
Bientôt des éoliennes au large de la Colombie-Britannique?
Un projet d’éoliennes en mer pouvant générer jusqu’à 400 MW est en voie de se concrétiser dans le détroit d’Hécate, entre Haida Gwaii et Prince-Rupert, en Colombie-Britannique. Doté d’une trentaine de turbine, dans sa première phase, il pourrait alimenter près de 200 000 foyers en électricité.
Bien que les gouvernements fédéral et provincial et la Régie de l’énergie du Canada aient déjà donné leur accord, l’entente nécessite toujours certains ajustements et précisions avant d’être signée, entre autres avec la nation Haida qui soulève encore des oppositions au projet.
Le projet est piloté depuis une dizaine d’années par la firme britannique NaiKun. Il avançait à pas de tortue essentiellement pour deux raisons: la technologie n’était officiellement pas encore à point (pourtant, des projets de ce genre existent en Europe depuis au moins 25 ans) et les membres de la nation Haida n’appréciaient pas l’approche prise par les Britanniques pour implanter ce parc éolien en mer.
Le prix actuel de la production d’électricité de ce parc est évalué à moins de 100 $ du mégawattheure (MWh).
L’entreprise s’estime compétitive par rapport à tout ce qui se fait actuellement dans la région, sauf peut-être le gaz naturel, si le prix de cet hydrocarbure reste stable ou ne baisse pas. La direction de NaiKun prévoit que le prix du gaz naturel va augmenter dans les prochaines années.
Il n’y a actuellement aucun parc éolien en mer au Canada, mais des projets totalisant plus de 3,6 GW en capacité ont été proposés depuis quelques années. Celui du détroit d’Hécate est celui qui a le plus de chance d’éclore en premier.
Boralex investit en France
La compagnie canadienne Boralex continue d’investir dans l’énergie éolienne en France. Situé dans le nord du pays, le parc Catésis aura, à terme, une puissance de 10 MW, ce qui portera la capacité de Boralex en France à 951 MW et sa capacité totale à travers le monde à 1 987 MW.
La production d’électricité annuelle du site est évaluée à plus de 32 700 MWh, ce qui permettra d’éviter l’émission de près de 2 500 tonnes de CO2.
Boralex est réputée être le premier acteur indépendant de l’éolien terrestre en France. La société, qui a vu le jour à Kingsey Falls en Estrie, grâce entre autres à l’installation de petites centrales hydro-électriques privées, est devenue au fil du temps une actrice majeure des énergies renouvelables. Ses investissements se concentrent dans quatre secteurs: solaire, éolien, hydroélectrique et thermique.
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