Le ministre François-Philippe Champagne a confirmé l’annonce faite par Volkswagen qu’elle a choisi le Canada pour construire sa première usine de cellules de batterie en dehors de l’Europe. Ceci rend ses véhicules électriques éligibles aux subventions à l’achat tant au Canada qu’aux États-Unis.
Cette décision de Volkswagen constitue « un coup de circuit » selon le ministre Champagne qui dit avoir travaillé plus d’un an sur ce projet devant occuper quelque 1 500 acres (près de 75 millions de pieds carrés) de terrain à St‑Thomas, en Ontario, soit « l’équivalent de plusieurs centaines de terrains de football », a-t-il mentionné lors de la conférence de presse improvisée dans le cadre du Sommet international sur les transports électriques et intelligents Impulsion, tenu à Montréal du 13 au 15 mars.
Selon le ministre Champagne, il s’agit du plus important investissement en matière d’automobile dans l’histoire du Canada, qui devrait s’élever à plusieurs milliards de dollars. L’usine devrait pouvoir produire des batteries à compter de 2027.
Le volubile ministre fédéral de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie a adouci ce « papier sablé » sur l’épiderme des promoteurs de la filière québécoise des batteries en mentionnant qu’au Québec il y a le projet GM-Posco d’anodes et de cathodes, les éléments les plus dispendieux des batteries pour véhicules électriques. Cette usine au Québec devrait nécessiter des investissements d’environ 500 millions de dollars. Dire que le ministre est heureux de cette annonce est un euphémisme : il lévitait littéralement lors de l’annonce. Puis il a laissé entendre que plusieurs autres projets sont en développement et devraient être annoncés incessamment.
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