Événement – L’énergie solaire photovoltaïque au Québec
Ce qui devait être uniquement une braindate est devenu un évènement virtuel d’une journée entière au cours duquel on dévoilera l’étude de Nergica « L’énergie solaire photovoltaïque dans le mix énergétique québécois – Analyse et perspectives » et panel d’experts. Ce dévoilement occupera l’avant-midi, alors que la braindate aura lieu en après-midi, sous le thème Devrions-nous recourir davantage à l’énergie solaire dans le développement énergétique du Canada?
Une braindate est une rencontre virtuelle de réseautage et de partage de connaissances en face à face ou en groupe sur un sujet d’intérêt commun. Les braindates sont conçues pour faciliter les échanges enrichissants dans le but que chacun reparte de l’événement avec les idées et outils nécessaires pour générer des changements positifs dans son domaine ou dans son organisation. Ces discussions sont propulsées par e180, entreprise montréalaise dont la mission est de favoriser l’apprentissage par les pairs.
Cet évènement s’adresse à toute personne qui est partie prenante de l’industrie de l’énergie solaire photovoltaïque. Idéal pour échanger sur les perspectives, les défis, les solutions et les innovations dans ce secteur. On peut proposer des sujets en lien avec l’énergie solaire et envoyer des invitations à des Braindates en tête-à-tête ou en groupe et profiter de discussions vidéo animées sur la plateforme Braindate.
Pour plus d’information et s’inscrire, cliquer ici.
Le ciel est tombé sur la tête de Solargise Valleyfield
Les irréductibles gaulois avaient toujours peur que le ciel ne leur tombe sur la tête ; c’est plutôt Solargise qui a vécu l’expérience, le soleil n’étant plus au rendez-vous sur cette usine qui avait aussi fait saliver la Ville de Montréal, alors été déçue que le projet échappe au secteur Anjou.
L’entreprise britannique n’a pas été en mesure d’obtenir le financement pour réaliser son projet de fabrication de panneaux solaires Sand-to-Power (qu’on pourrait traduire par Sable-pour-l’énergie). Salaberry-de-Valleyfield en est quitte pour effacer le beau rêve de voir la création de 1 000 emplois, mais a récupéré ses terrains pour développer d’autres projets.
Un peu comme le projet très prometteur d’hydroliennes RER, béni par le gouvernement Marois, qui, comme ce gouvernement, s’est effondré en 2014, Solargise ne se réalisera pas. Voici deux technologies qui pourraient renaitre de leurs cendres si des investisseurs s’y intéressaient sérieusement. Dans les deux cas, le principe de base a fait ses preuves, donc il suffirait que quelqu’un s’y intéresse.
D’autres projets fantastiques n’ont jamais dépassé le stage de démonstration de faisabilité, comme le projet écossais Ocean Power Delivery, un genre de serpent marin qui produit de l’électricité grâce aux vagues de la mer, projet avorté en 2014. Même chose pour une entreprise américaine qui allait révolutionner le monde de l’énergie solaire en imprimant une cellulose comme on imprime du papier sur une presse rotative à journaux, pour ensuite l’insérer entre deux vitres. Chaque fois, les promoteurs promettaient la lune, mais le monde attend encore… Toujours est-il que des chercheurs de l’université de Newcastle, en Australie, ont inventé une peinture photovoltaïque conductrice, qui permet d’imprimer des panneaux photovoltaïques avec des imprimantes 3D. La découverte est sous la direction du chercheur Paul Dastoor. Une bonne vieille boutade dit : « des chercheurs qui cherchent, ça se trouve ; des chercheurs qui trouvent, ça, faut chercher ! »
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