupçonné par Hydro-Québec d’avoir violé certains de ses brevets en matière de matériaux de batteries.
Parmi les soumissionnaires, La Compagnie électrique Lion aurait été écartée de l’appel d’offres, pour « non-conformité » de sa soumission. Notons en effet que les midibus eLionM, récemment dévoilés, font 26 pieds de long et peuvent accueillir 22 passagers tandis que l’appel d’offres de la STM réclamait des autobus urbains de 12 mètres – soit près de 40 pieds.
L’an dernier, la STM a annoncé qu’elle allait procéder à l’acquisition de 30 bus électriques à recharge lente, ce qu’elle a annoncé le 20 aout, quatre bus électriques à recharge rapide pour électrifier entièrement la ligne 36 – Monk et de quatre midibus (ceux fournis par BYD) pour la ligne 212 – Sainte-Anne-de-Bellevue. Montréal vise à acquérir uniquement des autobus électriques à partir de 2025.
(Pour lire l’article complet du Journal de Montréal, cliquer ici.)
L’électrique NIO entend concurrencer Tesla
Ayant dévoilé au printemps le véhicule utilitaire sport électrique ES8 en Chine, l’entreprise en démarrage chinoise NIO veut ouvertement concurrencer l’Américaine Tesla sur le marché du véhicule électrique. Selon L’Agence France-Presse, elle a entrepris les démarches pour s’inscrire à la bourse de Wall Street aux États-Unis, relaie un article publié dans La Presse.
Financée par Baidu et Tencent, deux géants chinois de l’Internet, la jeune pousse espère capitaliser par des titres boursiers 1,8 milliard de dollars. De son côté, le patron de Tesla Elon Musk a songé récemment à retirer l’entreprise de la Bourse.
Trois ans après sa fondation, NIO a lancé sa production : elle aurait déjà livré 481 modèles 4×4 électriques, et aurait 17 000 réservations actuellement. Elle aurait réalisé un chiffre d’affaires de 7 M$ au premier semestre de 2017, mais endossé une perte nette de 500 M$. Le constructeur automobile détient un centre de recherche en Californie ainsi que des bureaux en Allemagne.
Rappelons que NIO construit des voitures électriques pour la Formule E, et qu’elle a établi il y a un an un record de vitesse sur la piste allemande Nürburgring Nordschleife effectuant le tour en 6 minutes 45,9 secondes. Saura-t-elle faire de même contre Tesla et la coiffer au poteau pour la commercialisation à grande échelle d’une voiture électrique de luxe à meilleur marché?
(Pour consulter l’article de La Presse, cliquer ici.)
Course de voitures solaires : l’ÉTS monte sur le podium de l’American Solar Challenge
La voiture solaire Éclipse X, conçue par des étudiants de l’École de technologie supérieure (ÉTS), a offert un premier podium à une équipe québécoise, le 26 juillet, à la compétition de l’American Solar Challenge. En quatrième position, l’équipe de Polytechnique Montréal a aussi fait belle figure avec sa voiture solaire Esteban 9.
Sur leur route vers cette victoire, les étudiants de l’ÉTS ont rencontré un obstacle : la surchauffe chronique du bloc de piles qui, pendant trois jours consécutifs, a empêché la voiture de rouler la moitié du temps. Ils ont réussi à trouver la source du problème électrique, des pièces du bloc de piles avaient été desserrées pendant le transport.
« L’énergie générée par la résistance des contacts faisait tant de chaleur que notre batterie se transformait littéralement en toaster », raconte par communiqué Anthony Riendeau, capitaine de l’équipe. Ayant surmonté cet obstacle, Eclipse X a remonté en peloton de tête pour terminer la course solaire de 3000 km entre le Nebraska et l’Oregon, en 39 heures, 36 minutes, 54 secondes. Outre cette place sur le podium, l’ÉTS a remporté le prix du meilleur esprit d’équipe (Sportsmanship).
Prochaine étape pour l’ÉTS : s’inscrire parmi les 10 meilleures équipes au World Solar Challenge 2019, en Australie, afin de se mesurer aux équipes d’élite des universités de Stanford, Toronto et du Michigan.
De son côté, l’équipe de Polytechnique Montréal a bien travaillé avec Esteban 9 pour se tailler une place au quatrième rang et parcourir les quelque 3000 km de course en 41 heures, 36 minutes, 29 secondes – la même position qu’elle avait obtenue lors de son unique participation à l’épreuve, en 2014. Insigne honneur, elle a remporté le prix de la meilleure conception du système électrique (Best Electrical System Design) ainsi que le prix pour la meilleure performance lors des essais dynamiques en qualification (Dynamics Award).
Polytechnique a toutefois remporté la première place lors du Formula Sun Grand Prix 2018, épreuve de qualification de l’American Solar Challenge pour avoir complété en trois jours, à bord d’Esteban 9, 403 tours de circuit, devançant les universités Berkeley et Western Sydney.
Une ligne d’autobus 100 % électrifiée à Laval en 2020
La Société de transport de Laval (STL) fera l’acquisition de dix autobus électriques de la multinationale canadienne New Flyer, et obtient pour ce faire un soutien financier de près de 10 M$ des gouvernements du Québec et du Canada. La Société de transport de Montréal, qui s’est jointe à l’appel d’offres en cours de processus, achètera pour sa part 30 bus électriques.
La subvention consentie provient du Fonds fédéral de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec ainsi que du Programme d’aide aux immobilisations en transport en commun de la Société de financement des infrastructures locales du Québec (SOFIL). Ces dix autobus de 40 pieds, pouvant accueillir 50 passagers assis et 68 debout, visent à implanter une première ligne d’autobus entièrement électrifiée sur le territoire lavallois en 2020.
« Aujourd’hui, la STL fait une avancée significative vers l’électrification de sa flotte d’autobus en accordant le plus important contrat au Canada pour l’acquisition d’autobus électriques. Leader en électrification depuis 2012, la STL veut poursuivre sur sa lancée. Dès 2023, elle n’achètera que des autobus électriques », a révélé par communiqué David De Cotis, président de la STL.
Quant aux bus électriques à Montréal, ils seront déployés sur différents circuits qui demeurent à déterminer. Pour sa part, la métropole désire acheter des bus uniquement électriques dès 2025.
Pionnière de l’électrification des transports, la STL a été la première au Canada à acquérir un autobus électrique, en 2012. L’an dernier, elle a participé à un projet de recherche et développement avec TM4 – anciennement une filiale d’Hydro-Québec désormais propriété de Dana Incorporated – et Cummins pour mettre à l’épreuve sur son territoire un groupe motopropulseur hybride rechargeable.
Dans une précédente entrevue avec Électricité Plus, le directeur général de la STL Guy Picard avait mentionné vouloir tester différentes technologies pour déterminer la meilleure combinaison de véhicules propres et de bornes de recharge. (Pour revoir l’article d’Électricité Plus à ce sujet, cliquer ici)
Selon La Presse, cette commande de Laval et Montréal est la plus importante au pays pour New Flyer, qui se positionne dans ce créneau émergent du transport public électrifié. (Pour accéder à cet article, cliquer ici.)
La Sion de Sono Motors se recharge avec ses panneaux solaires
Tapissée de 330 cellules photovoltaïques, la Sion de Sono Motors détonne par son design et offre une autonomie supplémentaire générée quotidiennement par l’énergie solaire de 30 km, qui s’ajoute aux 250 km que procure sa batterie. La jeune pousse établie à Munich, en Allemagne, depuis 2016, cumule déjà près de 7 000 réservations pour ce véhicule vert.
La voiture électrique dotée d’un moteur de 80 kW et de panneaux solaires se vend à 16 000 euros – soit l’équivalent d’environ 24 000 $ CAD. Ses cellules photovoltaïques ont été intégrées directement dans la carrosserie – sur le toit, le capot, les portières –, et permettent au véhicule de se recharger par lui-même. Sa production d’énergie optimale peut s’élever à 1 204 W, avec une efficacité de 24 %.
Avec sa technologie de recharge bidirectionnelle, la voiture peut également servir de source d’énergie indépendante, pouvant recharger n’importe quel appareil électronique. Elle offre une alimentation électrique de 6,6 kW. Elle peut également partager cette énergie stockée avec un autre véhicule qui a besoin d’énergie.
La production de la Sion et sa livraison devraient commencer en 2019.
Forum Novae : le transport électrique et la boucle énergétique au menu
Les entreprises innovantes du secteur de l’électricité et de l’énergie auront une vitrine unique au 2e Forum Novae, qui se tiendra le 25 octobre, au Centre Never Apart, à Montréal.
Les innovations en affaires en matière de transport seront mises en lumière par Sylvain Castonguay, président de Nordresa, entreprise lavalloise spécialisée dans les camions 100 % électriques; Cédric Mathieu, directeur Canada de TURO, une plateforme de partage de véhicules notamment électriques et hybrides; et David Rancourt, professeur à l’Université de Sherbrooke et responsable du projet HERA qui réunit des étudiants en génie électrique et génie mécanique pour la mise au point d’un avion à propulsion électrique.
D’autre part, la discussion sur l’énergie s’articulera autour de la boucle énergétique interorganisations ou de production solaire hyperlocale qui transforme la relation consommateur-producteur d’énergie. Pour en parler, François Dussault, d’Énergère, et Sass Peress, d’iSun Energy et d’Énergie Solaire Québec, seront réunis sur scène.
Le tarif régulier pour participer au forum est de 495 $. (Pour plus d’information et pour s’inscrire, cliquer ici.)
L’avion électrique, prêt à prendre son envol?
Les aéronefs électriques sont dans l’air du temps, propulsés à l’avant-scène après le succès de l’avion solaire Solar Impulse, qui a fait le tour du monde. Les petits avions de deux à quatre places auraient un réel potentiel commercial d’ici trois à cinq ans pour le transport de passagers sur moins de 150 km, mais un avion de ligne électrique nécessiterait trop de puissance, explique le professeur David Rancourt, de l’Université de Sherbrooke, dans un article de Novae.
La recherche et le développement en matière de performance des batteries et d’appareils hybrides électriques permettent toutefois de rêver au futur de l’avion électrique. Le professeur Rancourt, du département de génie mécanique, travaille justement avec des étudiants en fin de baccalauréat en génie mécanique et électrique à la conception d’un avion à propulsion hybride électrique, le projet HERA – pour Hybrid Extended Range Aircraft.
Le magazine Électricité Plus a d’ailleurs publié un reportage à ce sujet en juin. Pour retrouver l’article, cliquer ici.)
Entre autres joueurs de l’électrification de l’aviation, la compagnie allemande Volocopter propose un appareil 100 % électrique pour le transport urbain. L’entreprise fait la promotion d’un taxi autonome aérien qui peut être appelé par le biais d’une application cellulaire. La démonstration a été faite à Dubaï au printemps dernier. (Pour plus d’information, cliquer ici)
Pour lire l’article complet de Novae, cliquer ici.
Uber propose le covoiturage électrique à Montréal
Le service de transport Uber Canada s’associe à l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) et Mobilité électrique Canada (MÉC) pour lancer son programme UberÉLECTRIQUE dans la métropole montréalaise.
Disposant de 100 partenaires-chauffeurs possédant un véhicule électrique, Uber souhaite ainsi étudier les opportunités et défis de l’électrification des transports en zone urbaine. Les utilisateurs du service de covoiturage Uber reçoivent désormais un avis lorsque la voiture commandée est électrique et, lors du transport, une fiche d’information de l’AVÉQ. Après la course, un courriel leur est acheminé pour les sensibiliser aux avantages du véhicule électrique.
Le programme vise également à promouvoir le véhicule électrique auprès des chauffeurs-partenaires, pour qu’ils considèrent celui-ci pour l’achat d’un nouveau véhicule. Des tables rondes organisées permettront aux chauffeurs d’Uber de partager les retours d’expériences et constater les défis à relever vers l’électrification des transports. L’AVÉQ et MÉC profiteront également de la collecte de ces données leur permettant de connaître les meilleures pratiques tout comme les zones les plus achalandées pour prévoir l’emplacement de bornes de recharge.
Ils pourront se servir de ces statistiques auprès des décideurs ou autorités concernées.
AddÉnergie et ABB fourniront le Circuit électrique
Les 300 prochaines bornes de recharge dont se dotera le Circuit électrique d’Hydro-Québec proviendront des fournisseurs AddÉnergie et ABB, rapporte La Presse. Tous deux ont remporté l’appel d’offres pour ces bornes rapides de 50 kW, qui seront les premières livrées sur les 1 600 bornes rapides promises d’ici dix ans, l’équivalent d’un investissement de 130 M$.
Les bornes d’AddÉnergie, qui a déjà procuré 1 500 bornes lentes et rapides au réseau de recharge public québécois, seront installées dès l’automne tandis que celles d’ABB viendront au début 2019. La multinationale suisse spécialisée dans les technologies de l’énergie et l’automatisation, qui a une filiale canadienne, devra d’abord s’assurer que ses bornes soient intégrées au système informatique de gestion du Circuit électrique.
L’appel de proposition prenait en compte des critères comme la robustesse des bornes, le prix, la convivialité et le service après-vente. Les bornes des deux fabricants ont passé les tests climatiques rigoureux à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec.
(Pour lire l’article complet de La Presse, cliquer ici)
Recharge par induction : ElectReon s’entend avec l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi
L’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi collabore avec la compagnie israélienne ElectReon pour développer une technologie permettant aux véhicules électriques de se recharger par induction sur une route électrifiée, révèle Automobile propre.
La technologie d’alimentation par induction dynamique consiste à installer des bobines électriques sous la surface de revêtement des voies de circulation. En 2016, un projet-pilote avait permis d’installer un tel système sur une portion de route au nord de Tel-Aviv. L’objectif : tester l’infrastructure sous diverses conditions climatiques et savoir si elle résisterait au flot de trafic constant. L’expérimentation s’est avérée positive, avec 80% d’efficacité.
La route électrifiée vise à prolonger l’autonomie des véhicules électriques, tout en sauvant du temps sur la recharge stationnaire. Les voitures conçues avec l’Alliance disposeront d’une petite batterie pour voyager en dehors des infrastructures de recharge par induction, et d’alléger le poids des véhicules.
ElectReon prévoit prioriser le développement de sa technologie pour le voyagement des autobus dans les voies désignées, ayant conclu le mois dernier une entente avec la compagnie d’autobus israélienne Dan pour la construction d’une route de transport public. D’autre part, elle complète la construction d’un site d’essai à Netanya pour des démonstrations de sa technologie avec des véhicules électriques sans batterie ou dotés d’une petite batterie.
(Pour le texte complet d’Automobile propre, cliquer ici.)
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