Thetford Mines et Amos aident les propriétaires de VÉ
Pour augmenter le nombre de véhicules électriques sur leurs réseaux routiers respectifs, Thetford Mines et Amos ont instauré des programmes d’aide financière pour l’achat et l’installation d’une borne de recharge électrique à usage domestique.
Thetford Mines a choisi d’encourager les comportements écoresponsables de ce type, jusqu’à une valeur maximale de 250 $. Les citoyens qui voudraient profiter du programme pour installer une borne de recharge électrique neuve à usage résidentiel de niveau 2 (tension de 240 V) sont invités à consulter le site Web de la ville (villethetford.ca) et à remplir le formulaire à cet effet. Les subventions seront octroyées jusqu’à épuisement des fonds, selon le principe du «premier admis, premier servi».
À Amos, la ville remboursera un maximum de 250 $ par participant correspondant aux frais d’acquisition d’une borne de recharge ou aux couts d’installation d’une borne par un maitre-électricien qui doit se faire sur un immeuble résidentiel. Le formulaire pour les citoyens intéressés est disponible sur le site internet de la ville (amos.quebec).
Un nouveau revêtement pour les batteries de lithium-ion
Pour éviter de ralentir la diffusion du lithium dans et hors de la particule de cathode, le laboratoire national d’Argonne du Département américain de l’énergie (DOE), situé dans l’Illinois, en collaboration avec l’Université des sciences et technologies de Hong Kong (HKUST), a développé un nouveau revêtement de cathode au niveau des particules pour les batteries lithium-ion. L’objectif: augmenter leur durée de vie et leur sécurité.
Fabriqué avec un polymère conducteur appelé PEDOT, le revêtement marque une percée dans la technologie des batteries lithium-ion puisqu’il protège entièrement et complètement chaque particule de la cathode à l’intérieur et à l’extérieur de la réactivité avec l’électrolyte.
Actuellement, les batteries lithium-ion fonctionnent à 4.2 V au niveau de la cellule. Le nouveau revêtement peut aider à augmenter la tension à 4.6 V. Cette différence de 15 % peut entrainer une réduction significative des couts de l’ensemble de la batterie. Un tel revêtement permettrait d’augmenter l’autonomie des voitures électriques et la durée de vie de la batterie des téléphones portables et des ordinateurs portables.
Faire passer des autobus du diesel à l’électricité
La compagnie de réparation d’autobus ontarienne MTB Transit Solutions a mis en place une solution de transit destinée aux agences de transport afin de faciliter l’électrification de leurs flottes d’autobus.
Non seulement la compagnie remplacera le système d’alimentation au diesel des véhicules par des batteries, mais elle réparera la carrosserie. Ainsi, la transition ZEV Clean Power augmentera la durée de vie des véhicules de 12 à 18 ans.
Le cout de la transition, estimé à 500 000 $, équivaut à la moitié du prix d’achat d’un autobus électrique neuf. Selon MTB Transit Solutions, procéder à la transition permettrait de sauver entre 40 000 et 50 000 $ en réparations et en essence.
Laval: vers une gestion écoresponsable du matériel roulant
La Ville de Laval vient d’adopter une politique de gestion écoresponsable du matériel roulant afin de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre (GES).
La nouvelle politique fixe des objectifs quant à l’électrification des véhicules. Actuellement, Laval dispose de quelque 1000 véhicules et équipements motorisés qui sont responsables de près de 47 % de ses émissions de GES. Pour les réduire, la ville veut en remplacer une partie par des version électriques ou hybrides. Déjà, le Service de sécurité incendie possède quatre véhicules 100 % électriques et prévoit en acquérir quatre autres d’ici 2021. Deux véhicules d’urgence hybrides et un véhicule hybride rechargeable sont également utilisés. Le service prévoit détenir une flotte entièrement électrifiée d’ici 10 ans, hormis les camions de combat.
L’électrification se poursuivra par étapes au sein des différents services, selon la désuétude de l’équipement.
Achat d’un VÉ: les subventions fédérales s’épuisent
Les 300 millions de dollars réservés par Ottawa pour inciter les Canadiens à acheter une voiture neuve qui produit peu ou pas d’émission de gaz à effet de serre s’envolent plus rapidement que prévu. Plus d’un an après le lancement de ce programme de subventions, 75 % des fonds ont été versés à des électromobilistes, d’après des données obtenues par la Presse canadienne.
Au total, 225 millions de dollars ont été distribués à quelque 53 510 propriétaires d’automobile. Le Québec et la Colombie-Britannique ont obtenu jusqu’à maintenant 86 % des fonds distribués.
Le programme accorde 5000 $ aux Canadiens qui achètent ou louent, du 1er mai 2019 au 30 avril 2022, un véhicule électrique à batterie, un véhicule hybride électrique rechargeable pouvant parcourir au moins 50 km avec une seule charge ou un véhicule doté d’une pile à hydrogène. Les fonds sont versés selon le principe du «premier arrivé, premier servi», indique Transports Canada.
Devant le succès du programme, l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ) souhaite qu’il soit renfloué. Le gouvernement fédéral a avantage à le faire s’il veut atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, soit une diminution de 30 % par rapport au niveau de 2005.
Le Canada planifie que, d’ici 2025, 10 % des véhicules vendus seront électriques. Cette proportion devrait atteindre 30 % en 2030 et 100 % en 2040.
Le gouvernement du Québec veut voir 100 000 véhicules électriques sur les routes de la province d’ici la fin de 2020 et 300 000 en 2026. Le programme Roulez vert, qui accorde une subvention pouvant atteindre 8000 $ à l’achat d’un véhicule électrique, a été prolongé jusqu’en 2026.
Un premier robot-taxi à Shanghai
Un premier prototype de taxi sans chauffeur roule dans les rues de Shanghai dans le cadre d’un projet expérimental. Si le résultat est concluant, les géants locaux de la voiture autonome tenteront d’implanter cette technologie futuriste en Chine.
Lancés en juin par DiDi Chuxing, les robo-taxis de Shanghai attirent déjà un bon nombre de gens curieux de tester le dispositif. À l’aide d’une application, les internautes indiquent le trajet souhaité. Ils sont ensuite récupérés par une Volvo de l’année truffée d’éléments électroniques et surmontée d’un radar tournoyant. Le siège avant du véhicule est tout de même occupé, au cas où un imprévu se présentait.
Malgré le flou persistant sur cette technologie, DiDi Chuxing voit grand: un responsable de l’entreprise a déclaré en juin vouloir gérer un million de véhicules autonomes d’ici 2030.
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