Les grandes innovations technologiques ne naissent pas que dans les centres urbains, de petites communautés réalisent parfois des projets avant-gardistes. Par exemple, les îles d’Orkney, au nord de l’Écosse, exploitent les énergies vertes et produisent plus d’électricité que nécessaire. The Gardian consacre un article à la révolution énergétique qui se trame dans cet archipel subarctique.
Alors qu’auparavant les îles d’Orkney importaient leur électricité, elles génèrent aujourd’hui en moyenne sur un an, de l’énergie propre qui comble 120 % de ses besoins. Des éoliennes communautaires – dont plus de 700 microéoliennes – tournent avec le vent, des voitures électriques et des hydroliennes, qui produisent de l’électricité par la conversion de l’énergie cinétique des vagues et marées, font partie des initiatives vertes qui florissent dans les îles.
À court terme, cette énergie renouvelable provenant du vent, des vagues et des marées sera électrolysée pour la diviser en deux composantes : l’hydrogène et l’oxygène. L’hydrogène obtenu servira à alimenter la prochaine génération de traversiers qui remplacera les neuf bâtiments vétustes qui relient les îles. Le premier traversier de passagers et de voitures au monde entièrement alimenté à l’hydrogène devrait entrer en service dans les îles d’Orkney en 2021.
Le Centre européen d’énergie marine, qui a ouvert ses portes en 2003 à Stromness, deuxième plus grande ville des îles d’Orkney, joue un rôle de premier plan dans la transformation énergétique de la région. Il s’est d’ailleurs porté acquéreur du serpent de mer Pelamis, un dispositif semi-immergé permettant d’harnacher la puissance des vagues testé sur le territoire des îles d’Orkney de 2004 à 2007, pour poursuivre la recherche et le développement sur l’énergie houlomotrice.
Malgré son échec lors de ce projet, le Pelamis est devenu le premier générateur d’électricité par les vagues au monde à être relié au réseau national. Depuis, des douzaines d’autres prototypes ont été testés dans l’archipel.
(Relire l’article d’Électricité Plus sur l’échec du Pelamis.)
Dans ce coin de pays qui tend vers une autonomie énergétique faible en carbone, un nouveau câble sous-marin pourrait être construit pour exporter les surplus d’énergie vers le continent. Les insulaires pourraient utiliser davantage d’électricité ou transformer cette énergie excédentaire sous une autre forme, par exemple en hydrogène, afin de l’emmagasiner pour des besoins futurs.
Lire l’article complet de The Gardian, au sujet des initiatives vertes des îles d’Orkney.
Laisser un commentaire