
Les municipalités de l’Est se félicitent du choix de l’éolien
L’énergie éolienne est toujours objet de controverses 20 ans plus tard, mais les municipalités de l’Est du Québec en tirent profit depuis qu’elles sont devenues partenaires des acteurs privés de cette industrie.
Le journal L’Avantage rapporte que les parcs éoliens dans lesquels la MRC de La Mitis est actionnaire ont été profitables au-delà des attentes dans le premier semestre de 2019. Ainsi, les partenaires des projets Nicolas-Riou et Roncevaux ont reçu une compensation de 700 000 $ chacun durant cette période, soit davantage que les prévisions. Mêmes résultats positifs pour les parcs du Lac-Alfred et de La Mitis.
Les parcs éoliens Nicolas-Riou et Roncevaux ont une capacité totale de 300 mégawatts pour une centaine d’éoliennes. Dans la première moitié de 2019, ils ont généré des retombées économiques de 7 millions de dollars pour les membres de la Régie intermunicipale de l’énergie du Bas-Saint-Laurent.
Le rendement global des parcs a permis de remettre 1,5 million $ aux municipalités de La Mitis, dont 233 000 $ sont allés dans un fonds de développement de la MRC.
En 2018, la MRC avait reçu des redevances de 2,7 millions $. Cette somme a été redistribuée dans les municipalités qui ont décidé de réinvestir dans le développement économique et d’infrastructures locales.
Les éoliennes de Belle Rivière opérationnelles en 2020
Les éoliennes Belle Rivière commenceront à produire de l’électricité en octobre 2020 et génèreront d’importantes redevances pour les municipalités, rapportait le journal Le Lac-Saint-Jean le 26 septembre.
Saint-Gédéon, Hébertville-Station et Saint-Bruno se répartiront plus de 175 000 $ en redevances dès la mise en service du parc.
La MRC Lac-Saint-Jean-Est a prêté 800 000 $ à la Société d’Énergie du Lac-Saint-Jean pour réaliser le projet. Le choix s’est porté sur six éoliennes E126 de la firme allemande Enercon.
Les travaux sont déjà en marche avec la construction des chemins d’accès. Ils se poursuivront au printemps 2020, a expliqué le directeur général de la Coopérative Val-Eo, Jean Lavoie.
Les contestataires du projet se préoccupaient surtout des impacts visuels et sonores. Val-Éo et son partenaire Algonquin Power ont assuré que l’impact visuel sera minime et que le niveau de bruit sera très bas puisque les rotors des éoliennes culmineront à 176 m. Les résidences les plus proches se trouvent à 750 mètres des aérogénérateurs et, selon les promoteurs, la circulation routière est beaucoup plus bruyante en comparaison.
Pour plus d’information, consulter le site politiqueenergetique.gouv.qc.ca.
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