Une nouvelle microcentrale pour LaDoré?
La municipalité de LaDoré, dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, songe à installer une microcentrale sur la rivière aux Saumons près du Moulin des pionniers, présentement fermé aux visiteurs, pour fournir en électricité ses installations municipales.
Un spécialiste a été embauché pour une somme de 19 000 $ afin de réaliser une étude du potentiel du site pour y aménager une turbine au fil de l’eau d’une capacité située entre 44 et 120 kilowattheures. Il devra évaluer si le projet serait rentable et si la conduite d’amenée d’eau actuelle est toujours adéquate.
Comme Hydro-Québec n’a pas renouvelé son programme de minicentrale, la municipalité pourrait s’entendre avec la société d’État pour de l’échange d’énergie. L’étude permettra également de déterminer quelle serait la technologie utilisée pour transmettre l’électricité produite sur le réseau d’Hydro-Québec.
Baie-Comeau cherche un poste électrique
Pour répondre aux besoins énergétiques de sa communauté, Baie-Comeau a besoin d’un deuxième poste électrique depuis plusieurs années. Un projet de construction a vu le jour il y a un an, mais une nouvelle option s’offre aux élus: l’achat et l’expansion du poste McCormick appartenant à la Société en commandite hydroélectrique Manicouagan (SCHM).
Construit par la SCHM voilà environ deux ans pour alimenter la céréalière Cargill, ce poste situé sur le boulevard Comeau (route 138) est l’objet de convoitise de la ville depuis l’hiver dernier, alors qu’elle est en négociation pour l’acquérir.
Les capacités du poste est d’environ 8 mégawatts (MW) et la ville souhaiterait la bonifier à 50 MW, pour satisfaire les besoins d’au minimum 30 MW des trois promoteurs de centres de données avec lesquels elle est en contact et faire face à un accroissement de la demande.
En 2019, la ville avait prévu un budget de 16,3 millions de dollars pour son projet de construction d’un nouveau poste électrique.
Les lumières de Cowansville gérées par un système intelligent
Pour faire un pas de plus dans la gestion responsable des ressources, la ville de Cowansville fait l’acquisition d’un système de gestion intelligente des luminaires urbains.
C’est la compagnie Trilliant, située à Granby, qui a été mandatée pour développer et déployer une infrastructure de ville intelligente dans la municipalité.
Pour la première phase du projet, Cowansville mettra d’abord en œuvre la technologie de réseau de quartier qui permet de connaitre en temps réel les luminaires défectueux ou brulés. La seconde phase du projet permettra une gestion à distance des luminaires, une maintenance plus efficiente et des économies d’énergie qui contribueront aux efforts de développement durable de la municipalité.
La première phase du projet débutera cet automne.
Le premier congrès Transition électrique Canada sera virtuel
Les organisateurs de Transition électrique Canada, qui s’annonçait comme le plus grand évènement consacré aux énergies renouvelables au pays, ont décidé d’annuler la première édition prévue cet automne pour la remplacer par un évènement virtuel, en novembre.
Ce dernier analysera le rôle de l’énergie solaire, éolienne et le stockage d’énergie dans la transformation des systèmes électriques au Canada. D’autres détails seront annoncés en septembre 2020 en même temps que le programme des évènements 2020-2021 de l’organisme.
La première édition de Transition électrique Canada aura lieu du 17 au 19 novembre 2021 au Palais des congrès du Toronto.
Les prix Innovation, c’est pour bientôt!
Les prix Innovation de l’ADRIQ-RCTi approchent à grands pas et les organisations, entreprises et individus intéressés à participer ont jusqu’au 11 septembre pour déposer leur candidature en remplissant le formulaire via le lien suivant.
Plusieurs prix seront remis répertoriés dans les huit catégories suivantes :
- Innovation | Transformation numérique
- Partenariat
- Relève technoscience
- Innovation | Grande entreprise (plus de 500 employés)
- Innovation | PME (moins de 500 employés)
- Innovation | Jeune entreprise
- Innovation | Sciences de la vie
- Regroupements sectoriels de recherche industrielle
Ford teste des robots à quatre pattes qui donnent la patte
Pendant la première moitié du mois d’aout, Fluffy et Spot sillonneront les allées de l’usine de boîtes de vitesses Van Dyke de Ford située à Sterling Heights, au Michigan. Ils peuvent s’asseoir, donner la patte et rouler sur eux-mêmes. Mais ne leur donnez pas d’os à ronger puisque ce sont des robots chargés d’aider les ingénieurs à archiver le contenu de l’usine.
Les deux robots de 32 kg ressemblent à des chiens. Ils peuvent exécuter des balayages à 360 degrés avec des caméras, aborder des plans inclinés jusqu’à 30 degrés et monter des escaliers, sans arrêt pendant des heures. Ils sont dotés de trois modes de marche: un pas pour les surfaces stables, un amble pour terrain inégal et une vitesse adaptée pour les escaliers. Ils peuvent changer de posture, de la position accroupie à la position étirée, ce qui permet de les déployer dans des zones difficiles à atteindre dans l’usine. S’ils tombent, ils peuvent se relever sans aide et pour prévenir les collisions, ils sont programmés pour rester à une distance prédéfinie et sécuritaire de tout objet.
Ford louera ces deux robots à Boston Dynamics, une entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de robots mobiles évolués.
Une vidéo démo de Fluffy est disponible sur YouTube.
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