
VÉ: 77 % d’économies sur l’essence et la maintenance au Québec
L’Institut 2 degrés a comparé les couts d’entretien et les économies sur l’essence du véhicule électrique dans différentes provinces canadiennes afin d’analyser d’un point de vue économique les avantages financiers à l’achat d’un véhicule électrique, comparativement à un véhicule à combustion interne. Résultat: le Québec est l’endroit où le VÉ devient le plus économique, avec 77 % d’économies annuelles.
Le rapport, commandé par Electric Autonomy Canada, analyse des facteurs qui varient selon la province, dont le prix de l’essence et les tarifs d’électricité, les couts de maintenance, ainsi que la distance parcourue en moyenne par ménage. Pour ce faire, les auteurs ont comparé deux véhicules similaires, la Golf de Volkswagen et la Soul de Kia, chacune disponible en version électrique et thermique, se basant sur une durée de vie supérieure à dix ans pour une utilisation de 250 000 km.
Selon la province, les économies oscillent entre 65 et 77 %. Sans surprise, la Saskatchewan, l’Ontario, l’Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse, avec des tarifs d’électricité supérieurs à la moyenne nationale, sont les provinces où il y a le moins d’économies à faire.
Pour consulter le rapport complet.
La navette autonome NAVYA de retour à Candiac
La première navette autonome électrique sur voie publique au Canada a repris sa route habituelle à Candiac, après une première phase du projet-pilote à l’automne dernier.
D’une capacité de 15 passagers, la navette dotée de feux de signalisation intelligents et connectés effectue un circuit de deux kilomètres entre le stationnement incitatif Exo et le croisement de deux boulevards à proximité du parc André-J.-Côté, centre de plusieurs activités estivales. La navette s’arrête notamment à l’hôtel de ville, devant un complexe pour retraités, ainsi qu’à proximité d’entreprises locales.
Le projet-pilote a vu le jour grâce à une subvention de 350 000 $ du ministère de l’Économie et de l’Innovation accordée par le précédent gouvernement. Cette aide cadre avec la mesure de soutien aux projets de démonstration prévue au Plan d’action pour l’industrie du transport terrestre et de la mobilité durable. Le projet a aussi bénéficié du soutien de Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents, et du Technopôle IVÉO.
Candiac se classe au troisième rang du palmarès des villes le plus heureuses au Québec, selon un récent sondage Léger. Un résultat que le maire, Normand Dyotte, attribue au modèle de qualité de vie exceptionnelle qu’instaure Candiac avec des projets innovants comme la navette autonome électrique.
Les bornes de recharge à domicile sous la loupe
Le magazine Protégez-Vous a testé huit bornes de recharge qui s’installent dans un garage ou à l’extérieur de la maison et accordé la mention «meilleur choix» aux bornes québécoises G5 de FLO et EVC30 de ELMEC, ainsi qu’à la Home 25 de CHARGEPOINT.
Le test a été réalisé grâce au soutien financier de Transition énergétique Québec.
Le magazine a testé huit bornes à recharge rapide de 240 volts et de 30 et 32 ampères dont le prix varie de 680 à près de 1200 $. Il les a exposé à des conditions extrêmes recréées en laboratoire: canicule, pluie intense, froid polaire et verglas afin d’évaluer leur bon fonctionnement. Leur facilité d’utilisation et d’installation a également été scrutée.
Les meilleurs choix se sont démarqués par leur capacité à résister aux grands froids. C’est d’ailleurs la principale lacune des autres bornes. La pluie verglaçante a d’ailleurs nuit au bon fonctionnement de toutes les bornes, même celles qui ont reçues une mention.
Le magazine a également comparé les caractéristiques et les tarifs des principaux réseaux de bornes publiques: Circuit électrique, FLO, EVduty et Tesla.
Nordresa et Dana forment une alliance
Le fabricant de systèmes à propulsion électrique pour véhicules commerciaux Nordresa a signé une entente de partenariat avec Dana, l’équipementier automobile américain qui a racheté la majorité des parts de la filiale d’Hydro‑Québec TM4, il y a un an.
Le partenariat prévoit l’intégration de l’essieu eS9000 Spicer Electrified au camion électrique commercial de série N, dont le prototype a été conçu par Nordresa et le constructeur japonais Isuzu. Le châssis du camion électrique peut être utilisé pour les camions cubes ou les camions d’entretien disposant d’une autonomie de plus de 170 km et d’une batterie d’une puissance de 226 kW.
« Notre collaboration avec Nordresa offre à nos clients des technologies complémentaires idéales pour le marché du camionnage de poids moyen et des autobus », a souligné Mark Wallace, président des technologies de transmission automobiles chez Dana.
Le nouveau châssis a été mis en démonstration à l’exposition Advanced Clean Transportation en avril dernier, en Californie.
Recharge rapide: le Circuit électrique hausse ses tarifs
Les frais d’utilisation des bornes de recharge rapide à 400 V du Circuit électrique d’Hydro-Québec passent de 10 $ à 11,50 $ de l’heure, un tarif facturé à la minute, rapporte Le Soleil.
Le tarif des bornes lentes à 240 V reste le même à 2,50 $ par recharge ou 1 $ de l’heure, facturé à la minute, selon le type de borne utilisée. Statu quo également pour le tarif de la recharge sur rue à 1 $ de l’heure. La société d’État dit agir ainsi pour s’assurer du déploiement accéléré des nouvelles bornes rapides.
Ottawa inaugure sa piste d’essai de véhicules autonomes
Les véhicules connectés et automatisés ont désormais une piste d’essai dédiée à l’accélération du développement de cette technologie vers l’atteinte du niveau 5 – soit une automatisation complète du véhicule.
La piste L5 d’Investir Ottawa a été inaugurée à la mi-mai grâce à un investissement de 5 M$ du gouvernement de l’Ontario et à des contribution en nature de 6 M$ de partenaires publics et privés, dont Accenture, Ericsson, Microsoft, Nokia et autres. Les innovateurs, entrepreneurs, PME et multinationales auront le loisir d’utiliser la piste pour développer, valider et commercialiser leur technologie.
Sur place, ils pourront mettre les véhicules autonomes à l’essai dans plusieurs conditions. Ils pourront notamment tester leur fonctionnement par mauvais temps et mettre à l’épreuve leurs systèmes de sécurité ou d’interopérabilité, la collecte et l’analyse de données, ainsi que leur connectivité.
La piste d’essai privée se déploie sur 1866 acres et propose une route asphaltée de 16 km. À Kanata-Nord, une piste publique offre 9 km de routes en zone urbaine disposant de la technologie de connectivité pour véhicules autonomes.
Développer la recharge intelligente à l’aide de l’apprentissage profond
Des chercheurs en génie électrique et en génie informatique de l’Université Laval ont utilisé l’apprentissage profond pour mettre au point un système optimisant la recharge de véhicules électriques, rapporte le journal Le Fil.
Karol Lina López, Christian Gagné et Marc-André Gardner ont publié leurs résultats de recherche dans la revue IEEE Transactions on Smart Grid dans laquelle ils expliquent comment permettre à l’utilisateur de planifier ses déplacements au plus bas cout énergétique.
Leur algorithme tient compte des tarifs d’électricité qui fluctuent en fonction de la demande dans certaines régions comme l’Ontario ou l’Alberta, du cout de l’essence, des conditions météorologiques ainsi que des habitudes de déplacement de l’usager.
Un condo de l’Île-des-Sœurs s’équipe pour recharger 120 VÉ
Très peu développée il y a quelques années, la recharge de véhicules électriques commence à se frayer un chemin jusque dans les immeubles de condo. Une copropriété de l’Île-des-Sœurs, la phase V des Verrières sur le fleuve, devient la première à installer un système capable d’alimenter jusqu’à 120 voitures électriques, indique La Presse.
Les résidents de la tour de 193 unités ont consenti à une telle installation électrique alors qu’environ 70 d’entre eux auraient l’intention de s’acheter un véhicule électrique dans un avenir prochain. Ceci en tenant compte que le processus d’acceptation de cette « amélioration locative » n’est pas de tout repos. Seul un vote à double majorité de la part des résidents peut accorder le droit aux propriétaires de véhicules électriques de se doter d’une borne de recharge.
À ce jour, cinq bornes de recharge ont été installées – et payées – par les utilisateurs.
IGA déploie son réseau de bornes de recharge
La chaîne de supermarchés IGA déploie son propre réseau de bornes de recharge en 2019-2020. Dès la fin de l’année, 40 bornes rapides seront installées dans 20 épiceries, rejoignant la succursale IGA Extra de Terrebonne qui a servi de projet pilote.
Ces bornes rechargent le véhicule électrique en 20 minutes, le temps nécessaire pour faire une petite épicerie. En 2020, 60 autres bornes s’ajouteront au réseau qui atteindra ainsi 100 bornes dans différentes régions au Québec et au Nouveau-Brunswick. À terme, le réseau disposera d’une puissance de 62,5 kW.
L’initiative du Fonds Éco IGA a été annoncée à l’occasion du Jour de la Terre, le 22 avril. Le service sera offert gratuitement jusqu’en juin 2020.
Un consortium européen veut déloger la Chine comme principal producteur de batteries
Pour faire face à la Chine qui domine le marché de la production de batteries au lithium-ion, la France et l’Allemagne mettent un pied sur l’accélérateur pour faire avancer leur projet de consortium européen de batteries destinées aux voitures électriques, selon l’Agence France-Presse.
Cet « Airbus des batteries » coutera de 5 à 6 milliards d’euros (7,5 à 9 G$ CAN). Le projet, lancé il y a un an et demi, prévoit la construction d’une usine-pilote et la création de 200 emplois en France d’ici 2020. En 2023, l’initiative devrait avoir permis de construire deux usines de production, en France et en Allemagne, chacune créant 1500 emplois.
Pas moins de 35 entreprises européennes auraient signalé leur intérêt pour cette filière européenne de batteries, dont de grands producteurs automobiles comme le Groupe PSA et sa filiale allemande Opel et le fabricant français de batteries de haute technologie Saft, sous le groupe Total.
Les pays d’Europe voient dans la production de batteries une manne à exploiter puisque ce marché mondial pourrait atteindre 45 milliards d’euros en 2027.
L’e-busway, l’autobus électrique qui se recharge en 15 secondes
Dès l’automne, la Ville de Nantes en France aura son nouvel e-busway, un autobus électrique qui se recharge en 15 secondes à l’aide d’un bras télescopique.
« Le secret de l’e-busway se situe sur son toit, avec des batteries à recharge très rapide. Le véhicule profite de son arrêt à certaines stations et aux terminus pour les recharger grâce à un bras télescopique », note Damien Bègue, chef de projet.
La ligne sur laquelle l’autobus électrique sera déployé dessert 41 000 usagers quotidiennement. Le bus s’étire sur 24 mètres, dispose d’une double articulation ainsi que de quatre doubles portes pour y monter et en descendre. La flotte d’e-busway comprendra 22 véhicules qui seront livrés à raison de trois ou quatre véhicules par mois.
Le projet e-busway a nécessité près de 53 millions d’euros d’investissement, incluant l’achat de véhicules, l’adaptation des infrastructures, notamment les deux terminus, et la construction d’un centre technique et d’exploitation.
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