
40 M$ pour le parc solaire expérimental d’Hydro-Québec
Évoqué depuis deux ans, le parc solaire expérimental d’Hydro-Québec se prépare à prendre forme au cout de 40 M$. La société d’État souhaite tester la production d’énergie solaire sur deux sites, l’un à La Prairie, l’autre à Varennes, avec 36 000 panneaux solaires d’une capacité de production de 10 MW, rapporte La Presse canadienne.
Le parc solaire pourrait alimenter l’équivalent de 600 résidences. Le site de La Prairie disposerait de 26 000 panneaux d’une puissance de 7,5 MW pour analyser la performance de production, tandis que le site de Varennes, annexé à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ), profiterait d’une puissance installée de 2,5 MW pour effectuer des essais en laboratoire.
Hydro-Québec veut, entre autres, tester les panneaux bifaces qui tire de l’énergie des rayons du soleil reflétés par la neige. La société d’État se penche sur cette technologie afin de pouvoir se positionner sur le terrain de la production solaire d’ici 2021-2022.
Les premiers appels d’offres, notamment pour l’achat de panneaux, devraient paraitre en mars ou en avril. Selon nos dernières informations obtenues auprès d’Hydro-Québec, la mise en service du parc solaire est prévue pour la fin 2019.
Pour consulter l’article de La Presse canadienne, relayé dans La Presse, cliquer ici.
L’énergie solaire et l’hydroélectrique presque au coude-à-coude
Le cout de production de l’énergie solaire et de l’hydroélectricité se rapprochent de la parité, selon le physicien et spécialiste en énergie solaire photovoltaïque, Yves Poissant, qui a démontré qu’un système de 6 kW sur un cycle de vie de 30 ans revient au même tarif qu’une consommation domestique dépassant les 36 premiers kWh d’Hydro-Québec.
Contrairement à ce qu’affirme un récent rapport de l’Office national de l’énergie (ONÉ) et le calculateur d’énergie solaire d’Hydro-Québec, l’énergie solaire devient de plus en plus abordable et s’apprête à livrer une rude bataille énergétique à l’hydroélectricité, rapporte La Maison du 21e siècle. Patrick Goulet d’Énergie solaire Québec a sondé ses installateurs pour arriver à la conclusion qu’un système moyen de 6 kW coute environ 16 000 $ avant taxes, soit 2,66 $ le watt, et non 3 $ le watt comme le prétendent l’ONÉ et Hydro-Québec.
Énergie solaire Québec ambitionne de préparer son propre calculateur d’installations solaires en se basant sur les données réelles prises sur le terrain, en collaboration avec des experts du centre de recherche appliquée en énergies renouvelables Nergica et de l’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable (AQPER). « Le calculateur doit varier en fonction de la grosseur du système installé », estime M. Goulet, qui déplore que trop d’informations contradictoires circulent actuellement sur l’énergie solaire.
Frédéric Côté, directeur général de Nergica, analyse que l’étude de l’ONÉ s’appuie sur des données américaines et des approximations. « Des subventions, par exemple de RénoClimat, peuvent amortir les couts d’installation des panneaux solaires, soulève-t-il. Nous sommes plus proches de la parité que ce qu’il semble être. Le coût de production de l’énergie solaire photovoltaïque diminue de trimestre en trimestre. » Selon les études récentes, la parité solaire-hydroélectricité devrait être atteinte en 2020, sinon 2021-2022.
Pour consulter l’article de La Maison du 21e siècle, cliquer ici.
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