
Portrait et analyse d’opportunités pour la filière des batteries lithium-ion
Alors qu’une usine de recyclage de batteries lithium-ion se prépare au Québec et que les occasions d’affaires se multiplient, notamment dans le secteur des mines de graphites et de lithium – matériaux essentiels à la fabrication des batteries –, une étude portant sur le développement de cette filière dévoilera ses résultats au printemps 2019.
L’étude brossera un portrait de la filière des batteries lithium-ion et offrira une analyse des opportunités que le Québec pourrait saisir, tant sur le plan de la fabrication de composants et de cellules de batteries que sur le plan du recyclage des batteries en fin de vie.
La grappe des transports électriques et intelligents, Propulsion Québec, a annoncé la mise en branle de cette étude, à la fin novembre, menée conjointement avec le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, Appel à recycler, le Centre d’électrification des transports et en stockage d’énergie d’Hydro-Québec, Nemaska Lithium, et Nouveau Monde Graphite, entre autres. « Notre étude permettra d’identifier les actions concrètes à mettre en œuvre afin de capitaliser sur le développement de ce créneau porteur et les atouts importants de la province », a soulevé Sarah Houde, directrice générale.
Propulsion Québec estime que la province est bien positionnée pour tirer profit de cette industrie avec ses réserves importantes d’énergie renouvelable – issues de l’hydroélectricité –, ses expertises scientifiques et techniques reconnues à l’international, ses entreprises innovantes ainsi que ses gisements de matériaux.
Qiantu K50 : l’électrique sportive chinoise en version nord-américaine
Le manufacturier chinois Qiantu Motor a percé le marché nord-américain en s’associant avec un partenaire en Californie, Mullen Technologie, également propriétaire du site de vente automobile en ligne CarHub. Le véhicule électrique sportif, le K50, entre en compétition directe avec le fabricant américain Tesla. Ses premières voitures devraient être livrées en 2020, rapporte La Presse.
Ce partenariat signé à la mi-décembre permettra à Qiantu de faire homologuer et assembler ses voitures aux États-Unis, voitures qui seront vendues à travers l’Amérique du Nord. La voiture développe 402 chevaux-vapeur (ch), détient une autonomie de 380 km tandis que sa structure est composée d’aluminium et de fibre de carbone.
Vendue en Chine à 754 300 yuans – l’équivalent de 147 000 $ CAN – la voiture électrique promet d’être vendue à un prix compétitif dans sa version nord-américaine. Elle se trouve sur le marché chinois depuis le mois d’aout.
(Pour trouver l’article original de La Presse, cliquer ici)
Volkswagen prévoit commercialiser des bornes de recharge mobiles
Un projet-pilote de bornes de recharge mobiles se déploiera à Wolfsburg, en Allemagne, ville du siège social de Volkswagen, au cours de la première moitié de 2019. Le constructeur automobile a dévoilé, à l’aube de la nouvelle année, son concept offrant une infrastructure de recharge rapide et flexible que ce soit dans les stationnements publics ou lors d’évènements publics ponctuels.
Fonctionnant à l’instar d’un chargeur portatif pour cellulaires, la station de recharge propose une capacité de 360 kWh pouvant assurer la recharge de 15 véhicules électriques. La recharge prend en moyenne 17 minutes, et l’infrastructure peut recharger quatre véhicules en simultané. Elle peut également alimenter en énergie les vélos électriques.
La borne peut être connectée à une source d’énergie de 30 kW par un courant alternatif, ce qui permettra à la batterie de se recharger continuellement. Si elle n’est pas connectée, dès que le niveau d’énergie tombe en deçà de 20 %, la station doit être changée par une autre complètement chargée.
« Les stations de recharge mobiles sont un pas en avant décisif vers un réseau efficace de points de recharge. Les villes pourront, par exemple, trouver le meilleur endroit pour installer une infrastructure permanente avant d’entreprendre un investissement majeur. De plus, il sera possible d’installer temporairement un grand nombre de bornes de recharge quand et où elles seront nécessaires », a commenté Thomas Schmall, président du conseil d’administration de la division des composants du Groupe Volkswagen.
Cette nouvelle filiale de Volkswagen, qui a démarré ses activités le 1er janvier, vise à déployer ces stations de recharge mobiles dans d’autres villes et communautés à partir de 2020.
La Compagnie Électrique Lion sur le point de lancer son premier camion électrique
Initialement prévu à la fin de l’automne, le premier camion urbain électrifié de la Compagnie Électrique Lion, le Lion 8, sera commercialisé en février, a dévoilé le magazine Transport routier.
Mû par un moteur TM4 de 350 kW, le camion détient une puissance de 470 chevaux. Les camions offerts en configuration porteurs pourront être transformés en forme de tracteur très bientôt. En fonction des besoins de l’acquéreur, le camion Lion 8 peut être muni de batteries lithium-ion LG Chem, dont l’autonomie peut atteindre 480 kWh. Doté de deux batteries, le véhicule pourra dépendre de la seconde lorsque la charge de la première sera épuisée. La permutation des batteries à l’aide d’un chariot adapté se fera en quelques minutes.
Le camion Lion, comme ses autres véhicules, dispose d’un châssis d’aluminium ainsi que d’une suspension à lames traditionnelles à l’avant et à l’arrière ou, en option, d’une suspension pneumatique à l’arrière.
Sans dévoiler le cout du véhicule – un dépôt de 5 000 $ est exigé aux acheteurs de moins de 25 unités –, Lion promet que le camion requerra un cout d’entretien 60 % inférieur à celui d’un camion propulsé au diésel. L’usine de Lion peut se permettre d’augmenter la cadence de production, puisqu’elle a une capacité de 1 000 véhicules par année et exploite actuellement uniquement 20 à 25 % de sa capacité.
(Pour lire le texte complet de Transport routier, cliquer ici)
La Nissan Leaf Plus ajoute 40 % d’autonomie
Voiture électrique la plus vendue au monde, la Leaf de Nissan a présenté en début d’année sa nouvelle version, la Leaf Plus, dont la batterie, dotée d’une meilleure densité, offre désormais une autonomie accrue de 40 %, soit 363 km. Ce faisant, elle tente de rivaliser avec la Tesla Model 3 et la Chevrolet Bolt, mais sans faire le poids contre ses deux rivaux, rapporte La Presse.
Vendue au Canada sous le nom Leaf Plus, elle portera le nom de Leaf e+ ailleurs dans le monde. Disposant d’une densité énergétique de 25 % supérieure à celle de sa prédécesseure et d’une capacité de stockage plus grande de 55 %, le bloc-batterie affiche la même taille que la 40 kWh. Sa nouvelle batterie de 62 kWh et son moteur de 160 kW affichent une puissance de 214 chevaux – un gain de 45 % sur la Leaf traditionnelle.
Le véhicule a pris 5 mm de hauteur, et offre maintenant un système de recharge rapide de 70 kW. Enfin, le logiciel e-Pedal a été reprogrammé pour permettre un fonctionnement plus intuitif et réactif, qui libère le conducteur d’avoir à appuyer sur la pédale de frein.
(Pour lire l’article complet de La Presse, cliquer ici.)
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