
L’ex-directeur de l’École des métiers de la construction de Montréal, Alain Prud’homme, et l’entrepreneur Enrico Di Paola du Groupe Valdi-Tech font face à 46 chefs d’accusation pour fraude fiscale déposés par Revenu Québec. Ces coaccusés sont dans l’eau chaude après avoir été épinglés par l’Unité permanente anticorruption (UPAC) en janvier en lien avec une affaire de stratagème de fraude et d’abus de confiance.
Des amendes de 131 617,58 $ sont réclamées pour des accusations de présumées fausses factures, dont 98 251,38 $ à Alain Prud’homme. Il s’agit d’amendes minimales que le tribunal pourrait augmenter.
Alain Prud’homme aurait fait payer à l’École des métiers de la construction la réalisation de travaux à sa résidence personnelle ainsi qu’à la résidence de certaines de ses connaissances. Il se serait ainsi fait construire une « batcave » de 200 000 $ aux frais des contribuables pour exposer sa Porsche, selon les informations de La Presse.
Le montant des amendes est réclamé en vertu de la Loi sur l’administration fiscale (TVQ) et de la Loi sur la taxe d’accise (TPS). Les deux hommes et l’entreprise Valdi-Tech auraient produit des déclarations fausses ou trompeuses dans des formulaires fiscaux ou des registres d’entreprise, soit en omettant d’inclure un avantage imposable dans le calcul de leurs revenus – dans le cas de M. Prud’homme – soit en ayant tenté d’obtenir des crédits ou des remboursements de taxes auxquels la Commission scolaire de Montréal et l’École des métiers n’avaient pas droit.
Les infractions auraient été commises entre mars 2012 et avril 2018.
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