Popularité des bornes du Circuit électrique
Les batteries de véhicules électriques, un bon placement des pouvoirs publics ?
Les roues tournent carré à la Compagnie électrique Lion
Contribuer à prolonger la vie de la batterie
Véhicules électriques : nouvel outil sur les risques à la santé et sécurité au travail
Ford abandonne son projet de camionnettes électriques à Oakville
Hydro-Québec vend Cléo à Polara (entreprise du Groupe Girardin, de Drummondville)
Début de la Tournée exclusive annuelle de Propulsion Québec
Un premier pas de la brasserie Labatt en électromobilité
Le Salon du véhicule électrique de Montréal passe aux mains du Salon de l’auto de Montréal
8e édition du Salon du véhicule électrique de St-Hyacinthe
Consultation pour l’élaboration de la stratégie de développement des mobilités innovantes
Subventions pour l’expérimentation de véhicules électriques ou intelligents
Taiga à l’abri de ses créanciers et à vendre
Popularité des bornes du Circuit électrique
Alors qu’on approche des 30 000 recharges aux bornes de l’Étape, halte routière entre Québec et le Saguenay-Lac-St-Jean, et plus de 23 000 à la halte routière Le Madrid, près de Drummondville, le réseau continue de se développer rapidement. Le Circuit travaille à augmenter la fiabilité du réseau de plus de 5 000 bornes en étudiant la possibilité de leur ajouter des batteries et des panneaux solaires. À suivre… Le journal Le Quotidien a publié un excellent article au début d’aout sur le sujet.
Les batteries de véhicules électriques, un bon placement des pouvoirs publics ?
Les faibles couts de l’électricité au Québec et le prix en apparence abusif des carburants fossiles convainquent bon nombre de Québécois.es d’adopter l’électromobilité – bien que le nombre croissant de camionnettes thermiques sillonnant les routes laisse planer des doutes. Mais ailleurs dans le monde la réalité est tout autre. Les fabricants d’automobiles ont rêvé, stimulés par les lois obligeant éventuellement à ce que seuls les véhicules électriques deviennent disponibles, et ont développé des projets grassement subventionnés par les États. Trop, beaucoup trop. Nombre de fabricants de batteries mettent le pied sur le frein.
D’autre part la vague des acheteurs et acheteuses précoces semble passée, donc les acheteurs et acheteuses de véhicules ont d’autres priorités que le cout de l’essence tout en étant fort critiques du cout d’acquisition d’un véhicule électrique.
La Presse a publié récemment un article intitulé Il pleut des batteries qui est très explicite sur le recul des projets d’usines de batteries. Le contrôle du domaine des véhicules électriques et de leurs batteries par la Chine contribuent également à bousiller le marché, malgré les surtaxes à l’importation de ces produits par différents états en Amérique. Beaucoup de doutes pour la suite des choses au Canada.
Les roues tournent carré à la Compagnie électrique Lion
Malgré un carnet de commande intéressant que la direction de Lion évalue à 475 M$, les pertes augmentent et s’accumulent. Pour le trimestre terminé le 30 juin 2024, les livraisons ont chuté de 48,8% et les pertes nettes ont augmenté à 19,3 M$ (63,56%) par rapport à la même période l’an passé.
Conséquences :
- Autre licenciement de 300 employé.e.s – il en reste approximativement 700 ;
- Sous-location partielle de l’usine de Joliet, aux États-Unis, et des centres d’expérience ;
- Création d’une nouvelle gamme de produits par l’intermédiaire de laquelle la Société vendra ses batteries à des tiers;
- La mise en œuvre d’un plan global d’amélioration de l’efficacité visant à réduire davantage les autres charges d’exploitation, telles que les couts de la logistique des tiers, les couts liés aux consultants et les autres frais de vente et d’administration ;
- Conclusion d’un prêt ESSOR (Investissement Québec) à un taux d’intérêt de 13%.
Les éléments permettant des espoirs sont la prise de mesures de corrections relativement rapide par la direction, la certification de sa Batterie Lion HD de 105 kWh, et le lancement commercial de son camion-tracteur Lion8.
Au moment d’écrire ces lignes, l’action de la Compagnie électrique Lion (LEV) se transigeait à 56 cents USD à la bourse de New York et 77 cents CAD à la bourse de Toronto.
Contribuer à prolonger la vie de la batterie
La publication française Automobile propre a publié un excellent article sur la qualité et la vie des batteries, surtout comment l’utilisateur/utilisatrice peut en allonger la vie. À lire absolument.
Véhicules électriques : nouvel outil sur les risques à la santé et sécurité au travail
L’IRSST a publié un document sur la santé et la sécurité au travail dans son magazine Prévention au travail. Document très complet à la fois pour les électromobilistes ainsi que les professionnel.le.s qui les vendent, les entretiennent et les réparent. La masse d’information se retrouve dans la section FAQ.
Ford abandonne son projet de camionnettes électriques à Oakville
Les fortes ventes de camionnettes Super Duty font en sorte que l’usine d’assemblage de l’Ohio et son usine de camions du Kentucky fonctionnent au maximum et n’arrivent pas à remplir toutes les commandes. La solution adoptée par l’entreprise est d’abandonner son projet de transformer son usine d’Oakville, en Ontario, à la fabrication de camionnettes électriques. Déjà que Ford et ses partenaires avaient mis la construction de leur usine de batteries de Bécancour sur pause… Les déficits encourus par son département de véhicules électriques inquiètent. À suivre.
Hydro-Québec vend Cléo à Polara (entreprise du Groupe Girardin, de Drummondville)
Hydro-Québec se départit d’une autre de ses filiales, Cléo. Fondée en 2020 par Hydro-Québec, Cléo se spécialise dans la gestion des parcs de véhicules électriques commerciaux, offrant notamment une plateforme intelligente de gestion de la recharge aux exploitants des parcs. Hydro-Québec avait lancé Cléo afin de répondre aux besoins d’accompagnement en électrification des parcs de véhicules commerciaux non comblés par le marché.
Cette transaction assure que Cléo demeure entre des mains québécoises et permet à Hydro-Québec de recentrer ses activités sur sa mission de base, dont l’exploitation du réseau Circuit électrique, qui n’est pas touché par cette transaction.
Quelques jours avant cette transaction, Cléo s’est vu confier un contrat clés en main pour la sélection, l’installation et le déploiement des infrastructures de recharge des installations de distribution d’IKEA à Beauharnois, lesquelles comprennent 15 bornes de recharge rapide et un bloc d’alimentation disposant de son propre branchement au réseau. Cléo a aussi procédé à la mise en service de quatre bornes de recharge au magasin IKEA de Québec. Le détaillant a également opté pour le déploiement de la plateforme intelligente de gestion de la recharge de Cléo pour six autres de ses installations canadiennes.
La première percée hors Québec de Cléo se fera grâce au déploiement de sa plateforme intelligente dans des installations d’IKEA en Ontario, à Burlington, Mississauga, North York et Vaughan, ainsi qu’en Colombie-Britannique, à Richmond.
Début de la Tournée exclusive annuelle de Propulsion Québec
Le premier arrêt de cette série de quatre évènements se déroulera au C2MI, en plein coeur de Technum Québec – zone d’innovation en technologies numériques de Bromont. Certains partenaires clés dont les activités et l’offre de service sont complémentaires au secteur couvert par Propulsion Québec seront aussi invités, ce qui viendra assurément bonifier la rencontre et les échanges.
Au programme :
- Présentation de la planification stratégique 2024-2027 de Propulsion Québec
- Visite des installations du C2MI / Période de réseautage en simultané
- Brunch et exposition de produits de quelques-uns des membres de la région de l’Estrie.
Mardi 17 septembre, de 10 h à 13 h
Trois autres arrêt pour cette tournée
Arrêt #2 : Octobre – Laurentides – Détails à venir
Arrêt #3 : Novembre – Québec – Détails à venir
Arrêt # 4 : Décembre – Rive-Sud de Montréal– Détails à venir
Un premier pas de la brasserie Labatt en électromobilité
La Brasserie Labatt du Canada a dévoilé récemment son premier camion de service de réparation mobile à zéro émission.
Le camion de réparation mobile sur mesure a été construit au Québec et exploite la technologie et l’expertise québécoises suite à des partenariats avec Lion Électrique et Les Industries Halrai, de Vaudreuil-Dorion. Il est propulsé par le Lion6, un camion entièrement électrique de classe 6 qui fournit une autonomie pouvant aller jusqu’à 350 km et dont la capacité de la batterie peut aller jusqu’à 252 kWh. Réalisée par Les Industries Halrai, la caisse personnalisée du camion a été soigneusement conçue pour accueillir un compresseur d’air, des pneus de rechange, du matériel de soudage, un générateur d’électricité, du matériel de diagnostic et des pièces détachées, afin de garantir l’efficacité et la polyvalence des dépannages.
Le camion de réparation mobile peut intervenir rapidement en cas de panne ou de dysfonctionnement et a récemment commencé à desservir l’ile de Montréal et les collectivités environnantes. Il est conduit par les mécaniciens de Labatt. En cas de panne, il offre une gamme de services d’assistance routière, notamment divers réglages mécaniques, la recharge de batterie, la réparation des pneus, la livraison de carburant et le remplacement de pièces. Le camion sert également aux réparations de chariots élévateurs à fourche embarqués, couramment employés pour les livraisons, assurant ainsi un soutien complet aux activités de livraison.
L’investissement de Labatt dans ce véhicule à la fine pointe de la technologie se concrétise grâce à la contribution d’une valeur de 143 750 $ du gouvernement du Québec, dans le cadre du programme Écocamionnage qui découle du Plan pour une économie verte 2030. Le programme Écocamionnage se termine le 31 mars 2025.
Le Salon du véhicule électrique de Montréal passe aux mains du Salon de l’auto de Montréal
Le Salon du véhicule électrique de Montréal (SVEM) est désormais entre les mains du Salon International de l’Auto de Montréal (SIAM).
Le Salon de l’auto de Montréal aura lieu du 17 au 26 janvier 2025 au Palais des congrès. Quant à la prochaine édition du Salon du véhicule électrique, elle aura lieu du 2 au 4 mai 2025 au Stade IGA du parc Jarry, puisque les travaux en cours au Stade olympique de Montréal ne seront pas terminés.
La direction du Salon de l’auto de Montréal, fondé en 1914, n’a pas précisé si elle a l’intention de fusionner éventuellement les deux salons.
La photo fut prise devant le Stade IGA, lors de l’annonce de la très surprenante transaction. On y reconnait Luc Saumure, co-fondateur du Salon du véhicule électrique de Montréal, Denis Dessureault, Vice-président du Salon international de l’auto de Montréal, et Louis Bernard, l’autre co-fondateur du Salon du véhicule électrique de Montréal.
8e édition du Salon du véhicule électrique de St-Hyacinthe
Une autre occasion de faire un essai routier et de voir de près les véhicules électriques disponibles. Plusieurs conférences et explications sur les bornes de recharge.
Consultation pour l’élaboration de la stratégie de développement des mobilités innovantes
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec lance une consultation afin d’alimenter la réflexion qui guidera la réalisation d’une toute première stratégie de développement des mobilités innovantes.
Jusqu’au 1er octobre 2024, le Ministère invite les organisations et les personnes concernées par les mobilités innovantes à compléter un questionnaire en ligne sur le sujet. L’exercice permettra d’identifier les priorités et les moyens d’action à mettre de l’avant dans la stratégie de développement.
Les acteurs du milieu de l’innovation (entreprises, organisations, professeurs d’université ou citoyens intéressés) peuvent également transmettre un mémoire par courriel mobilitésinnovantes@transports.gouv.qc.ca .
Subventions pour l’expérimentation de véhicules électriques ou intelligents
Un appel à projets de véhicules innovants est lancé dans la région de la MRC de La Rivière-du-Nord, offrant des subventions pour les entreprises qui souhaitent mener des projets d’expérimentation supervisée de véhicules innovants en sites urbains et ruraux sur le territoire de la MRC.
Connaitre les critères d’admissibilité
À noter que les entreprises admissibles peuvent soumettre leur projet jusqu’au 30 septembre 2024, 23 h 59.
Taiga à l’abri de ses créanciers et à vendre
Corporation Moteurs Taiga et ses filiales (collectivement, le « groupe Taiga ») ont demandé et obtenu de la Cour supérieure du Québec au début de juillet une ordonnance leur accordant la protection contre leurs créanciers en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (la « LACC ») et une ordonnance autorisant le groupe Taiga à poursuivre, sous la supervision de la Cour, un processus de sollicitation de vente et d’investissement (le « PSVI ») formel, qui a été entamé avant le début des procédures.
La Société a tenté activement de réduire sa structure de couts et a essayé de trouver diverses solutions pour financer ses activités. Toutefois, après avoir examiné attentivement toutes les solutions possibles et après avoir consulté des conseillers juridiques et financiers, les administrateurs de la Société ont conclu à l’unanimité qu’il était dans son intérêt d’entreprendre les procédures en vertu de la LACC en vue de poursuivre le PSVI et de mettre en œuvre une ou plusieurs opérations à l’égard des activités et des actifs du groupe Taiga.
Plusieurs observateurs interrogés ont signifié que la situation ne constitue pas une grande surprise, pour deux raisons : 1) le son des moteurs de motoneiges et de motomarines est familier et apprécié des amateurs et ces véhicules électriques sont silencieux; 2) l’entreprise aurait vu un peu trop grand et aurait probablement mieux réussi dans des installations plus humbles. Reste que les produits avaient été longuement réfléchis et jouissent d’une technologie avancée.
L’entreprise a déjà eu jusqu’à plus de 300 employé.e.s. Ses pertes s’étaient élevées à plus de 72 M$ au cours de la dernière année.
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