
Hyundai a accepté de remplacer la batterie de toutes ses Kona électrique fabriquées entre 2018 et 2020, en raison d’un risque d’incendie au niveau de la batterie à haute tension.
Le rappel concerne 75 680 Kona électrique, dont 4375 au Canada, ainsi que celle de certains modèles Ioniq et d’autobus Elec City dotés du même type de batterie.
La batterie à haute tension ne serait pas détectée par le système de gestion de la batterie, ce qui pourrait provoquer un court-circuit après une recharge complète. Une quinzaine de cas d’incendie ont été signalés dans le monde, dont deux au Québec.
Les concessionnaires Hyundai ont d’abord proposé aux propriétaires de mettre à jour le logiciel du système de gestion de la batterie afin de mieux détecter les problèmes, mais il semble que ce ne soit pas suffisant. Au moins un Kona électrique a pris feu après la mise à jour de son logiciel de gestion.
Hyundai est donc forcé de remplacer la batterie de tous ses Kona électriques par mesure préventive. En attendant de passer chez leur concessionnaire, les propriétaires des véhicules concernés sont invités à se stationner à l’extérieur et loin des autres véhicules ou des bâtiments. De plus, il est conseillé de limiter la recharge à 90 % de la capacité de la batterie.
LG Chem, fournisseur pour le Kona électrique, a déjà affirmé que le problème viendrait d’une autre composante que la batterie, puisque des tests pour reproduire l’incendie n’ont donné aucun résultat. Il ajoute qu’Hyundai n’a peut-être pas bien suivi ses recommandations dans le réglage du système de recharge et de gestion de la batterie.
Le ministère des Transports de la Corée du Sud a ouvert une enquête et identifié certains défauts dans quelques-unes batteries produites à l’usine chinoise de LG Chem. Les conclusions sont à venir.
La décision de remplacer la batterie pour la totalité des exemplaires concernés devrait couter à Hyundai plus d’un milliard de dollars canadiens.
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