
Montréal se dote de voiturettes-aspirateurs électriques
Un projet d’expérimentation de voiturettes-aspirateurs motorisées 100 % électriques a été développé par le fabricant Exprolink-Madvac de Longueuil et l’Institut du véhicule innovant (IVI) pour la Ville de Montréal, qui utilisait déjà les voiturettes de collecte de déchets au diésel Madvac LR50.
Une subvention de 50 000 $ provenant du Passeport innovation du ministère de l’Économie et de l’Innovation a permis de réaliser un prototype. Depuis, Montréal a acheté 18 de ces voiturettes-aspirateurs électriques, dont trois ont été prêtées à la Ville de New York pour une période d’essai de quatre mois, dans le cadre d’un partenariat pour partager les bonnes pratiques en matière d’électrification des transports.
La voiturette-aspirateur offre l’autonomie nécessaire au quart de travail effectué par la machine, soit une durée moyenne de cinq heures permettant de parcourir 200 km à une vitesse de 18 km/h. Sa batterie est au lithium fer phosphate (LiFePO4) et elle dispose d’un moteur à propulsion de 8,5 kW qui lui permet d’emprunter des chemins plus abrupts sans difficulté.
La recharge s’effectue en une nuit à l’aide d’un système de deux prises de 120 V. Autre avantage, la voiturette électrique de collecte de déchets émet moins de bruit que son équivalent au diésel, le bruit passant de 92 à 84 décibels, après les tests d’un sonomètre. «De concevoir une voiturette-aspirateur motorisée totalement électrique sans aucune composante hydraulique a été un bon défi pour l’équipe», a commenté Guillaume Fournier, ingénieur en génie électrique et chargé de projet.
Pour réussir ce tour de force, des actuateurs électriques contrôlés par CANBus ont été utilisés pour offrir aux voiturettes-aspirateurs une fluidité de mouvement de gauche à droite, de haut en bas et d’avant à l’arrière.
Pour plus de détails sur cette technologie et pour en savoir plus sur l’acquisition des véhicules par la Ville de Montréal.
Brault et Martineau livre électrique grâce à Nordresa
Les camions de livraison électriques de Nordresa seront mis à l’essai dès le début du mois d’aout par la chaîne de meubles québécoise Brault & Martineau, a récemment révélé La Presse.
Pour tester le cout d’achat d’un véhicule de livraison électrique en comparaison de ses couts d’opération et d’entretien, Brault & Martineau a mis sur ses routes de livraison trois camions fabriqués par l’entreprise lavalloise Nordresa. Cette dernière s’installe de plus en plus dans le créneau des camions de livraison, alors que le magasinage en ligne devient pratique courante, ce qui nécessite davantage de livraison à domicile.
Le sous-traitant des activités de livraison de Brault & Martineau, Ovation Logistique de Sherbrooke, croit que le modèle économique des camions électriques est viable, et que l’investissement en vaut la chandelle. Ovation supervise 250 camions conduits par des travailleurs indépendants qui livrent, entre autres, pour Brault & Martineau et HBC (La Baie). Elle s’assure également d’optimiser le nombre de kilomètres par livraison de ses véhicules qui roulent un peu plus d’un million de kilomètres par année.
Les essais de trois véhicules de livraison électriques de Nordresa se tiendront principalement dans le Grand Montréal.
Montréal a sa navette électrique autonome
Après deux tours de piste en projet-pilote sur le site du Parc olympique, en 2017 et 2018, la navette électrique autonome EasyMile de Transdev s’attaque aux rues passantes de la métropole, effectuant un parcours de 1,4 km entre le Parc olympique et le marché Maisonneuve.
«Ce projet-pilote nous permettra de déterminer la façon dont la technologie peut s’insérer dans l’offre de transport de la Ville. Il contribuera également à familiariser la population à l’arrivée de cette technologie, encore peu connue, mais qui suscite curiosité et questionnements», a indiqué Eric Alan Caldwell, responsable de la mobilité à Montréal, dans un communiqué.
Le projet-pilote dont la Ville de Montréal est le maître d’œuvre se déroule sur six semaines, du 27 juin au 4 aout. La navette autonome s’oriente à l’aide de capteurs lidars, radars, caméras et GPS. Elle parcourt son trajet, via Pierre-de-Coubertin et Letourneux jusqu’à la Place Gennevilliers-Laliberté, en dix minutes, à une vitesse moyenne de 13 km/h.
Bien que la navette soit sans conducteur, un opérateur se trouve à bord pour veiller au bon fonctionnement du véhicule et intervenir en cas d’urgence, soit déclencher doucement un arrêt ou utiliser le mode manuel pour contourner un obstacle, explique un reportage de La Presse.
Cette initiative a pris racine en 2016 avec un octroi financier de 5 M$ sur cinq ans du ministère des Affaires municipales. L’an dernier, du 10 septembre au 7 décembre, la navette EasyMile avait transporté 2186 usagers sur le site du Parc olympique, dont les employés de Desjardins nouvellement installés à la Tour de Montréal. Les deux navettes avaient parcouru 1116 km au total sur cette période.
L’Europe veut développer le véhicule électrique à 1000 km d’autonomie
Le véhicule électrique disposant de 1000 km d’autonomie pourrait arriver sur les routes dès 2021, si le projet Electric Vehicule Components for 1000 km daily trips (EVC1000) de l’Union européenne tient promesse.
Le projet, entamé depuis le début 2019, réunit dix partenaires industriels et universitaires – dont le fabricant automobile Audi – issus d’Allemagne, de l’Italie et de Belgique autour d’innovations technologiques visant à développer des composants et la production massive de composants optimisés permettant l’intégration d’un groupe motopropulseur et d’un système de châssis pour augmenter l’autonomie des véhicules électriques.
Évalué à 6,7 millions d’euros, le projet EVC1000 est subventionné à hauteur de 5,1 millions d’euros par l’Union européenne. Le reste du financement provient des partenaires du projet, des équipementiers, constructeurs, ingénieurs en design et universitaires, rapporte le média Détours.
L’objectif est d’installer le groupe motopropulseur directement dans les roues, en plus d’intégrer un système de freinage électrique plus homogène pouvant récupérer l’énergie et augmenter l’efficacité du véhicule. Autre composant à développer: des actuateurs électromagnétiques de suspensions actives pour améliorer le confort des utilisateurs et accroitre – encore plus – l’efficacité du véhicule.
Une cuisine de camping en option dans la camionnette électrique Rivian
La jeune entreprise de Californie Rivian, qui a dévoilé sa première camionnette électrique en novembre, offrira en option une cuisine de camping dans son modèle R1T d’ici la fin de 2020, a dévoilé La Presse.
La camionnette R1T disposera d’une cuisinette de camping qui s’étire latéralement et se range entre la benne et l’arrière de la cabine. Elle intègre deux ronds à induction, alimentés par le bloc-batterie allant jusqu’à 180 kWh, un lavabo et une réserve permettant de stocker cinq gallons d’eau.
L’option pour les amateurs de plein air a suscité grand enthousiasme sur les réseaux sociaux où elle a été annoncée.
Lightyear dévoile sa voiture solaire de 725 km d’autonomie
Le manufacturier néerlandais Lightyear a dévoilé le prototype de la One, une voiture solaire à grande autonomie – 725 km – pouvant être rechargée sur le réseau électrique.
Chaque cellule photovoltaïque qui tapisse le toit et le capot du véhicule solaire d’une longueur de cinq mètres carrés fonctionne indépendamment, ce qui permet d’emmagasiner 20 % plus d’énergie que les panneaux solaires conventionnels. Les rayons du soleil offrent pour leur part une recharge de 12 km/h, l’équivalent pour un conducteur qui roule 20 000 km par année de dépendre à 40 % de l’énergie solaire pour recharge son véhicule.
Une borne de recharge électrique rapide permet de faire de plein d’énergie jusqu’à 60 kW pour une autonomie de 570 km, tout comme une prise électrique traditionnelle de 230 V permet de recharger le véhicule jusqu’à 400 km.
Le fondateur de Lightyear a remporté le World Solar Challenge trois fois, en 2013, 2015 et 2017.
Loin d’être accessible au grand public, le prix du Lightyear One a été annoncé à 119 000 euros, soit plus de 174 700 $CAN. Déjà, ses 100 premiers véhicules ont été réservés et Lightyear prend présentement les réservations pour 500 autres véhicules, dont la livraison est prévue en 2021.
La navette autonome de Candiac rafle un prix Coup de cœur du jury
Le tout premier projet de navette électrique autonome sur voie publique au Canada, qui roule à Candiac, a gagné le prix Coup de cœur du jury d’honneur, au 12e gala des Grands prix d’excellence en transport.
Chaque année, l’Association québécoise des transports (AQTr) récompense ainsi l’expertise québécoise en transport. Le gala s’est déroulé à la Scéna de Montréal, le 18 juin, en présence de quelque 150 acteurs du secteur des transports.
En tout, 35 projets s’affrontaient en compétition, et douze d’entre eux sont repartis avec un prix. Kéolis Canada a pour sa part remporté le prix Coup de cœur du jury d’honneur pour ce projet de navette autonome.
BMW devance la sortie de ses modèles électriques
Le constructeur automobile allemand BMW met le pied sur l’accélérateur pour commercialiser ses 25 modèles électrifiés d’ici 2023, deux ans plus tôt que prévu, a rapporté l’Agence France-Presse.
BMW vise ainsi à accroitre le rythme annuel de ses ventes de 30 % jusqu’en 2025. Le fabricant sent l’urgence de promouvoir la motorisation électrique devant la croissance de la demande pour les véhicules propres et les normes environnementales imposées de plus en plus strictes. Plus de la moitié des 25 modèles annoncés seront uniquement propulsés par l’électricité.
D’ici là, les modèles électriques Mini, les VUS iX3 et iNext ainsi que la berline i4 seront mis en marché, comme prévu, en 2021.
Alors que BMW a été l’un des pionniers en matière de véhicules électriques en lançant le modèle électrique i3 en 2013, devançant ainsi ses compétiteurs Daimler et Volkswagen, elle a ensuite pris du retard dans ce segment de marché, en misant plutôt sur des modèles hybrides rechargeables. Tesla en a profité pour se faufiler en tête des ventes dans ce créneau.
En raison de ce retard accumulé sur le marché du véhicule électrique, le président-directeur général du groupe BMW, Harald Krüger, a perdu la confiance du conseil d’administration, qui a décidé au début juillet de ne pas renouveler son contrat un an avant son échéance. Les administrateurs lui cherchent déjà un successeur, selon The Associated Press.
Une loi sur le bruit vise l’automobile électrique en Europe
Une nouvelle loi oblige les constructeurs automobiles à équiper leurs nouveaux modèles de véhicules électriques d’un système sonore lorsqu’ils roulent à basse vitesse afin de protéger les piétons. Annoncée en 2017, la règlementation est entrée en vigueur en Europe le 1er juillet.
Pour être homologuées en Europe, les voitures hybrides et électriques doivent dorénavant disposer d’un signal sonore à basse vitesse, rappelle Le Parisien. En effet, le silence des véhicules électriques met à risque les piétons qui sont habitués de se fier à leur oreille pour détecter l’approche d’une automobile.
Selon les statistiques de la National Highway Traffic Administration (NHTA), le risque de collision entre un véhicule électrique et un piéton augmente de 19 % comparativement à un accident impliquant une voiture à combustion interne. Les États-Unis ont adopté un règlement similaire qui entrera en vigueur en septembre.
En Europe, le son émis doit s’élever à au moins 56 décibels lorsqu’un véhicule électrique roule à moins de 20 km/h. En comparaison, la voiture conventionnelle émet un son d’environ 65 décibels.
Après le Kona, Hyundai prépare un VUS compact électrique
Le constructeur coréen Hyundai planche sur un nouveau véhicule utilitaire sport (VUS) électrique, dans le segment compact, dont la commercialisation est attendue en 2021, ont dévoilé RPM et Le guide de l’auto.
La taille de ce futur véhicule dont le nom n’est pas encore connu sera plus imposante que le Kona électrique, qui fait partie de la catégorie sous-compacte. Le nouveau VUS sera entièrement conçu sur une plateforme dédiée à l’électrification, l’Electric Global Modular Platform (E-GMP), au lieu d’une plateforme mixte convenant aux motorisations thermiques et électriques utilisée pour la Kona.
Le grand frère du Kona électrique disposera certainement d’une meilleure autonomie, supérieure à 415 km.
Victime de sa popularité en raison de son faible prix à 45 000 $, le Kona électrique est en pénurie d’approvisionnement chez les concessionnaires du Québec. Les acheteurs doivent actuellement patienter entre huit et dix mois avant de pouvoir s’en procurer un, rapporte Le Guide de l’auto.
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