Des chercheurs de l’Institut interdisciplinaire d’innovation technologique (3IT) et du Laboratoire Nanotechnologies et Nanosystèmes (LN2) de l’Université de Sherbrooke s’associent à l’entreprise québécoise Stace, spécialisée dans la fourniture de panneaux solaires, pour développer la prochaine génération de cellules solaires.
Stace, qui a contribué à l’implantation du parc solaire de l’Université, a fait appel à l’expertise et aux connaissances des membres du 3IT et du LN2 afin d’innover dans ce domaine d’avenir. Les partenaires bénéficient d’un montant total de près de 3 millions de dollars pour développer ces cellules photovoltaïques à concentration (CPV), dans le cadre d’un projet intitulé Materials and Architectures of Solar cells for CPV (MARS CPV).
Technologie photovoltaïque à concentration
Le projet de recherche porte sur la technologie photovoltaïque à concentration, qui consiste à convertir l’énergie solaire en électricité. La lumière du soleil est concentrée, par l’entremise d’un système optique (comparable à une lentille), sur une cellule photovoltaïque de petite surface. Cette dernière, composée de semi-conducteurs, produit alors de l’électricité de façon continue. C’est donc par l’absorption de photons (lumière) que la cellule photovoltaïque libère de l’énergie électrique.
L’efficacité de cette technologie, en matière de rendement de conversion, demeure la plus élevée à ce jour, en ce qui a trait à la production d’électricité solaire.
«Nous cherchons évidemment à augmenter l’efficacité des dispositifs, mais nous souhaitons avant tout développer une technologie qui suscite l’intérêt des industriels, c’est pourquoi nous désirons augmenter le rapport entre la performance et les couts», indique par voie de communiqué le professeur Maxime Darnon, codirecteur du projet de recherche.
Ainsi, l’équipe de recherche du 3IT et du LN2 optimisera les procédés de cette technologie, de concert avec le partenaire Stace, dans le but de favoriser sa production industrielle.
Un projet interdisciplinaire
Plusieurs domaines d’expertise sont sollicités pour ce projet: le génie électronique, le génie mécanique, le génie électrique, la physique, la chimie, l’électronique, le thermique, etc.
L’équipe de recherche est composée de neuf professeurs de la Faculté de génie et membres du 3IT et du LN2, dont Karim Belmokhtar, chargé de projet à Nergica. Elle compte aussi plus d’une vingtaine d’étudiants du 3IT et du LN2 et de chercheurs chez Stace. L’équipe de recherche couvre toute la chaîne de développement d’un produit innovant, de la fabrication jusqu’au système final.
Laisser un commentaire