
Maintenant que nous avons 11h30 d’éclairement par jour et que nous avançons l’heure, ça sent vraiment l’été qui s’envient! Au fait, c’est pendant la nuit de samedi à dimanche, du 12 au 13 mars, que nous avancerons montres et horloges (les cellulaires, les montres intelligentes et les ordinateurs le font d’eux-mêmes).
C’est Benjamin Franklin qui, à la blague, avait proposé ce décalage d’heure, en 1784. Ce n’est que 132 ans plus tard que l’Allemagne adopte cette façon de faire, suivie très rapidement par de nombreux pays. On disait à l’époque que c’était pour économiser de l’énergie d’éclairage, principalement dans les usines. Aujourd’hui on reconnait que le seul avantage occasionné par ce fait est que nous profiterons d’une soirée rallongée d’une heure pendant les sept prochains mois; c’est déjà ça de pris! Il est clair depuis longtemps que les économies d’énergie que l’heure avancée procure sont minimes, pour ne pas dire inexistantes.
Lors du solstice d’été, le 21 juin, nous en serons à environ 15h45 d’éclairement. Le soleil commencera à fournir la lumière du jour vers 4h40, pour atteindre son plein potentiel à 5h05. En fin de journée, il commencera à réduire son influence vers 20h50, pour nous plonger en pleine nuit à compter d’environ 21h20. Ça, c’est pour la région de Montréal. Plus on monte vers le nord, plus les journées sont longues pendant la période du solstice. À Rouyn-Noranda, par exemple, le soleil entreprend son travail vers 4h et le prolonge jusque vers tout près de 22h15. Par contre, plus on avance vers l’ouest à l’intérieur de notre fuseau horaire, plus les journées commencent tard comparativement à Montréal, et plus elles finissent tard en soirée; le décalage est d’environ 20 minutes à Toronto.
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