
Près de 5,4 M$ pour des centres d’expertise industrielle et une vitrine technologique
Le ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière, Pierre Fitzgibbon, annonçait récemment des investissements de 5,4 M$ pour accélérer le développement du Réseau des centres d’expertise (RCEI) 4.0 au Québec, ainsi que la création d’une vitrine technologique de l’entreprise Mecfor. Celle-ci vise la démonstration, en milieu réel, d’un véhicule électrique autonome (AGV TEAM) à l’aluminerie d’Alcoa située à Deschambault‑Grondines.
Le RCEI 4.0 est issu de la collaboration entre l’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du Québec (ADRIQ), le Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ), les acteurs des milieux économique et de l’éducation et le ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI). Il vise à permettre la réalisation de projets d’implantation de solutions numériques afin d’en faciliter l’intégration par les entreprises manufacturières. L’investissement gouvernemental de 5 M$ en cinq ans servira entre autres à embaucher des professionnels qui conseilleront et accompagneront les entreprises manufacturières dans quatre centres d’expertise industrielle situés à Montréal, Longueuil, Drummondville et Québec.
Québec attribue aussi, par l’entremise du Programme innovation, 350 000 $ à l’entreprise Mecfor pour soutenir la réalisation d’une vitrine technologique évaluée à près de 1,15 million de dollars. Le projet vise la démonstration d’un véhicule électrique autonome (AVG TEAM), destiné au transport de métal en fusion, dans les salles de cuves d’une aluminerie québécoise. Premier véhicule électrique autoguidé développé en Amérique du Nord, il a été conçu pour un environnement industriel et testé en milieu de travail grâce à la collaboration de l’aluminerie Alcoa de Deschambault.
Sinopé Technologies prépare son interface connectée
La PME québécoise spécialisée en systèmes de contrôle pour la gestion de l’énergie, Sinopé Technologies, a dévoilé au Salon MCEE une passerelle de gestion entre tous ses appareils intelligents connectés qu’elle commercialisera cet automne.
Cet « écosystème d’objets connectés » relie la gamme complète d’appareils intelligents conçus par Sinopé, dont ses thermostats contrôlant les systèmes de chauffage, ses interrupteurs offrant des solutions d’éclairage et son contrôleur de charge électrique. La plateforme de gestion appelée Neviweb pourra être téléchargée dans l’App Store ou sur Google Play, et offrira une compatibilité avec Google Home ou Alexa.
Le tout transite par la passerelle Zigbee, un protocole de communication, où les programmations faites à distance seront sauvegardées automatiquement. L’enregistrement local, plutôt que sur l’infonuagique ou sur des serveurs, permet aux appareils de fonctionner même en cas de panne Internet. Parmi ses avantages, Sinopé cite une consommation énergétique en deçà de l’équivalent WiFi, une communication plus dynamique ainsi qu’une meilleure compatibilité et interopérabilité.
L’électricité renouvelable bénéficie des millions de la Caisse de dépôt
Le portefeuille d’actifs sobres en carbone de la Caisse de dépôt et placement du Québec, le bas de laine des Québécois, a cru de 10 G$ entre 2017 et 2018, une hausse de 18 à 28 G$. L’électricité renouvelable a ainsi bénéficié de quelques milliards de plus, mais la part de ses investissements a diminué au profit de l’immobilier.
Les parts de l’électricité renouvelable et non renouvelable arrivent à parité dans la composition du portefeuille de la Caisse de dépôt, chacun étant à 4 %, tandis que l’énergie s’approprie 6 %, peut-on voir dans le rapport d’investissement durable dévoilé au printemps.
Au cours de l’année 2018, Invanhoé Cambridge, filiale immobilière de la Caisse, et la société d’investissement Blackstone ont notamment investi dans un projet multirésidentiel privé de 11 200 logements doté de panneaux solaires produisant 3,8 MW à New York. La Caisse a doublé ses parts à hauteur de 500 M$ dans Invenergy Renewables, une entreprise de production d’énergie éolienne et solaire à Chicago; elle a investi 200 M$ dans Boralex avec le Fonds FTQ sous forme de dette subordonnée non garantie d’une échéance de dix ans et elle a participé avec Partners Group au rachat de Techem, qui offre des services et des appareils de comptage et facturation de l’eau et de l’énergie.
La Caisse a octroyé 150 M$ de financement à ContourGlobal, qui souhaitait faire l’acquisition d’actifs en énergie solaire en Espagne. Le REM, qui doit propulser un train électrique en direction de l’aéroport Montréal-Trudeau dès 2021, mobilise également les fonds de la Caisse dédiés aux actifs faibles en carbone.
Dans son rapport annuel 2018, la Caisse précise que les investissements totaux en infrastructures ont atteint 5,8 G$, incluant l’augmentation des actifs dans les chefs de file de l’énergie renouvelable en Amérique du Nord et en Inde.
Pas de crédit pour un autoproducteur d’électricité d’Amos
Un autoproducteur d’énergie générée par un système solaire déplore que la Ville d’Amos ne lui crédite pas les watts qu’il retourne dans le réseau. Amos, qui est un redistributeur d’électricité d’Hydro-Québec refuse de modifier son système de facturation sous prétexte que ce serait complexe, rapporte Radio-Canada.
C’est que le redistributeur ne propose pas, comme le fait la société d’État, l’option tarifaire de mesurage net qui permet aux autoproducteurs d’injecter leurs surplus d’électricité dans le réseau en échange de crédits appliqués à leur facture. Le citoyen dénonce le « manque de volonté » de la municipalité, dont le service d’électricité n’offre pas cette possibilité.
Le redistributeur – il y en a dix au Québec – alimente quelque 3000 clients et engrange des profits de 1 M$ par année.
Pour lire l’article de Radio-Canada.
Deux Québécois aux Olympiades canadiennes des métiers en électricité
Les 25es Olympiades canadiennes des métiers et des technologies rassemblera la crème de la crème des élèves et apprentis dans plus de 40 métiers, les 28 et 29 mai à Halifax. Parmi les 550 participants, dont 36 Québécois, deux ont été choisis pour compétitionner dans les catégories Installations électriques et Électronique.
Les candidats sont Jérémy Gosselin-Larose, élève en électricité au Centre régional intégré de formation de Granby, et Marc-André Jacques, élève en électronique industrielle au Cégep André‑Laurendeau à Montréal. Le magazine Électricité Plus suivra de loin les performances de ces deux compétiteurs, et publiera un compte-rendu de leur parcours dans sa prochaine édition.
Grande compétition dans le secteur des métiers spécialisés, le concours permet aux meilleurs talents de se livrer une lutte dans l’espoir de remporter le titre de champion national. Pour souligner le 25e anniversaire, divers évènements se greffent aux olympiades, dont le forum sur les compétences essentielles, la conférence sur les jeunes femmes dans le secteur de la construction et le sommet de la technologie automobile.
American Industrial Partners acquiert la division Current de GE
General Electric (GE) vient de vendre sa division Current à la société de capital-investissement American Industrial Partners (AIP). Le montant d’acquisition n’a pas été dévoilé.
« Il y a trois ans, nous avons fondé Current, une start-up nouveau genre, à l’intérieur des murs de GE, et aujourd’hui nous sommes enthousiastes de célébrer le succès de la conclusion de cette aventure », s’est réjoui Maryrose Sylvester, PDG de Current. Elle affirme du même souffle qu’AIP représente le meilleur joueur pour prendre en main la destinée de l’entreprise qui continuera à utiliser la marque GE sur ses produits et services.
Current offre des solutions d’éclairage traditionnel et aux DEL, ainsi qu’une variété de contrôles intelligents, de capteurs et de logiciels pour les bâtiments commerciaux et industriels, les magasins au détail et les villes qui tendant vers une plus grande efficacité et productivité énergétiques.
Le maire de NY veut une entente avec Hydro
Le maire de New York, Bill Blasio, veut signer une entente avec Hydro-Québec d’ici la fin de l’année 2020 afin que toutes les infrastructures publiques de sa ville soient alimentées en énergie 100 % propre, dont l’hydroélectricité québécoise. La mesure permettrait de diminuer de 5 % les émissions de GES, alors que le maire vise une réduction de 40 % par rapport au niveau d’émission de 2005. Et ce, d’ici 2030.
Hydro-Québec s’est montrée ouverte à poursuivre les discussions pour concrétiser le projet de la ligne Champlain Hudson Power Express (CHPE) qui est dans ses cartons depuis des années. Cette ligne permettrait d’acheminer huit térawattheures d’électricité à New York.
Cet engagement pourrait aussi relancer le projet d’Apuiat, le parc éolien des Inuits situé à une quarantaine de kilomètres de Port-Cartier que le gouvernement de la CAQ a rejeté l’an dernier. Le premier ministre François Legault souhaitait que la société d’État vende d’abord de ses surplus.
Pleins feux sur le Centre d’exploration certifié LEED à Laval
Les luminaires à DEL haute performance Syrios de Luminis rehaussent le nouveau centre d’exploration certifié LEED construit sous le thème Urbaine de nature au parc de la Rivière-des-Mille-Îles à Laval.
Le design d’éclairage intègre une combinaison d’appliques extérieures et intérieures, ainsi que des suspensions de la même gamme, dont le design cylindrique accentue le mélange entre modernité et rusticité du pavillon qui sert d’aire d’accueil aux visiteurs. Larges poutres, fenêtres géantes et grand hall complètent l’architecture moderne et avant‑gardiste qu’on a voulu insuffler au centre d’exploration.
Le bâtiment été construit selon les exigences de la certification LEED NC 2009 niveau or, requérant un haut degré de performance au chapitre de l’économie d’eau et d’énergie, de la récupération de l’eau de pluie et d’une ventilation naturelle. Les luminaires Syrios répondent aux critères exigés par la certification LEED, car chacun comporte un module à DEL scellé offrant une dissipation thermique et une intensité d’éclairage optimales.
Tour à tour, les luminaires mettent l’accent sur la marquise en bois, les allées environnantes et le patio.
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