Déjà à l’avant-garde de la gestion de l’inventaire par automatisation, Lumen ajoute la robotisation à son arsenal de préparation des envois. Un robot a été installé pour préparer la mise en palettes des commandes, permettant ainsi à l’entreprise de réaffecter du personnel d’expérience à son service d’expédition. Un avantage important en cette période de pénurie de personnel. Les nouveaux équipements ont été présentés à 2500 clients et amis de l’entreprise, le 20 septembre dernier.
Les étagères paraissant sur la photo en introduction reçoivent les boites de marchandises qui sont redirigées vers le robot qui prépare les palettes pour chacune des commandes qui sont ensuite scellées avec de la pellicule moulante, par automatisation. Les palettes sont transportées vers l’une des 38 portes de chargement, chacune de ces portes étant dédiée à un transporteur chargé de la livraison. C’est à ce moment que les items de plus grand format sont ajoutés aux commandes.
La gestion de l’inventaire automatisée avait été installée lors de la construction de l’entrepôt, en 2015. Cependant, avant d’installer la robotisation, il fallait attendre que le nombre de commandes le justifie. Avec plus de 13 000 items différents commandés chaque jour, l’arrivée de cet infatigable travailleur était bienvenue. Ce système de gestion de l’inventaire et de l’expédition des marchandises permet à Lumen de mieux contrôler ses couts et d’être plus compétitif tant du côté des prix que du service que l’entreprise veut des plus rapides. Lorsque les clients désirent ramasser leur commande plutôt que la faire livrer, ils doivent se présenter dans l’une des 39 succursales.
Les employé.es ne vont plus chercher la marchandise en tablettes, c’est la marchandise qui se déplace vers les préposé.es qui les placent en boites. Quelque 27 000 bacs que l’on voit en arrière-plan contiennent la marchandise, représentant environ 65 % des produits vendus. Les boites sont vérifiées par automatisation et, lorsque requis, manuellement par d’autres préposé.es dont la tâche est d’assurer l’exactitude du contenu de chaque boite. Les boites sont ensuite acheminées vers les étagères, d’où le robot les regroupera par destinataire. Question d’assurer une efficacité maximale, chaque préposé.e effectue ce travail pendant un maximum de trois heures par jour, après quoi ils/elles sont affecté.es à d’autres fonctions.
La manutention de la marchandise est réduite au minimum tout au long du processus de préparation des commandes. Une fois la mise en boite effectuée, c’est un autre système de genre robot qui installe le couvercle sur les boites, puis imprime et appose les étiquettes d’adressage. De là, les boites sont acheminées vers les étagères, classées par destinataire, puis dirigées vers le robot pour mise en palette lorsque tous les items commandés ont été rassemblés.
L’une des clés d’un tel système est une réception bien ordonnée de la marchandise. Les préposé.es placent la marchandise dans les bacs, apposent l’identification codée sur ces bacs, qui sont ensuite dirigés vers les étagères appropriées. L’ensemble de ces opérations est sous la gouverne de l’expert Pierre Beaulieu, Directeur logistique. L’informatique est donc au cœur de ces activités qui, autrement, exigeraient plusieurs dizaines d’autres employé.es et même qui relègueraient aux succursales des tâches qui nécessiteraient l’embauche de centaines de personnes supplémentaires.
Depuis l’acquisition de Lumen par Sonepar, il y a 35 ans, l’entreprise a grandi, occupant désormais la pole position des distributeurs de matériel électrique au Québec. Elle emploie plusieurs centaines de personnes (s’approchant même du millier) à la grandeur du Québec, ainsi que dans la région d’Ottawa, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. La dernière-née des succursales est à Rouyn-Noranda, dont il est question dans un autre article de cette édition. D’autres succursales sont également en gestation.
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