
La question est soulevée régulièrement lorsque des infrastructures publiques ne « tiennent pas la route » très longtemps. Qu’on pense à tout le questionnement soulevé par le pont Champlain, à Montréal, qui était devenu dangereux en moins de 50 ans alors que son voisin, le pont Jacques-Cartier, approche les 100 ans et qu’on lui prévoie un autre 50 ans de vie, au minimum. On a tout de suite soulevé l’idée que la soumission conforme la plus basse avait probablement son mot à dire dans la courte vie du pont Champlain.
Est-on aux prises avec le même dilemme quand il s’agit d’installations électriques? On ne parle pas ici de remplacement d’équipements devenu rentable alors que la recherche et le développement ont permis d’inventer de nouvelles solutions plus efficaces, mais de remplacement pour cause de fin de vie utile.
Le monde politique est parfois sensible aux opinions de la population, donc soulever la question et en parler pourrait aider à régler le cas une fois pour toutes éventuellement. Le magazine MCI s’est penché sur la question en mars dernier et leur article revient régulièrement en discussion depuis. L’idée du plus bas soumissionnaire conforme n’est peut-être pas mauvaise, à la condition que les spécifications soient rigoureusement respectées.
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