
Un pansement électrique qui accélère la guérison
Des chercheurs chinois et américains de l’Université du Wisconsin-Madison ont inventé un pansement qui génère un minichamp électrique suffisant pour accélérer la guérison d’une cicatrice. Testé sur des rats de laboratoire, le pansement électrique a cicatrisé une lésion en trois jours plutôt qu’en 12 jours avec un pansement traditionnel, rapporte le magazine Futura Santé.
Les médecins savent depuis les années 1960 que les stimulations électriques aident la peau à cicatriser, selon l’American Chemical Society. D’où l’idée de concevoir un pansement électrique pour accélérer la guérison. Le pansement contient un nanogénérateur portable composé de feuilles superposées de polytétrafluoroéthylène (ou Teflon), de cuivre et de polyéthylène téréphtalate. Il convertit les mouvements normaux de la peau en de petites impulsions électriques.
L’appareil s’attache avec un bandage autour du torse, et deux électrodes sont placées de chacun des côtés de la plaie pour créer un faible champ magnétique. Le minichamp électrique stimulerait les mouvements des fibroblastes, les cellules qui contribuent à la guérison des lésions. Cette application de l’électricité pour faciliter la guérison est appelée électrothérapie.
Pour consulter l’article de Futura Santé sur le pansement électrique.
7 M$ de revenus générés par la minicentrale de Val-Jalbert
La minicentrale de Val-Jalbert, construite au cout de 53 M$, affiche des revenus, après remboursement de la dette, de plus de 7 M$ depuis sa mise en service, en 2015. Des sommes qui ont permis de financer divers projets dans des communautés du nord du Lac-Saint-Jean, explique Le Quotidien.
La minicentrale de 16 MW de puissance sur la rivière Ouiatchouan a généré un surplus de production de 17 015 MWh en 2017, après avoir réalisé un surplus de 29 324 MWh en 2016. À l’origine, il était prévu que la production énergétique de la minicentrale atteigne 78 094 MWh. Or, à ce jour, elle a produit en moyenne 101 000 MWh d’énergie.
Ces revenus financent des projets de développement à Mashteuiatsh, dans les MRC du Domaine-du-Roy et Maria-Chapdelaine ainsi qu’à Chambord. La Corporation du village historique de Val-Jalbert a notamment reçu 1,6 M$ sur trois ans provenant de sa chute qui alimente la minicentrale et devrait recevoir 250 000 $ par année dès 2019.
Voyez les détails sur les projets financés par la minicentrale dans Le Quotidien.
Ligne Grand-Brûlé : le ministère de l’Environnement sévit contre Hydro-Québec
Le gouvernement ordonne à Hydro-Québec d’implanter des mesures de contrôle pour cesser les rejets de sédiments dans les milieux humides et hydriques sur le chantier de la ligne de transport électrique Grand-Brûlé, dans les Laurentides.
La société d’État et deux entrepreneurs sur le chantier cumulent 14 avis de non-conformité à la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) et des amendes de 15 000 $.
« Devant la quantité importante des manquements constatés et l’obligation de résultat attendu par les citoyens, ce recours encadre de façon formelle les correctifs à apporter pour protéger l’environnement et nous assure qu’Hydro-Québec remettra en état les milieux naturels affectés par ce chantier », a soulevé par voie de communiqué Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Sa prédecesseure au ministère, MarieChantal Chassé, avait envoyé un avis préalable avertissant que cette ordonnance suivrait à la suite des nombreuses entorses à la LQE. Hydro-Québec disposait de 30 jours, à partir de l’ordonnance du 12 février, pour soumettre un plan préliminaire de contrôle des sédiments et de remise en état des milieux, avant de rendre un plan détaillé avant le 30 juin. Les travaux prévus à celui-ci devront être réalisés par Hydro-Québec.
Hydro-Québec devra produire durant trois ans un rapport de suivi annuel sur la végétalisation des milieux.
Relisez l’article d’Électricité Plus au sujet de l’avis préalable envoyé à Hydro-Québec et consultez l’ordonnance du ministère de l’Environnement.
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