Le projet de construire une usine de composants pour véhicules électriques haute performance au Québec a connu une fin abrupte, en février. Les investisseurs dans ce projet du groupe français Peugeot-Citroën(PSA) ont joué de prudence en se retirant de l’aventure, qui s’annonçait couteuse et financièrement risquée, rapporte Le Journal de Québec. Toutefois, dans le projet, le gouvernement du Québec aura perdu sa mise de 14 M$, dont 4 M$ dépensés par Hydro-Québec ainsi que 10 M$ injectés par Investissement Québec.
Cette usine d’assemblage avait été annoncée deux ans plus tôt par le gouvernement de Philippe Couillard, au Forum économique mondial de Davos. Les partenaires dans cette aventure aux côtés de Peugeot-Citroën étaient Exagon Motors, fabricant de moteurs français, les filiales IndusTech et TM4 d’Hydro-Québec ainsi qu’Investissement Québec. Selon M. Couillard, les partenaires ont pris une sage décision en interrompant le projet, tandis que la ministre de l’Économie, Dominique Anglade, a souligné que « le projet n’était pas viable ».
Devant le dilemme d’un « cout de revient unitaire jugé trop élevé » et la « conjoncture du marché chinois », le Groupe PSA et ses investisseurs ont appliqué les freins au projet.
La coentreprise Arion Technologies Automobiles, mise sur pied en 2016 pour mener une étude de faisabilité sur ce projet d’usine à 600 M$, a été dissoute à la fin 2017.
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