
Faire carrière en TEI
Les transports électriques et intelligents (TEI) sont les technologies de mobilité de l’avenir, mais c’est maintenant le bon moment « d’embarquer » pour une carrière valorisante et intéressante. Propulsion Québec présente, les 29 et 30 mars, RDV en route!, un évènement virtuel permettant de connaitre les emplois en demande et les entreprises qui recrutent. C’est l’occasion rêvée d’échanger avec des entreprises à succès. Pour plus d’information, cliquer ici.
Un nouvel investisseur pour AddÉnergie
AddÉnergie Technologies Inc, opérateur du réseau de recharge pour véhicules électriques FLO (FLO | AddÉnergie), annonce que la plateforme d’investissement internationale Energy Impact Partners (EIP) est maintenant l’un des investisseurs de l’entreprise suivant la clôture finale de la ronde de financement de série C de la compagnie.
Pour Louis Tremblay, président et chef de la direction de FLO | AddÉnergie, EIP apporte sa vaste expérience et un réseau mondial bien établi. « EIP est l’un des investisseurs les plus expérimentés et les plus sophistiqués dans l’écosystème de la recharge pour véhicules électriques. Alors que nous accélérons l’expansion de notre présence sur le marché américain, EIP est un excellent complément à un groupe d’actionnaires déjà très solide. »
Établie à New York, avec de nombreux bureaux aux États-Unis et en Europe, EIP gère actuellement plus de 1,5 milliard de dollars US d’actifs. Ses activités visent à faciliter la conclusion d’accords commerciaux mutuellement avantageux entre les entreprises dans lesquelles elle investit et les services d’utilité publique et autres leaders du marché qui constituent sa base d’investisseurs.
La compagnie américaine voit d’énormes possibilités dans la vision de l’entreprise québécoise. Ses administrateurs ont déclaré croire en la capacité à réaliser cette vision ce qui résulterait en un impact dans la réduction des émissions de carbone.
Un nouveau e-magazine québécois sur l’électrification des transports
Un nouveau e-magazine a vu le jour au Québec le 22 février. Alternative Électrique.ca se veut une nouvelle plateforme média pour faciliter la transition des Québécois et Québécoises vers les transports électriques sous toutes ses formes, que ce soit les autos, camions, vélos, bateaux ou autres.
La publication est dirigée par Jean-Pierre Julien et Marc Gélinas. Ils seront épaulés par une équipe partante de six chroniqueurs, hommes et femmes, parmi lesquels Bertrand Godin. Analyste, coureur et instructeur de conduite automobile, il sera notamment éditorialiste et ambassadeur du magazine.
Martin Archambault, l’animateur du Podcast Silence On Roule agira comme collaborateur spécial.
Le magazine Alternative Électrique.ca s’adresse à tous les consommateurs qui veulent savoir, comprendre et connaitre tout ce qui se passe dans le domaine de l’électrification des transports.
Le magazine est gratuit et ne nécessite donc aucun abonnement. Une inscription en ligne suffit pour recevoir et consulter une e-copie.
Demandes pré-budgétaires
Mobilité électrique Canada vient de publier un mémoire dans lequel l’organisme expose ses recommandations politiques pour l’électrification du secteur des transports en prévision du budget fédéral 2021.
Pour lire le mémoire, cliquer ici.
Électrification du transport en commun
Ottawa a annoncé un investissement de 2,75 milliards $ sur cinq ans, à compter de 2021 notamment pour financer l’achat d’autobus « à zéro émission » pour le transport en commun et le transport scolaire. Cette subvention aidera les municipalités à couvrir le cout d’achat d’autobus électriques pour remplacer les moteurs diesel.
Le gouvernement fédéral espère que ces 2,75 milliards $ de subventions « traditionnelles » pour les acquisitions d’autobus s’harmoniseront avec les quelque 1,5 milliard $ que la Banque de l’infrastructure du Canada pourrait investir de son côté dans les installations connexes, comme les bornes de recharge.
La ministre de l’Infrastructure et des Collectivités, Catherine McKenna, souligne que les programmes de financement d’Infrastructure Canada ont déjà soutenu l’achat de plus de 300 nouveaux autobus à zéro émission et Ottawa espère que le financement aidera à acheter 5000 autobus zéro émission au cours des cinq prochaines années.
Elle reconnait toutefois qu’il y a des couts supplémentaires qui doivent être abordés, notamment les bornes de recharge sur les itinéraires de transit et dans les dépôts existants. Les libéraux espèrent que les municipalités se tourneront pour cela vers la Banque de l’infrastructure du Canada.
Le président de la Fédération canadienne des municipalités, Garth Frizzell, a salué cette annonce, qui permettra selon lui de remplacer plus rapidement les autobus au diesel dans les villes.
Aide à l’achat de VE en Nouvelle-Écosse
Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Iain Rankin, a annoncé un budget de 9,5 millions de dollars pour aider les gens à acheter des véhicules électriques. Ces sommes seront utilisées dans le cadre du programme de remise pour les véhicules électriques neufs et d’occasion, les hybrides rechargeables et les vélos électriques.
Les remises seront de 3000 dollars par véhicule neuf et de 2000 dollars pour les véhicules d’occasion, et de 500 dollars pour les vélos électriques. Elles viendront s’ajouter à la remise fédérale de 5000 dollars accordée pour les véhicules électriques neufs.
Actuellement, près de 500 véhicules électriques sont immatriculés en Nouvelle-Écosse, et plus de 100 stations de recharge sont réparties à travers la province.
Un projet de voiture canadienne
AK Motor International, une petite entreprise fondée en février 2012 par Arkadiusz Kamiński, un entrepreneur polonais qui habite au Canada, vient de dévoiler sa toute première marque, la Maple Majestic.
Après avoir essayé sans succès de lancer une nouvelle version de la FSO Syrena, une voiture compacte fabriquée en Pologne, AK Motor se donne le défi de produire un véhicule électrique à batterie, branchable et possiblement hybride avec une source supplémentaire en alimentation énergétique.
« La Maple Majestic est conçue pour devenir la marque porte-étendard de voitures canadiennes sur la scène mondiale, affirme avec de grandes ambitions le fondateur de la compagnie. Elle sera une automobile de classe mondiale ou elle n’existera pas. »
La voiture est cependant au stade embryonnaire. En effet, au lieu de présenter un prototype, un concept ou même des simulations par ordinateur, AK Motor a annoncé la Maple Majestic dans une vidéo d’un modèle réduit. Pour voir la vidéo, cliquer ici.
AK Motor dit rechercher des partenaires pour la production, mais aussi pour fournir les batteries, les moteurs électriques et plusieurs autres composantes.
L’idée est de créer un véhicule électrique amusant à conduire et performant dans toutes les conditions météo. Il s’agirait d’une voiture sportive longue de 4,7 mètres, large de 2 mètres et haute de 1,4 mètre avec un long empattement de 3,1 mètres. Aucune mention de l’autonomie, par contre.
Les voitures électriques moins exigeantes de matières premières
Les voitures électriques sont beaucoup moins gourmandes en matières premières que les voitures thermiques, surtout si on recycle bien leurs batteries, analyse l’ONG européenne Transport et Environnement dans une étude publiée récemment. Ainsi, une voiture électrique rechargée aux énergies renouvelables aurait besoin de 58 % moins d’énergie qu’une voiture thermique sur tout son cycle de vie.
Sur toute la durée de son cycle de vie, 60 % de l’énergie consommée par la voiture électrique sert à la recharger, 23 % pour la fabrication de la batterie, 11 % pour la fabrication du reste du véhicule et 7 % pour la production des éoliennes et panneaux solaires.
Dans le cas d’une voiture thermique, 77 % de l’énergie est brulée sous forme de carburant (17 000 litres de pétrole sur 225 000 kilomètres), et 18 % utilisée pour l’extraction, le raffinement et le transport du pétrole.
Une batterie de voiture électrique est composée d’environ 160 kilos de métaux, dont une grande part de graphite, aluminium et nickel, dans des parts qui baissent avec les nouvelles batteries. Avec l’amélioration des technologies de recyclage, seuls 30 kilos resteraient difficiles à réutiliser, selon l’ONG.
Renault lance un camion de chantier électrique
Le constructeur français Renault lance un premier camion « approche-chantier » 100 % électrique.
Basé sur un Renault Trucks D Wide Z.E de 26 tonnes, le poids lourd dispose d’une benne et d’une grue. Il est équipé de quatre batteries totalisant 264 kWh pour une autonomie d’environ 200 km. La puissance de son moteur électrique atteint 370 kW (500 ch) en pic et 260 kW (350 ch) en continu pour 850 Nm de couple, selon la fiche technique communiquée par Renault. Détail étonnant pour un engin électrique : il est doté d’une boîte de vitesses à 2 rapports.
Le camion se recharge via un connecteur type 2 jusqu’à une puissance de 22 kW AC, autorisant un plein en 12 heures. En option, il peut être équipé d’un connecteur Combo CCS tolérant jusqu’à 150 kW DC, pour une charge « rapide » en moins de 2 heures. Plus cher à l’achat que son équivalent thermique, le D Wide Z.E peut toutefois bénéficier d’aides spécifiques.
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