Alors que l’organisation prévoyait quelque 1 000 inscriptions, ce sont plutôt 1 284 personnes venues de plusieurs pays qui participent à ce premier sommet international sur les transports électriques et intelligents. Au début du projet, on annonçait quelque 80 conférenciers ; ce sont plutôt plus de 135 conférenciers et conférencières qui viennent informer les participant.e.s et leur partager leurs connaissances. Une organisation de classe internationale.
Les grandes annonces se sont succédé : le gouvernement du Québec investira quelque 60 millions pour ajouter 300 bornes rapides dans le réseau ; puis il y a eu cette annonce concernant l’implantation d’une usine de batteries de Volkswagen au Canada dont il est question dans un autre article de la présente éditon ; surtout, l’annonce d’un accord de collaboration entre la France et le Québec pour soutenir le développement des véhicules électriques et intelligents. Ce dernier accord entre deux nations francophones est un puissant levier pour activer la filière de l’électromobilité, alors que le monde est dans une course folle où chaque pays tente de devenir le centre du monde du domaine. Partager le savoir-faire et les grandes idées.
Lors de la session d’ouverture le lundi matin 13 mars, on a pu apprendre qu’environ 9 000 personnes travaillent en électromobilité au Québec, une augmentation de 300% en cinq ans. La PDG de Propulsion Québec, Sarah Houde, a mentionné que les deux éléments principaux pour voir croître la filière de l’électromobilité et des véhicules intelligents sont de développer au maximum les infrastructures stratégiques et le développement d’une stratégie gouvernementale innovante. Elle a d’ailleurs mentionné que « les participant.e.s profiteront de l’occasion pour discuter ensemble des multiples solutions à notre portée pour accélérer l’électrification des transports, une priorité pour lutter contre les changements climatiques et nous permettre d’atteindre nos ambitieux objectifs en matière d’émissions de gaz à effet de serre (GES) ». Pour sa part, le Premier ministre Trudeau, qui a parlé pendant une quinzaine de minutes, alternativement en français et en anglais, sans se référer à des notes, a mentionné que les grandes forces du Canada en matière d’électromobilité sont le savoir-faire des canadiens et ses abondantes ressources naturelles, dont les métaux. Surtout, qu’ensemble on peut faire tellement, faisant allusion à tous les échanges d’organismes et de pays présents au Sommet.
La photo au début de cet article fut prise lors de la session d’ouverture (de gauche à droite):
Mme Sarah Houde, PDG de Propulsion Québec ; Justin Trudeau, Premier ministre du Canada ; François-Philippe Champagne, ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie ; Benoît Charette, ministre québécois de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs ; Sophie Mauzerolle, conseillère de la Ville de Montréal, membre du comité exécutif et membre du conseil d’agglomération. Plusieurs autres ministres, tant provinciaux que fédéraux, participent à ce sommet, tout comme plusieurs maires de villes très impliquées en matière d’électromobilité, à l’exception de Montréal, dont la mairesse était plutôt représentée par une de ses conseillères.
Un article plus exhaustif sera publié dans l’édition d’avril du magazine Électricité Plus.
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