
Le 28 avril de chaque année est consacré à honorer les travailleurs et travailleuses décédé.e.s ou blessé.e.s sur les lieux de travail. Cette commémoration est l’œuvre du Syndicat canadien de la fonction publique du Canada, qui a obtenu l’adoption d’une loi fédérale à cet effet en 1991. Aujourd’hui, ce sont quelque 150 pays qui ont emboité le pas et qui perpétuent la mémoire de leurs disparu.e.s sur les lieux de travail ou des suites des accidents qui y sont arrivés ainsi que des maladies professionnelles.
Surtout, cette journée a pour but de sensibiliser les travailleurs et travailleuses à la nécessité de travailler avec le plus de prudence possible. À cela s’ajoute l’idée de communiquer aux patrons et aux syndicats les risques d’accidents et de maladies professionnelles présents en milieu de travail. On l’oublie peut-être, mais de nombreuses personnes meurent des suites d’une maladie professionnelle, souvent plusieurs années après avoir quitté leur emploi, justement à cause de cette maladie; on n’a qu’à penser aux travailleurs victimes des méfaits de l’amiante.
En ce qui concerne l’électricité, nous n’avons pas pu obtenir de la CNESST le nombre d’accidents graves et de décès au travail au cours de la dernière année. Le dernier en cause est M. Gérald Lévesque, technicien de Bell (voir un article à ce sujet dans la présente édition d’Électricité Plus). Nous ne savons pas non plus combien de personnes sont décédées au Québec par électrocution au cours de la dernière année ailleurs qu’au travail.
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