Enfouissement de câbles à l’Île d’Orléans : faisable ou non?
Le premier ministre François Legault a lancé un pavé dans la mare à la fin novembre, lors de son discours d’ouverture à l’Assemblée nationale, quand il a proposé d’enfouir les trois lignes électriques à 735 kV à courant alternatif qui relient l’île d’Orléans à Québec. Les couts d’une telle entreprise seraient exorbitants, estime Hydro-Québec, qui avait déjà exploré cette possibilité, peut-on lire dans La Presse.
Le scénario avait été évoqué en audiences publiques avec le projet Chamouchouane – Bout-de-l’Île, mais Hydro-Québec avait conclu que l’opération serait trop délicate, voire impossible. La société d’État a toutefois accueilli la proposition de M. Legault avec ouverture, et aurait promis d’y donner suite, rapporte encore La Presse.
Harold Noël, préfet de la MRC de L’Île-d’Orléans s’est montré surpris, car à ce jour Hydro-Québec aurait toujours martelé qu’il était impossible d’enfouir ces câbles. Il croit que M. Legault aurait mentionné ceci pour que le projet gagne en acceptabilité sociale en lui accolant une image environnementale.
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D’un autre côté, un expert cité par TVA Nouvelles, mentionne que l’opération serait « techniquement faisable ». Le spécialiste des matériaux isolants et des câbles électriques souterrains, Éric David, croit que ce serait onéreux, mais qu’il serait possible de le faire, en utilisant des câbles extrudés, donc isolés avec du plastique.
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L’enfouissement de câbles s’est déjà vu, entre Grondines et Lotbinière, explique dans un reportage Radio-Canada, mais pour une ligne de 450 kV en courant continu. Selon Hydro-Québec, les critères et les contraintes d’enfouissement diffèrent entre les câbles transportant du courant continu et du courant alternatif.
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60 M$ à la supergrappe des chaînes d’approvisionnement intelligentes
Pour les cinq prochaines années, la supergrappe des chaînes d’approvisionnement intelligentes axées sur l’intelligence artificielle (SCALE.AI) profitera de 60 M$, un soutien financier octroyé par le gouvernement du Québec. Cette subvention a été annoncée en marge de la Conférence multipartite du G7 sur l’intelligence artificielle.
« C’est dans notre société ouverte et innovante, qui valorise la recherche et l’excellence, qu’un domaine de pointe comme l’intelligence artificielle peut aujourd’hui atteindre une étape critique de son évolution. Avec la mobilisation d’un réseau de chercheurs et de partenaires, non seulement les chaînes d’approvisionnement seront transformées, mais un nouveau chapitre de l’histoire économique du Québec pourrait être écrit », a souligné Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation.
De cet investissement, 20 M$ sera consacré à la réalisation de projets industriels visant à optimiser ces chaînes d’approvisionnement tandis que 40 M$ sera voué à SCALE.AI et à son organisme d’appui, IVADO Labs. Cette supergrappe réunit entre autres les secteurs de la fabrication, des transports, des technologies de l’information et des communications afin de bâtir des chaînes d’approvisionnement intelligentes par le biais de l’intelligence artificielle et de la robotique.
Ses activités prévoient plus de 16,5 G$ en retombées estimées sur le PIB ainsi que plus de 16 000 emplois créés, sur une période de dix ans.