Hydro-Québec : coupures de postes, la division Distribution écope
Dans un article en décembre, Le Soleil révélait que les sociétés d’État – Loto Québec, la Société des alcools du Québec (SAQ) et Hydro-Québec – avaient supprimé 1 000 postes depuis 2014. Chez Hydro-Québec, plus particulièrement, 257 postes ont été abolis durant cette même période. Ces coupures ont grandement touché, depuis 2010, la division Distribution.
Résultat de restructurations, les effectifs d’Hydro-Québec ont été réduits de plus de 3 000 employés en sept ans, de 2010 à 2017. Le nombre d’employés a effectivement dégringolé, selon Hydro-Québec, de 23 092 à 19 786. Durant cette même période, 1 500 postes ont été supprimés chez Hydro-Québec Distribution.
Les gains d’efficience engendrés notamment par ces remaniements internes se chiffrent à 800 M$ en termes d’économies réalisées depuis 2010. Depuis 2014, le nombre de travailleurs chez Hydro-Québec a fléchi de 1,3 %. (Pour trouver l’article complet dans Le Soleil, cliquer ici)
Dans la même veine, rappelons que le phénomène d’employés « fantômes » persiste à la société d’État, alors qu’au dernier décompte du journal Le Soleil, 50 employés étaient toujours « tablettés », leur poste ayant été aboli. Affectés à « d’autres tâches », ces employés coutaient 2,4 M$ en salaires en juin dernier.
Stockage d’énergie à partir de la gravité du béton
Inspirée par les barrages hydroélectriques qui dépendent de la gravité et du mouvement de l’eau pour générer de l’énergie, la startup suisse Energy Vault a inventé un système utilisant en alternance l’énergie cinétique et l’énergie potentielle pour déplacer des blocs de béton de 35 m³ afin de stocker de l’énergie. Signant la commercialisation de son invention, Energy Vault vient de conclure un important contrat avec le géant indien de l’énergie, Tata Power, a rapporté en début d’année le média français Futura.
Les blocs de béton sont imbriqués ensemble à l’instar de Légos géants pour former une tour de 120 mètres, qui stocke l’énergie potentielle. Lorsque les blocs sont redescendus par une grue à six bras, l’énergie cinétique créée à partir de la force de la gravité transforme cette énergie en électricité. Un logiciel de contrôle géré par un algorithme permet de s’assurer que les blocs sont placés exactement où ils devraient l’être, en fonction de paramètres comme les prévisions de la demande, les prix sur le marché de l’électricité ou encore les aléas de la météo.
Le concept vise à pallier l’intermittence des énergies renouvelables, comme le solaire et l’éolien. Les unités de stockage d’énergie d’Energy Vault permettent ainsi de s’assurer d’une production d’électricité 24 heures sur 24 dans les centrales solaires et éoliennes. Une tour de béton dispose d’une capacité pouvant aller jusqu’à 35 MWh et d’une puissance oscillant entre 2 et 5 MW.
Ce système à faible cout, qui peut injecter de l’électricité dans le réseau en 2,9 secondes, offre un rendement d’environ 90 %, requiert un cout de maintenance à peu près nul et dispose d’une durée de vie de plus de 40 ans.
(Pour lire l’article complet de Futura, cliquer ici.)
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